Ni Ramtane Lamamra ni Abdelkader Messahel et par voie de conséquence le président Bouteflika ne sont dupés des propos terrifiants que leur tiennent responsables et diplomates occidentaux s'agissant de l'intention qu'auraient leurs Etats de lancer une intervention militaire en libye. Comment pourraient-ils prendre pour argent comptant leurs dénégations sur le sujet quand tout démontre qu'une opération de ce genre est bel et bien en préparation avec ses préliminaires. Ayant débuté sous la forme des frappes aériennes opérées par l'aviation américaine près de Sabrata à l'ouest de Tripoli et de la présence en territoire libyen de contingents de forces spéciales, français, britannique et américain, et probablement d'autres Etats européens. Renseignées sur ce qui se trame entre ces puissances concernant la Libye et prévoyant que ce qui va en découler aura de dangereuses incidences sur la sécurité nationale du pays, les autorités algériennes ont mis en alerte maximum l'Armée nationale populaire et toutes les autres forces sécuritaires pour parer à toute situation à laquelle le pays pourrait être confronté de ce fait.
Que l'Algérie en soit là, elle le doit à ces puissances occidentales qui, après avoir précipité le pays de Mouammar El Kadhafi dans le chaos, découvrent que dans ce pays ont afflué des éléments djihado-terroristes parmi les plus déterminés et aguerris que compte cette nébuleuse qui peut plus aisément s'en prendre à leur sécurité nationale qu'à partir des territoires proche et moyen-orientaux qu'elle contrôle. De ce chaos dans lequel a sombré la Libye, l'Algérie a mis en garde les puissances qui l'ont provoqué.
Elle n'a pas été entendue et même sommée de cesser ses critiques sur leur sinistre besogne dans ce pays. Ce semblant d'écoute que font semblant d'accorder ces mêmes puissances à des vues sur ce qui doit être entrepris par la communauté internationale pour que la Libye se sorte du chaos où elle a été précipitée et soit empêchée qu'elle tombe sous la coupe des groupes djihado-terroristes n'est que cynique pour faire croire que les préparatifs auxquels elles s'adonnent en vue de leur intervention militaire ne sont que précautions préventives au cas où la solution politique qu'elle prône s'avérerait «impossible» à mettre en œuvre. En réalité, les puissances occidentales s'emploient ouvertement à intervenir militairement en Libye, ayant déjà décrété impossible l'option politique pour la solution du conflit libyen, peu leur importe les conséquences qu'aura leur action sur les pays limitrophes comme l'Algérie dont elles présentent les craintes et mise en garde comme manifestant leur «coupable» tiédeur à s'enrôler dans la «guerre au terrorisme» que mène l'Occident. En fait de guerre, l'Occident est dans celle à laquelle il a assigné pour but le raffermissement de sa mainmise sur les régions où elle en est venue à être remise en cause du fait que les Etats en faisant partie ont eu des velléités d'émancipation qu'ils ont manifestées en nouant des coopérations avec d'autres acteurs internationaux. A ce mouvement, les puissances occidentales ont opposé la force de leurs «canonnières» et l'émergence d'une subversion ayant des colorations ethnico-religieuses qu'elles entretiennent en armant et finançant souterrainement. Ce qu'on a vu se concrétiser en Syrie et en Libye et avant en Afghanistan et en Irak.
le quotidien d'oran
Que l'Algérie en soit là, elle le doit à ces puissances occidentales qui, après avoir précipité le pays de Mouammar El Kadhafi dans le chaos, découvrent que dans ce pays ont afflué des éléments djihado-terroristes parmi les plus déterminés et aguerris que compte cette nébuleuse qui peut plus aisément s'en prendre à leur sécurité nationale qu'à partir des territoires proche et moyen-orientaux qu'elle contrôle. De ce chaos dans lequel a sombré la Libye, l'Algérie a mis en garde les puissances qui l'ont provoqué.
Elle n'a pas été entendue et même sommée de cesser ses critiques sur leur sinistre besogne dans ce pays. Ce semblant d'écoute que font semblant d'accorder ces mêmes puissances à des vues sur ce qui doit être entrepris par la communauté internationale pour que la Libye se sorte du chaos où elle a été précipitée et soit empêchée qu'elle tombe sous la coupe des groupes djihado-terroristes n'est que cynique pour faire croire que les préparatifs auxquels elles s'adonnent en vue de leur intervention militaire ne sont que précautions préventives au cas où la solution politique qu'elle prône s'avérerait «impossible» à mettre en œuvre. En réalité, les puissances occidentales s'emploient ouvertement à intervenir militairement en Libye, ayant déjà décrété impossible l'option politique pour la solution du conflit libyen, peu leur importe les conséquences qu'aura leur action sur les pays limitrophes comme l'Algérie dont elles présentent les craintes et mise en garde comme manifestant leur «coupable» tiédeur à s'enrôler dans la «guerre au terrorisme» que mène l'Occident. En fait de guerre, l'Occident est dans celle à laquelle il a assigné pour but le raffermissement de sa mainmise sur les régions où elle en est venue à être remise en cause du fait que les Etats en faisant partie ont eu des velléités d'émancipation qu'ils ont manifestées en nouant des coopérations avec d'autres acteurs internationaux. A ce mouvement, les puissances occidentales ont opposé la force de leurs «canonnières» et l'émergence d'une subversion ayant des colorations ethnico-religieuses qu'elles entretiennent en armant et finançant souterrainement. Ce qu'on a vu se concrétiser en Syrie et en Libye et avant en Afghanistan et en Irak.
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