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Maroc : les fruits rouges génèrent 1,4 milliard de dirhams dans la province de Larache

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  • Maroc : les fruits rouges génèrent 1,4 milliard de dirhams dans la province de Larache


    (Agence Ecofin) - Au Maroc, la campagne de production de fruits rouges de la saison 2015/2016 a vu la province de Larache dédier 4000 hectares à ces cultures. Sur cette superficie, 3 000 hectares ont été consacrés à la fraise tandis que la myrtille et la framboise se partagent à égalité les 1000 hectares restants.

    En ce qui concerne la production, elle s’est élevée à 130 000 tonnes, soit 80% de la production totale du royaume, et a généré un CA de 1,4 milliard de dirhams. L’essentiel de la production est destiné à l’exportation en direction de l’Union européenne, de l’Amérique latine, de l’Asie et des pays du golfe.

    Evoquant les perspectives d’avenir de la filière, le site internet agrimaroc.ma rappelle que le plan de développement établi par les producteurs, pour la période 2014-20, vise à voir la framboise et la myrtille disposer chacune de 1000 ha pour une production de 15 000 et 10 000 tonnes, respectivement, tandis que la fraise qui sera cultivée sur 3 000 hectares devrait avoir un niveau de production de 120 000 tonnes.


  • #2
    Bonjour Raco

    en plus de ces fruits repris dans l'article , cette région est la première en production de l' arachide

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    • #3
      @Haddou,

      Effectivement, quand je prenais la route côtière entre Larache et Asilah, on voyait des arachides sur les côtés.

      J'ai travaillé quelques années dans le coin et c'est vrai que c'est très agricole et très vert. En revanche, l'hiver était vraiment pluvieux et froid dans les maisons. L'humidité était un calvaire dans les maisons.

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      • #4
        Quand on prend l'autoroute de moulay Bousselham à Larache ( jusqu'à meme Assilah ), on voit clairement que l'agriculture tourne à 200 à l'heure .

        Larache est connue avec son cout bas de la vie et ses sardines

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        • #5
          Larache est connue avec son cout bas de la vie et ses sardines
          Et également de ses chtoune comme ils disent pour anchois.

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          • #6
            je connais bien la région et je garde de bons souvenirs de la casa d'espana ,chez picolo etc mais ça fait longtemps ,tout a changé maintenant

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            • #7
              Bonjour,

              J'aime beaucoup les fruits rouges, je regrette que leur culture ne soit pas du tout développée en Algérie.
              Pour le Maroc c'est très bien, surtout si c'est du bio et sans pesticide, le marché actuel est très demandeur.
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • #8
                Mdr Casa de Espana.

                J'aime bien cette ville même si elle était tombée en décrêpitude. Maintenant, elle subit une remise à niveau avec les nouveaux projets dans la région.

                J'aimais bien l'ambiance en été ou pendant le ramadan. Les gens vivent vraiment comme les Espagnols. Ils sortent dehors en famille et restent tard le soir. Ils font le paseo (promenade) vers la mer.

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                • #9

                  La filière a généré quelque 4 millions de journées de travail, durant 9 mois, dans les exploitations agricoles et les unités de conditionnement, soit environ 14.000 emplois permanents, précise un rapport de la DRA.
                  Concernant le taux d'exportation des petits fruits rouges, il a atteint 75% pour la fraise, 90% pour la framboise et autant pour la myrtille, explique la même source, notant que ces exportations, en état frais et surgelé, sont destinées à environ 30 pays de l'Union européenne (UE), d'Asie, des pays de Golfe, d'Australie, d'Afrique du Nord et d'Amérique latine, dont 90% de la quantité totale exportée est accaparée par 6 pays de l'UE.

                  Pour la fraise, 25% sont exportés en frais, de novembre à mars, alors que 50% sont livrés en état surgelé, d'avril à juillet et 25% sont réservés au marché local. La même source note que les stations de conditionnement et les unités de surgélation des petits fruits rouges sont certifiées et répondent, ainsi, aux exigences des clients et aux normes techniques des marchés européens et américains, notamment en matière de contrôle des résidus des pesticides, de protection de l'environnement et de la traçabilité.
                  L’on indique également qu'au niveau des exploitations, les producteurs de la région ont développé un énorme savoir-faire, utilisant les nouvelles techniques de production basées sur la rationalisation des facteurs de production et le respect des bonnes pratiques agricoles.

                  Pour la valorisation de la production, la Direction a assuré que d'énormes investissements ont été réalisés pour mettre en place un important parc d'unités de valorisation, aussi bien pour le conditionnement en frais que pour la surgélation, faisant savoir que la zone du Loukkos compte une vingtaine d'unités de conditionnement et de surgélation.

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