Suite de « Il y a 71 ans, l’extermination des Allemands de Dresde« .
Les Anglo-Américains massacrent les civiles
Les massacres de la population allemande a anéanti « 80 pourcent de toutes les villes allemandes comptant plus de 100 000 habitants ». Les attaques aériennes alliées déversèrent, sur ces populations civiles, « 40 000 tonnes de bombes en 1942, 120 000 tonnes en 1943, 650 000 tonnes en 1944 et, dans les quatre derniers mois de la guerre en 1945, de nouveau 500 000 tonnes », dixit le Welt du 11.2.1995.
La destruction de Dresde avait été programmée depuis le 30 mars 1942, nous apprend l’historien et journaliste britannique Max Hastings dans son livre Bomber Command (1979). Date à laquelle le Pr F.A. Lindemann, qui deviendra Lord Cherwell, conseiller scientifique de Winston Churchill et réfugié juif d’Allemagne, remit au Premier Ministre un rapport fatidique.
Hastings explique que « le rapport Cherwell fournit la rationalisation du programme du Bomber Command qui avait été entrepris, et serait désormais la feuille de route des plans de l’offensive par bombardements ».
Le 14 août 1941, Churchill (1847-1965) signe, sous prétexte d’humanité, la Charte de l’Atlantique avec Franklin D. Roosevelt à bord de l’USS Augusta, au large de Terre-Neuve. Peu de temps après, il prétend l’interpréter dans un sens restrictif : son application ne doit se faire qu’au bénéfice de l’Empire britannique. Cette restriction ayant été acceptée, il donne l’ordre de raser les villes allemandes ouvertes, recommande « tous les actes de violence[11] », quel qu’en soit leur degré d’abomination, demande « que soient tués le plus d’Allemands possible[12] », paraphe le Plan Morgenthau et applaudit à l’expulsion de plusieurs millions d’Allemands de leur patrie (17 millions), ce qui est pour lui « la solution la plus satisfaisante et la plus durable[13] », non sur le plan du droit, mais en « compensation » des territoires gagnés sur la Pologne par l’Union soviétique.[14]
« Vous devez comprendre que cette guerre n’est pas dirigée contre Hitler ni contre le national-socialisme, mais contre la force du peuple allemand, que nous voulons briser à tout jamais. Peu importe qu’elle soit dans les mains d’Hitler ou d’un prêtre jésuite ! », propos rapportés par Emrys Hugues.[15]
Churchill confiait à Lord Robert Boothby que « le crime impardonnable de l’Allemagne avant la Seconde guerre mondiale fut sa tentative de séparer sa puissance économique du système du commerce mondial et de créer son propre système d’échanges, qui ne permettait plus à la finance internationale d’en tirer profit[16] ».
C’est ainsi qu’il déclarait, le 15 décembre 1944, devant la Chambre des Communes : « Il n’y aura plus de mélanges de populations, source éternelle de conflits. La réduction de la population ne me trouble pas. Six millions d’Allemands sont morts au cours de cette guerre, et nous comptons qu’il y en ait encore beaucoup d’ici la fin ; les réfugiés auront donc suffisamment de place. » (Note 14)
Churchill à Yalta le 7 février 1945 : « Nous en avons tué cinq ou six millions et en tuerons très probablement encore un million d’ici à la fin de la guerre. Il devrait donc y avoir assez de place pour les gens dont on aura sûrement besoin. Ils viendront à point pour combler les vides ; c’est pourquoi je ne crains pas la question du transfert, pour autant qu’il reste dans des proportions raisonnables. » (Note 66)
Les Trois Grands – Churchill, Roosevelt, Staline – n’ont donc pas hésité, pour satisfaire leurs appétits, à pratiquer une vulgaire politique de marchandage fondée sur des dommages et des compensations, comme dans l’Antiquité lorsque le vaincu était chassé de son pays, mis en esclavage et vendu. La seule différence, c’est qu’au XXe siècle, on a agi au nom de l’humanité de la justice, du droit, de la chrétienté, de la démocratie. Il était de peu d’importance pour Churchill que des millions d’Allemands aient trouvé la mort au cours de ce « transfert humanitaire » et que les rescapés n’aient pu survivre qu’au prix de tous leurs biens. Il était d’ailleurs inscrit dans le programme des Trois Grands que « le nombre des Allemands devait si possible être réduit au cours de l’exode »[17]. À Mikolajczyk, Premier ministre polonais en exil, il déclarait : « Ne vous faites aucun souci pour les cinq millions d’Allemands, Staline va s’en occuper. Vous n’aurez aucun problème avec eux : ils auront cessé d’exister. »[18] Churchill est bien le chef des file de ces hommes animés d’une philosophie sanguinaire rappelant les temps barbares. L’homme qui menait « la croisade contre des peuples libres » pour « la sauvegarde du christianisme », avoue à ses contradicteurs : « Je ne suis pas un homme religieux. »[19]
Rappelons que cet homme était aussi peu scrupuleux lorsqu’il s’est agi d’inciter à la haine et à la guerre, de la conduire et de décider ensuite du sort du peuple vaincu que lorsqu’il s’est agi de sauver la Pologne « alliée ». En 1939, les Polonais l’intéressaient car il pouvait les manœuvrer dans tous les sens contre l’Allemagne afin de pousser Hitler à intervenir pour régler les questions du corridor de Dantzig et des minorités allemandes persécutées en Pologne. En 1944, il annonçait à ses protégés qu’il n’y avait pas d’autre issue que la disparition de la nation polonaise[20].
Il n’a pas agi autrement avec son allié français, en donnant l’ordre de détruire notre flotte à Mers-el-Kébir, le 3 juillet 1940, et en faisant bombarder nos villes[21].
Au moment même où il refusait de prendre en considération les blessures et les maux dont souffrait l’Europe ensanglantée et où il n’avait de cesse de prouver son amitié à l’Union soviétique, il prenait les mesures nécessaires pour tenter de réarmer les soldats allemands et de les envoyer combattre le bolchevisme[22].
Les villes les plus touchées par les massacres
Les principaux criminels de guerre que sont Churchill et Roosevelt ont fait des villes allemandes de véritables crématoriums. L’enfer de leurs bombes a transformé leurs centres-villes en chambres de crémation, avec des températures de carbonisation. Telles sont les principales villes martyres, dont de nombreux centres historiques : Kiel, Lübeck, Neumünster, Stralsund, Bremerhaven, Emden, Wilhelmshaven, Hambourg, Neubrandenburg, Neustrelitz, Prenzlau, Brême, Hanovre, Rheine, Osnabrück, Hildesheim, Braunschweig, Magdebourg, Berlin, Potsdam, Francfort-sur-l’Oder, Bocholt, Munster, Wesel, Dortmund, Hamm, Soest, Krefeld, Mönchengladbach, Düsseldorf, Aix-la-Chapelle, Düren, Clèves, Emmerich, Bonn, Cologne, Siegen, Coblence, Trêve, Bingen, Bad Kreuznach, Mayence, Worms, Kaiserslautern, Pirmasens, Karlsruhe, Pforzheim, Stuttgart, Fribourg, Friedrichshafen, Ulm, Munich, Augsbourg, Straubing, Heilbronn, Nuremberg, Ingolstadt, Bayreuth, Mannheim, Ludwigshafen, Darmstadt, Offenbach, Hanau, Francfort, Gießen, Schweinfurt, Wurtzbourg, Gießen, Kassel, Nordhausen, Mersebourg, Leipzig, Chemnitz, Dresde, Eilenburg, Halberstadt, Gelsenkirchen, Oberhausen, Witten, Essen, Duisbourg, Hagen, Wuppertal, Solingen, Neuß, Remscheid, Brilon, Aschaffenbourg, Swinemünde.
Les Anglo-Américains massacrent les civiles
Les massacres de la population allemande a anéanti « 80 pourcent de toutes les villes allemandes comptant plus de 100 000 habitants ». Les attaques aériennes alliées déversèrent, sur ces populations civiles, « 40 000 tonnes de bombes en 1942, 120 000 tonnes en 1943, 650 000 tonnes en 1944 et, dans les quatre derniers mois de la guerre en 1945, de nouveau 500 000 tonnes », dixit le Welt du 11.2.1995.
La destruction de Dresde avait été programmée depuis le 30 mars 1942, nous apprend l’historien et journaliste britannique Max Hastings dans son livre Bomber Command (1979). Date à laquelle le Pr F.A. Lindemann, qui deviendra Lord Cherwell, conseiller scientifique de Winston Churchill et réfugié juif d’Allemagne, remit au Premier Ministre un rapport fatidique.
Hastings explique que « le rapport Cherwell fournit la rationalisation du programme du Bomber Command qui avait été entrepris, et serait désormais la feuille de route des plans de l’offensive par bombardements ».
Le 14 août 1941, Churchill (1847-1965) signe, sous prétexte d’humanité, la Charte de l’Atlantique avec Franklin D. Roosevelt à bord de l’USS Augusta, au large de Terre-Neuve. Peu de temps après, il prétend l’interpréter dans un sens restrictif : son application ne doit se faire qu’au bénéfice de l’Empire britannique. Cette restriction ayant été acceptée, il donne l’ordre de raser les villes allemandes ouvertes, recommande « tous les actes de violence[11] », quel qu’en soit leur degré d’abomination, demande « que soient tués le plus d’Allemands possible[12] », paraphe le Plan Morgenthau et applaudit à l’expulsion de plusieurs millions d’Allemands de leur patrie (17 millions), ce qui est pour lui « la solution la plus satisfaisante et la plus durable[13] », non sur le plan du droit, mais en « compensation » des territoires gagnés sur la Pologne par l’Union soviétique.[14]
« Vous devez comprendre que cette guerre n’est pas dirigée contre Hitler ni contre le national-socialisme, mais contre la force du peuple allemand, que nous voulons briser à tout jamais. Peu importe qu’elle soit dans les mains d’Hitler ou d’un prêtre jésuite ! », propos rapportés par Emrys Hugues.[15]
Churchill confiait à Lord Robert Boothby que « le crime impardonnable de l’Allemagne avant la Seconde guerre mondiale fut sa tentative de séparer sa puissance économique du système du commerce mondial et de créer son propre système d’échanges, qui ne permettait plus à la finance internationale d’en tirer profit[16] ».
C’est ainsi qu’il déclarait, le 15 décembre 1944, devant la Chambre des Communes : « Il n’y aura plus de mélanges de populations, source éternelle de conflits. La réduction de la population ne me trouble pas. Six millions d’Allemands sont morts au cours de cette guerre, et nous comptons qu’il y en ait encore beaucoup d’ici la fin ; les réfugiés auront donc suffisamment de place. » (Note 14)
Churchill à Yalta le 7 février 1945 : « Nous en avons tué cinq ou six millions et en tuerons très probablement encore un million d’ici à la fin de la guerre. Il devrait donc y avoir assez de place pour les gens dont on aura sûrement besoin. Ils viendront à point pour combler les vides ; c’est pourquoi je ne crains pas la question du transfert, pour autant qu’il reste dans des proportions raisonnables. » (Note 66)
Les Trois Grands – Churchill, Roosevelt, Staline – n’ont donc pas hésité, pour satisfaire leurs appétits, à pratiquer une vulgaire politique de marchandage fondée sur des dommages et des compensations, comme dans l’Antiquité lorsque le vaincu était chassé de son pays, mis en esclavage et vendu. La seule différence, c’est qu’au XXe siècle, on a agi au nom de l’humanité de la justice, du droit, de la chrétienté, de la démocratie. Il était de peu d’importance pour Churchill que des millions d’Allemands aient trouvé la mort au cours de ce « transfert humanitaire » et que les rescapés n’aient pu survivre qu’au prix de tous leurs biens. Il était d’ailleurs inscrit dans le programme des Trois Grands que « le nombre des Allemands devait si possible être réduit au cours de l’exode »[17]. À Mikolajczyk, Premier ministre polonais en exil, il déclarait : « Ne vous faites aucun souci pour les cinq millions d’Allemands, Staline va s’en occuper. Vous n’aurez aucun problème avec eux : ils auront cessé d’exister. »[18] Churchill est bien le chef des file de ces hommes animés d’une philosophie sanguinaire rappelant les temps barbares. L’homme qui menait « la croisade contre des peuples libres » pour « la sauvegarde du christianisme », avoue à ses contradicteurs : « Je ne suis pas un homme religieux. »[19]
Rappelons que cet homme était aussi peu scrupuleux lorsqu’il s’est agi d’inciter à la haine et à la guerre, de la conduire et de décider ensuite du sort du peuple vaincu que lorsqu’il s’est agi de sauver la Pologne « alliée ». En 1939, les Polonais l’intéressaient car il pouvait les manœuvrer dans tous les sens contre l’Allemagne afin de pousser Hitler à intervenir pour régler les questions du corridor de Dantzig et des minorités allemandes persécutées en Pologne. En 1944, il annonçait à ses protégés qu’il n’y avait pas d’autre issue que la disparition de la nation polonaise[20].
Il n’a pas agi autrement avec son allié français, en donnant l’ordre de détruire notre flotte à Mers-el-Kébir, le 3 juillet 1940, et en faisant bombarder nos villes[21].
Au moment même où il refusait de prendre en considération les blessures et les maux dont souffrait l’Europe ensanglantée et où il n’avait de cesse de prouver son amitié à l’Union soviétique, il prenait les mesures nécessaires pour tenter de réarmer les soldats allemands et de les envoyer combattre le bolchevisme[22].
Les villes les plus touchées par les massacres
Les principaux criminels de guerre que sont Churchill et Roosevelt ont fait des villes allemandes de véritables crématoriums. L’enfer de leurs bombes a transformé leurs centres-villes en chambres de crémation, avec des températures de carbonisation. Telles sont les principales villes martyres, dont de nombreux centres historiques : Kiel, Lübeck, Neumünster, Stralsund, Bremerhaven, Emden, Wilhelmshaven, Hambourg, Neubrandenburg, Neustrelitz, Prenzlau, Brême, Hanovre, Rheine, Osnabrück, Hildesheim, Braunschweig, Magdebourg, Berlin, Potsdam, Francfort-sur-l’Oder, Bocholt, Munster, Wesel, Dortmund, Hamm, Soest, Krefeld, Mönchengladbach, Düsseldorf, Aix-la-Chapelle, Düren, Clèves, Emmerich, Bonn, Cologne, Siegen, Coblence, Trêve, Bingen, Bad Kreuznach, Mayence, Worms, Kaiserslautern, Pirmasens, Karlsruhe, Pforzheim, Stuttgart, Fribourg, Friedrichshafen, Ulm, Munich, Augsbourg, Straubing, Heilbronn, Nuremberg, Ingolstadt, Bayreuth, Mannheim, Ludwigshafen, Darmstadt, Offenbach, Hanau, Francfort, Gießen, Schweinfurt, Wurtzbourg, Gießen, Kassel, Nordhausen, Mersebourg, Leipzig, Chemnitz, Dresde, Eilenburg, Halberstadt, Gelsenkirchen, Oberhausen, Witten, Essen, Duisbourg, Hagen, Wuppertal, Solingen, Neuß, Remscheid, Brilon, Aschaffenbourg, Swinemünde.
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