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«Incapacité» de l'UE à gérer la crise des migrants

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  • «Incapacité» de l'UE à gérer la crise des migrants

    L'Union européenne est dans «l'incapacité» de gérer la crise des migrants, a déclaré le premier ministre hongrois, Victor Orban, qui a réitéré l'opposition de son pays à la politique des quotas.

    «L'accueil de réfugiés accentuerait la criminalité, le terrorisme et d'autres problèmes» en Hongrie, a-t-il dit dimanche dans son discours annuel sur l'Etat de de son pays.

    Victor Orban n'a pas ménagé la Commission européenne qui cherche à imposer aux états membres «les fruits amers» de sa politique migratoire «erronée», soulignant que le projet européen de quotas pour une relocalisation des réfugiés dans les différents pays de l'UE conduirait à la dislocation du bloc communautaire.

    Selon lui, «l'immigration peut être arrêtée», estimant que «l'Europe est une communauté d'un demi-milliard de personnes, soit plus que la Russie et les Etats-Unis réunis. L'Europe dispose de la technologie et des moyens stratégiques et économiques pour se défendre», a-t-il soutenu.

    Conservateur et surfant sur la fibre nationaliste, Victor Orban a annoncé récemment la prochaine organisation d'un référendum sur la question des quotas obligatoires de répartition de réfugiés, imposés par Bruxelles aux états membres de l'UE.

    Très hostile à l'accueil des réfugiés, le chef du gouvernement hongrois avait déjà porté plainte en décembre devant la justice européenne contre les quotas de relocalisation adoptés en septembre 2015 par l'UE.

    Sans préciser la date du referendum, il a indiqué que la question qui sera posée aux électeurs hongrois est de savoir si ces derniers veulent que l'Union européenne décrète une relocation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du parlement hongrois.

    Et le premier ministre nationaliste de juger «inadmissible» de prendre «dans le dos des peuples, contre la volonté des peuples, des décisions qui changent leurs vies et celles des générations futures», estimant que ces quotas vont «redessiner l'identité culturelle et religieuse de l'Europe».

    Malgré l'opposition de plusieurs Etats membres dont la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie, l'UE a adopté cet automne un plan de répartition de 160.000 réfugiés pour soulager les pays comme la Grèce, l'Italie et l'Allemagne, qui absorbent la grosse part des migrants.

    -le matin
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