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Le libertarisme
Théorie des droits et de la justice individuelle fondée sur une conception radicale de la liberté individuelle, le libertarisme vise l’élimination maximale de l’État dans la distribution des richesses. L’État est réduit à des fonctions régaliennes de protection des droits fondamentaux (intégrité, liberté et propriété). Selon Robert Nozick, figure historique du libertarisme américain, l’idée de redistribution par l’impôt viole le droit absolu des individus à la propriété.
Références : Robert Nozick (1938-2002), Anarchie, État et Utopie. Jan Narveson (1936-), The Libertarian Idea. Michael Otuka (1964-), Libertarianism without inequality (pour un libertarisme de gauche).
Le néoconservatisme
Idéologie politique de droite reposant sur le rejet du social-libéralisme et de la nouvelle gauche (new left) des années 1960. Harvey Mansfield et Irving Kristol en sont considérés comme les théoriciens majeurs. Le courant se caractérise également par un rejet du relativisme culturel. C’est à ce titre que nombreux commentateurs américains l’affilient à Léo Strauss, philosophe allemand émigré au États-Unis et professeur à l’université
de Chicago.
Références : Irving Kristol, (1920-), Neoconservatism : The Autobiography of an Idea. Léo Strauss, (1899-1973), De la tyrannie. Allan Bloom, (1931-1992), L’Âme désœuvrée. Harvey Mansfield (1932-), Le Prince apprivoisé.
Le libéralisme
Également qualifié d’égalitarisme libéral, ce courant a été théorisé par John Rawls, figure du renouveau de la philosophie politique académique dans la seconde moitié du XXe siècle. Il se fonde sur la recherche de principes de justice distributive dans un contexte capitaliste. Il aspire à une réconciliation des idéaux de liberté et d’égalité.
Références : John Rawls (1921-2002), Théorie de la justice. Ronald Dworkin (1931-), Une question de principe. Michael Sandel (1953-), Le Libéralisme et les limites de la justice.
L’individualisme
Mouvement intellectuel et culturel initié au XVIIIe siècle par les écrivains Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson. Sa composante politique repose sur la tension entre l’idéal démocratique de souveraineté populaire et la primauté morale de l’individu. L’ouvrage fameux de Henry David Thoreau, La Désobéissance civile, remet en cause la légitimité démocratique lorsqu’elle contredit les choix et l’intégrité individuels.
Références : Henry David Thoreau (1817-1862), La Désobéissance civile. Ralph Waldo Emerson (1803-1882), Self-Reliance. Ayn Rand (1905-1982), La Source vive.
Le républicanisme
Courant de pensée politique considéré comme l’un des socles de la modernité, il a animé les penseurs de l’Amérique depuis les Pères fondateurs et continue encore aujourd’hui à faire l’objet d’études poussées en histoire des idées et en philosophie politique. C’est à la fois un mode de gouvernance politique qui s’appuie sur la souveraineté du peuple, et un système de droits et de valeurs fondé sur les libertés inaliénables des citoyens.
Références : Gordon Wood (1933-), La Création de la République américaine, 1776-1787. Bernard Bailyn (1922-), The Ideological Origins of the American Revolution. Philip Pettit (1945-), Républicanisme. Une théorie de la liberté et du gouvernement.
Fédéralisme et antifédéralisme
Débat fondateur de la pensée politique américaine, il oppose les fédéralistes (Alexander Hamilton, John Jay et James Madison) qui défendent l’adoption d’un grand État fédéral, aux républicains démocrates autour de Thomas Jefferson qui défendent un système de petites démocraties égalitaires dotées chacune d’un pouvoir considérable. Leur opposition a donné lieu au système bipartisan américain entre le parti démocrate (hamiltonien) et le parti républicain (jeffersonnien).
Référence : Alexander Hamilton (1757-1804), John Jay (1745-1829) et James Madison (1751-1836), Le Fédéraliste.
Philos Mag
Théorie des droits et de la justice individuelle fondée sur une conception radicale de la liberté individuelle, le libertarisme vise l’élimination maximale de l’État dans la distribution des richesses. L’État est réduit à des fonctions régaliennes de protection des droits fondamentaux (intégrité, liberté et propriété). Selon Robert Nozick, figure historique du libertarisme américain, l’idée de redistribution par l’impôt viole le droit absolu des individus à la propriété.
Références : Robert Nozick (1938-2002), Anarchie, État et Utopie. Jan Narveson (1936-), The Libertarian Idea. Michael Otuka (1964-), Libertarianism without inequality (pour un libertarisme de gauche).
Le néoconservatisme
Idéologie politique de droite reposant sur le rejet du social-libéralisme et de la nouvelle gauche (new left) des années 1960. Harvey Mansfield et Irving Kristol en sont considérés comme les théoriciens majeurs. Le courant se caractérise également par un rejet du relativisme culturel. C’est à ce titre que nombreux commentateurs américains l’affilient à Léo Strauss, philosophe allemand émigré au États-Unis et professeur à l’université
de Chicago.
Références : Irving Kristol, (1920-), Neoconservatism : The Autobiography of an Idea. Léo Strauss, (1899-1973), De la tyrannie. Allan Bloom, (1931-1992), L’Âme désœuvrée. Harvey Mansfield (1932-), Le Prince apprivoisé.
Le libéralisme
Également qualifié d’égalitarisme libéral, ce courant a été théorisé par John Rawls, figure du renouveau de la philosophie politique académique dans la seconde moitié du XXe siècle. Il se fonde sur la recherche de principes de justice distributive dans un contexte capitaliste. Il aspire à une réconciliation des idéaux de liberté et d’égalité.
Références : John Rawls (1921-2002), Théorie de la justice. Ronald Dworkin (1931-), Une question de principe. Michael Sandel (1953-), Le Libéralisme et les limites de la justice.
L’individualisme
Mouvement intellectuel et culturel initié au XVIIIe siècle par les écrivains Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson. Sa composante politique repose sur la tension entre l’idéal démocratique de souveraineté populaire et la primauté morale de l’individu. L’ouvrage fameux de Henry David Thoreau, La Désobéissance civile, remet en cause la légitimité démocratique lorsqu’elle contredit les choix et l’intégrité individuels.
Références : Henry David Thoreau (1817-1862), La Désobéissance civile. Ralph Waldo Emerson (1803-1882), Self-Reliance. Ayn Rand (1905-1982), La Source vive.
Le républicanisme
Courant de pensée politique considéré comme l’un des socles de la modernité, il a animé les penseurs de l’Amérique depuis les Pères fondateurs et continue encore aujourd’hui à faire l’objet d’études poussées en histoire des idées et en philosophie politique. C’est à la fois un mode de gouvernance politique qui s’appuie sur la souveraineté du peuple, et un système de droits et de valeurs fondé sur les libertés inaliénables des citoyens.
Références : Gordon Wood (1933-), La Création de la République américaine, 1776-1787. Bernard Bailyn (1922-), The Ideological Origins of the American Revolution. Philip Pettit (1945-), Républicanisme. Une théorie de la liberté et du gouvernement.
Fédéralisme et antifédéralisme
Débat fondateur de la pensée politique américaine, il oppose les fédéralistes (Alexander Hamilton, John Jay et James Madison) qui défendent l’adoption d’un grand État fédéral, aux républicains démocrates autour de Thomas Jefferson qui défendent un système de petites démocraties égalitaires dotées chacune d’un pouvoir considérable. Leur opposition a donné lieu au système bipartisan américain entre le parti démocrate (hamiltonien) et le parti républicain (jeffersonnien).
Référence : Alexander Hamilton (1757-1804), John Jay (1745-1829) et James Madison (1751-1836), Le Fédéraliste.
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