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Les RESERVES INTERNATIONALES NETTES DE BANK AL-MAGHRIB en hausse

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  • Les RESERVES INTERNATIONALES NETTES DE BANK AL-MAGHRIB en hausse

    LES RÉSERVES INTERNATIONALES MAROCAINES EN DEVISE EN HAUSSE

    Au 19 février 2016, l’encours des réserves internationales nettes s’est établi à 233,5 milliards de dirhams (= 23,7 Milliards dollars), en hausse de 0,6% d’une semaine à l’autre et de 27,4 % en glissement annuel. Au cours de la semaine allant du 18 au 24 février 2016, le dirham s’est apprécié de 0,45% par rapport à l’euro et s’est déprécié de 0,70% vis-à-vis du dollar.

    En janvier 2016, l’indice des prix à la consommation a accusé une baisse de 0,1%. Ce repli reflète
    principalement celui de 1,5% des prix des produits alimentaires à prix volatils, avec une régression de 5,4%
    des prix des légumes frais et de 6,5% de ceux des agrumes. Il résulte également, dans une moindre mesure, de
    la baisse de 2,3% des prix des carburants et lubrifiants. Pour leur part, les tarifs des produits réglementés ont
    progressé de 0,6%, résultat de la hausse de 2,4% de ceux de l’électricité. Abstraction faite de l’ensemble de
    ces produits, l’indicateur de l’inflation sous-jacente a progressé de 0,1% après avoir enregistré une stabilité le
    mois précédent.
    En glissement annuel, l’inflation s’est établie à 0,3% après 0,6% en décembre 2015. Cette évolution résulte
    principalement de la diminution de 3,1% de l’inflation des produits alimentaires à prix volatils, contribuant
    ainsi à hauteur de -0,4 point de pourcentage à l’inflation. En revanche, la baisse des prix des carburants et
    lubrifiants s’est atténuée de 14,3% en décembre à 3,8% en janvier. Pour sa part, l’inflation des produits
    réglementés s’est établie à 1,1% au lieu de 1,2% un mois auparavant. Quant à l’inflation sous-jacente, elle est
    restée stable à 0,8% entre décembre et janvier.

    BANK AL-MAGHRIB

  • #2
    En janvier 2016, le déficit commercial a connu une baisse de 25,3% à 7,4 milliards de dirhams en glissement
    annuel, reflétant le repli de 8,4% des importations à 25,7 milliards de dirhams, les exportations s’étant stabilisées à
    18,3 milliards. Dans ces conditions, le taux de couverture s’est amélioré de 6,4 points de pourcentage à 71,3%.
    La diminution des importations résulte essentiellement de la contraction de 23,1% de la facture énergétique à 3,4
    milliards, en liaison avec l’absence d’achat de pétrole brut, contre 1 milliard de dirhams une année auparavant.
    Dans le même sens, les acquisitions de biens d’équipement ont diminué de 9,2% à 6,4 milliards et celles de demiproduits
    de 9% à 6,4 milliards de dirhams. Les importations de produits bruts ont également accusé un repli de
    11,6% à 1,4 milliard et celles de biens de consommation de 2% à 4,9 milliards de dirhams. En revanche, les achats
    de produits alimentaires ont augmenté de 6,9%, résultat principalement de l’accroissement de 35,4% des
    approvisionnements en blé.
    La quasi-stabilité des exportations recouvre une hausse de 33,6% des ventes de phosphates et dérivés conjuguée à
    des baisses des expéditions du secteur du textile et cuir de 9,5% et de celles du secteur automobile de 5%. Les
    ventes des produits agricoles se sont, pour leur part, stabilisées à leur niveau de janvier 2015 à 5 milliards de
    dirhams.
    Concernant les autres rubriques du compte extérieur, les recettes voyages ont reculé de 4,5% à 3,8 milliards de
    dirhams et les transferts des MRE de 0,9% à 4,9 milliards. S’agissant des investissements directs étrangers, leur
    flux s’est établi à 1,3 milliard de dirhams contre 1,6 milliard en janvier 2015, avec une baisse des recettes de 200
    millions de dirhams alors que les dépenses ont augmenté de 119 millions de dirhams

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    • #3
      Le Maroc est en train de constituer ses réserves internationales petit à petit et augmenter ses taux de couverture des importations par les exportations ,ce qui soulagerait les finances publiques et de moins recourir au financement extérieur ,on s'approche de la situation d'avant la crise internationale de 2008 qui couvrait plusieurs mois au delà de 7 mois d'aujourd'hui
      Dernière modification par haddou, 27 février 2016, 15h31.

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      • #4
        Oui effectivement si on continue a ce rythme on aura entre 30 et 32 milliards de dollars fin 2016 , c'est presque 9 mois de couverture des importations.
        les chiffres macroéconomiques s'améliorent cependant on arrive tjrs pas a contrer le chômage des jeunes .L'économie ne crée pas suffisamment d'emplois et les diplômés souffrent plus que les autres.
        il y a aussi un problème majeur :Les disparités régionales et le sous-développement du monde rural ce qui nous pénalisent au niveau du classement IDH.

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