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Des cours de répète de 5000 hommes ont été décalés. Ceux-ci seront préparés à prêter rapidement main-forte aux gardes-frontière en cas d’afflux massif de réfugiés.
Deux mille hommes prêts en 48 heures pour venir soutenir les douaniers en cas de besoin: c’est ce que le chef de l’armée, André Blattmann, a promis vendredi dans «Blick». La police militaire appuierait les gardes-frontière dans un premier temps.
Pour y parvenir, les cours de répétition de 5000 soldats ont été décalés. L’armée a choisi de rééchelonner ces formations sur plusieurs mois en 2016 afin de toujours disposer de suffisamment de troupes en cas de fort afflux de migrants. La mesure concerne cinq bataillons qui auraient dû se retrouver sous les drapeaux en janvier.
L’armée doit s’assurer de disposer tout au long de l’année d’un nombre presque identique de troupes en fonction, ajoute-t-on au Département de la défense. Elle doit également pouvoir recourir «à court terme» à des engagements supplémentaires en faveur de la protection civile.
Les missions dévolues aux militaires font l’objet de discussions entre les divers départements de la Confédération. Pour le chef de l’armée, les soldats pourraient participer à l’accueil des réfugiés et les conduire dans des centres d’enregistrement. Des interventions armées sont également envisagées. «Les troupes peuvent être utilisées pour des fonctions de police comme la surveillance des frontières, ou encore la protection des fonctionnaires aux points de passage», peut-on lire dans la «SonntagsZeitung»
(jbm/ats)
Deux mille hommes prêts en 48 heures pour venir soutenir les douaniers en cas de besoin: c’est ce que le chef de l’armée, André Blattmann, a promis vendredi dans «Blick». La police militaire appuierait les gardes-frontière dans un premier temps.
Pour y parvenir, les cours de répétition de 5000 soldats ont été décalés. L’armée a choisi de rééchelonner ces formations sur plusieurs mois en 2016 afin de toujours disposer de suffisamment de troupes en cas de fort afflux de migrants. La mesure concerne cinq bataillons qui auraient dû se retrouver sous les drapeaux en janvier.
L’armée doit s’assurer de disposer tout au long de l’année d’un nombre presque identique de troupes en fonction, ajoute-t-on au Département de la défense. Elle doit également pouvoir recourir «à court terme» à des engagements supplémentaires en faveur de la protection civile.
Les missions dévolues aux militaires font l’objet de discussions entre les divers départements de la Confédération. Pour le chef de l’armée, les soldats pourraient participer à l’accueil des réfugiés et les conduire dans des centres d’enregistrement. Des interventions armées sont également envisagées. «Les troupes peuvent être utilisées pour des fonctions de police comme la surveillance des frontières, ou encore la protection des fonctionnaires aux points de passage», peut-on lire dans la «SonntagsZeitung»
(jbm/ats)