Agence Ecofin) - En pleine crise entre le Maroc et l’Union européenne suite à la suspension de toutes ses relations avec les institutions européennes, par le royaume chérifien, Rabat reçoit le soutien de Berlin dans sa procédure d’appel de la décision qui a mis le feu aux poudres. "L'Allemagne soutiendra la position marocaine dans la procédure d'appel contre le jugement de première instance sur l'accord agricole", a déclaré, hier, Thomas de Maizière (photo) le ministre fédéral de l’intérieur de l’Allemagne dont les propos ont été repris par Médias 24.
L’officiel qui s’exprimait, suite à une rencontre avec son pendant marocain Mohamed Hassad, épouse ainsi la position de plusieurs responsables européens qui avaient, dès l’annonce du jugement de la cour européenne de justice, apporté leur appui au Maroc. «L'Allemagne nous a fait part de son soutien total au Maroc, dans la défense de ses intérêts auprès de l'Union européenne, et va probablement se porter partie prenante dans la procédure d'appel qui est actuellement lancée auprès du Tribunal européen», a déclaré M. Hassad.
Il reste à savoir si cette nouvelle sera suffisante pour infléchir la position de Rabat et apporter un dénouement à la crise. Pour rappel, cette crise a pour origine la suspension d’un accord agricole, entre le royaume et les 28, par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui estime que les intérêts du Sahara occidental, qui était inclus dans cet accord, n’étaient pas pris en compte.
Cette décision est intervenue suite à une plainte du front Polisario (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro) qui a des revendications sur la région.
L’officiel qui s’exprimait, suite à une rencontre avec son pendant marocain Mohamed Hassad, épouse ainsi la position de plusieurs responsables européens qui avaient, dès l’annonce du jugement de la cour européenne de justice, apporté leur appui au Maroc. «L'Allemagne nous a fait part de son soutien total au Maroc, dans la défense de ses intérêts auprès de l'Union européenne, et va probablement se porter partie prenante dans la procédure d'appel qui est actuellement lancée auprès du Tribunal européen», a déclaré M. Hassad.
Il reste à savoir si cette nouvelle sera suffisante pour infléchir la position de Rabat et apporter un dénouement à la crise. Pour rappel, cette crise a pour origine la suspension d’un accord agricole, entre le royaume et les 28, par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui estime que les intérêts du Sahara occidental, qui était inclus dans cet accord, n’étaient pas pris en compte.
Cette décision est intervenue suite à une plainte du front Polisario (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro) qui a des revendications sur la région.
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