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M. Salah Khebri : "Les prix de brut augmenteront tôt ou tard »

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  • M. Salah Khebri : "Les prix de brut augmenteront tôt ou tard »

    PUBLIE LE : 01-03-2016 | 0:00

    Le ministre de l’Energie, M. Salah Khebri, a annoncé, hier, qu'une réunion se tiendra en mars, entre les pays producteurs de l’Opep et ceux hors Opep pour "confirmer le gel de la production pétrolière" qui a fait récemment l'objet d'un accord entre l'Arabie saoudite et la Russie.

    Le ministre qui était l’invité du forum de la Chaîne 1 de la radio nationale, a précisé que « l’Algérie est en faveur de tous les efforts visant à équilibrer le marché pétrolier, dont le gel de la production pendant trois ou quatre mois dans un marché marqué par une offre surabondante et une réserve mondiale qui dépasse 70 jours », soulignant que le surplus de production de pétrole est estimé actuellement 3 millions de barils par jour. « Si ce n’étaient pas les facteurs géopolitiques qui prévalent aujourd’hui, les prix du pétrole auraient chuté jusqu'à 10 dollars le baril seulement, si l’on se référait uniquement à l’offre et à la demande », a-t-il dit.
    M. Khebri a indiqué également que l’Algérie avait prévenu les pays membres de l’OPEP, en août dernier, lorsque les prix étaient au-dessus de la barre de 60 dollars le baril, d’une dégringolade vertigineuse des prix au cas où aucune décision de réduction de production ne sera prise. Ce qui a fini par arriver.
    Néanmoins, et pour ce qui est de ses prévisions pour les cours de pétrole sur le marché international, le ministre s'est montré optimiste : "Les prix de brut augmenteront tôt ou tard. Cependant, même si l'on arrive à réduire l'offre, il va falloir attendre l'épuisement des stocks surabondants pour que les prix commencent à remonter".
    Sur le plan interne, M. Khebri a affirmé que la stratégie énergétique de l'Algérie, à l'horizon 2030, s'articule autour de l'augmentation de la production et de la rationalisation de la consommation.
    Dans cette optique, il a assuré que les investissements dans le secteur de l'énergie seront "poursuivis normalement en dépit de la baisse des prix du brut et des revenus financiers du pays". Même dans l'hypothèse d'insuffisance des ressources financières de Sonatrach pour réaliser ses investissements, ce groupe public dispose de deux solutions alternatives, a-t-il avancé.
    En effet, a-t-il expliqué, la compagnie, qui n'a "aucune dette externe" jusqu'à présent, peut "recourir à l'endettement extérieur à l'instar de ce que font les grandes compagnies pétrolières, ou bien s'appuyer sur le partenariat". A ce propos, il a fait remarquer que le partenariat ne représente que 4% des investissements de Sonatrach dans le domaine minier. "Nous n'avons pas le choix, nous sommes dans l'obligation d'augmenter nos capacités de production pour garantir une indépendance énergétique à long terme au moment où la demande nationale sur l'énergie augmente sans cesse", a-t-il expliqué.

    Augmenter la production et rationaliser la consommation

    La consommation énergétique du pays est passée de 30 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2000 à 58 millions TEP en 2015, a-t-il rappelé.
    Avec une production nationale de 30 millions de tonnes/an de ces produits actuellement, l'Algérie n'arrive pas à répondre à la demande locale et importe annuellement pour 2 millions de tonnes de gasoil et un million de tonnes d'essence.
    De ce fait, et pour limiter cette déperdition énergétique, plusieurs mesures ont été mises en route à l'instar de l'augmentation des prix de l'électricité et des carburants depuis janvier dernier, l'obligation des administrations publiques d'utiliser des voitures GPLC ainsi que l'obligation de l'intégration du niveau de consommation énergétique dans l'élaboration des études économiques pour la réalisation des usines.
    Le ministre a souligné par ailleurs, que le programme national des énergies renouvelables approuvé par le Conseil des ministres en 2015, vise la production de 22.000 mégawatts, soit 27% de la consommation nationale de l’énergie électrique à l’horizon 2030. Cela en plus d’une production de 4.500 mégawatts prévue à l’horizon 2020. Il a signalé l’existence d’une dizaine de centrales électriques d’origine renouvelable (solaire et éolienne) d’une capacité de production de 98 mégawatts, ce qui contribue à économiser une bonne quantité de gaz et de gasoil utilisée dans la production. Il citera les exemples des régions d’Adrar, Tamanrasset, et In Salah, qui consomment 70% de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables. Mieux encore, selon lui, l'Algérie réfléchit à produire de l'électricité à partir de l'énergie nucléaire à l'horizon 2030.
    "En plus du solaire, nous ambitionnons également d'arriver à l'électronucléaire à l'horizon 2030. Nous avons demandé à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de nous aider en matière de formation", a-t-il indiqué en précisant que cette question a été évoquée cette semaine, avec le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, en visite à Alger.
    Le ministre a rappelé que le programme national des énergies renouvelables est un projet ambitieux, que l’Etat soutiendra et aidera les investissements directs et indirects dans le domaine en garantissant les contrats d’achat qui s’étendent sur 20 ans à des prix qui assureront tous les frais et le bénéfice de l’investisseur. Khebri a indiqué qu’il s’est réuni avec les représentants de toutes les organisations patronales auxquels il a présenté les programmes du secteur de l’énergie avec toutes les facilités et les garanties qui leur seront offertes pour investir dans le domaine.
    Sachant que l'électricité est produite en Algérie exclusivement à partir du gaz naturel, le pays pourra, grâce à la diversification énergétique, économiser 300 milliards de m3 de gaz naturel d'ici à 2030, des ressources qui seront alors utilisées dans des industries de transformation, a affirmé le ministre.
    Dans ce contexte, un appel d'offres international, le cinquième du genre, sera lancé pour la sélection des investisseurs intéressés par l'exploration et la production d'hydrocarbures, a aussi fait savoir M. Khebri.
    Quant à la politique gazière du pays, elle se focalise, à son tour, sur l'augmentation de la production et la préservation des parts de marché des exportations algériennes sur le marché mondial, sur fond d'abondance sans égal de l'offre, a-t-il observé.
    Salima Ettouahria

    ..............

  • #2
    tôt ou tard..

    bref la proba pour qu'il se trompe est nulle... sachant que le pétrole est au plus bas..


    un vrai normand quoi !

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    • #3
      ce n'est pas le plus important.
      Si j'ai posté le topic, c'est pour la foule de données sur les énergies projetées en Algérie.

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      • #4
        tôt ou tard..

        bref la proba pour qu'il se trompe est nulle... sachant que le pétrole est au plus bas..


        un vrai normand quoi !

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        • #5
          bachi c vrai qu'il donne des chiffres..

          l'aval pétrole est bloqué depuis ta'mim el mahrouqate..
          il parle vaguement de ça, mais j'ai pas tout compris.

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