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Agence Ecofin) - Accompagné de plus de 150 hommes d’affaires, le président turc Recep Tayyip Erdogan (photo) a entamé le 28 février une tournée de cinq jours en Afrique de l’Ouest en vue d’«approfondir le partenariat stratégique» avec les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
La Côte d’Ivoire est la première étape de cette tournée. Le chef d’Etat turc doit ensuite se rendre au Ghana (29 février et 1er mars), au Nigeria (2 et 3 mars) et en Guinée (3 mars).
Les visites de M. Erdogan en Côte d'Ivoire et Guinée marqueront les premières visites officielles d'un chef d'Etat turc dans ces deux pays, selon un communiqué publié par la présidence turque. Cette tournée ouest-africaine est placée sous le signe de la coopération économique et des investissements.
Le président Erdogan, qui s'est rendu au Sénégal en janvier dernier ainsi qu’en Ethiopie, à Djibouti et en Somalie en 2015, souhaite étendre l’influence économique et culturelle turque en Afrique.
18ème puissance économique mondiale, la Turquie a renforcé son tropisme africain il y a seulement une dizaine d’année. 2005 avait été ainsi décrétée «année de l’Afrique» par Ankara.
«L’Asie Mineure» est aussi devenue «partenaire stratégique de l’Union Africaine» en 2008, et un premier sommet économique Turquie-Afrique s’est tenu en 2009 à Istanbul. Ankara a, d’autre part, plus que triplé le nombre de ses ambassades en Afrique, les portant à plus de quarante en l’espace d’une dizaine d’année, et ouvert des écoles, des mosquées, des centres culturels un peu partout sur le continent.
La compagnie aérienne publique Turkish Airlines assure désormais des vols vers 46 destinations africaines contre 4 destinations seulement en 2002, tandis que l’agence de presse officielle Anadolu Agency a lancé un desk francophone dédié à l’Afrique en avril 2014.
Conséquence de cet activisme multi-dimensionnel: les échanges économiques entre la Turquie et l’Afrique ont décuplé depuis dix ans, atteignant environ 20 milliards d’euros l’an passé
La Côte d’Ivoire est la première étape de cette tournée. Le chef d’Etat turc doit ensuite se rendre au Ghana (29 février et 1er mars), au Nigeria (2 et 3 mars) et en Guinée (3 mars).
Les visites de M. Erdogan en Côte d'Ivoire et Guinée marqueront les premières visites officielles d'un chef d'Etat turc dans ces deux pays, selon un communiqué publié par la présidence turque. Cette tournée ouest-africaine est placée sous le signe de la coopération économique et des investissements.
Le président Erdogan, qui s'est rendu au Sénégal en janvier dernier ainsi qu’en Ethiopie, à Djibouti et en Somalie en 2015, souhaite étendre l’influence économique et culturelle turque en Afrique.
18ème puissance économique mondiale, la Turquie a renforcé son tropisme africain il y a seulement une dizaine d’année. 2005 avait été ainsi décrétée «année de l’Afrique» par Ankara.
«L’Asie Mineure» est aussi devenue «partenaire stratégique de l’Union Africaine» en 2008, et un premier sommet économique Turquie-Afrique s’est tenu en 2009 à Istanbul. Ankara a, d’autre part, plus que triplé le nombre de ses ambassades en Afrique, les portant à plus de quarante en l’espace d’une dizaine d’année, et ouvert des écoles, des mosquées, des centres culturels un peu partout sur le continent.
La compagnie aérienne publique Turkish Airlines assure désormais des vols vers 46 destinations africaines contre 4 destinations seulement en 2002, tandis que l’agence de presse officielle Anadolu Agency a lancé un desk francophone dédié à l’Afrique en avril 2014.
Conséquence de cet activisme multi-dimensionnel: les échanges économiques entre la Turquie et l’Afrique ont décuplé depuis dix ans, atteignant environ 20 milliards d’euros l’an passé
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