N° 8 – Mars 2016
Par Baladi
« Ils veulent détruire la maison de Muhannad pour tuer notre détermination, notre force et notre persévérance à vouloir libérer notre pays, si Dieu le veut. Mais "ils peuvent toujours courir", nous continuerons notre résistance jusqu’à la disparition de l’occupation, non seulement de 67 mais aussi de 48. Je n’abandonne pas ma ville Yafa, je n’abandonne aucun grain de son sol. Si Dieu le veut, avec la destruction de la maison de Muhannad, c’est tout Israël qui sera détruit. » (La mère de Muhannad Halabi, martyr tombé début octobre, dont l’opération à Bab al-Amoud a déclenché l’Intifada al-Quds).
Depuis le mois d’octobre 2015, les opérations de la résistance palestinienne se poursuivent, plongeant l’entité sioniste dans la crise : la fuite en avant de ses dirigeants politiques, la crainte de sa direction militaire de l’extension du mouvement de la révolte, l’alignement de plus en plus marqué de sa population vers l’extrémisme terroriste, des lois à profusion pour enfermer les juifs dans leurs propres ghettos, une crise économique que les dons américains et autres ne pourront combler, sauf dans la militarisation poussée de la société coloniale. Ce sont les résultats de l’Intifada al-Quds, jusqu’à présent, sur l’entité sioniste.
189 martyrs palestiniens depuis le début d’octobre 2015, ont été froidement exécutés par les envahisseurs sionistes, aux barrages, dans les manifestations et lors des affrontements, sur le chemin de l’école ou lors des actes de résistance. Les exécutions, arrestations, démolitions des maisons, les chantages divers et l’étouffement de la population palestinienne que les sionistes appliquent dans la Palestine occupée ne font que creuser le fossé entre Palestiniens et occupants, faisant reculer toute possibilité de « règlement » et de négociations. Ce qui plonge l’Autorité palestinienne dans une crise insurmontable, malgré les efforts de la France, des USA et de l’entité sioniste, chacune à sa manière, pour la maintenir, coûte que coûte. L’assassinat par le Mossad sioniste, aidé par les autorités bulgares, du militant Omar Nayef, qui s’était réfugié à l’ambassade de l’Autorité palestinienne, démontre une fois de plus l’inutilité d’une Autorité devenue ou conçue comme la marionnette de la communauté internationale contre son propre peuple.
Ce qui rendra difficiles toutes les tentatives de réconciliation inter-palestiniennes, qu’elles soient chapeautées par les régimes arabes ou turc, ces derniers flirtant sans ambiguité aucune avec l’ennemi sioniste. L’ouverture de ces régimes en direction de l’entité sioniste due à leurs crises internes et à la situation régionale et internationale, alors que le peuple palestinien subit la féroce répression sioniste, est cependant contrebalancée par des gestes symboliques (le célèbre normalisateur Akkacha frappé en plein parlement égyptien par une chaussure lancée par un député intègre) de refus de la normalisation, et par de nombreuses initiatives des masses arabes en soutien à la lutte palestinienne. Le fait que des journalistes normalisateurs avec l’entité sioniste aient refusé de rendre leurs noms publics lors de leur rencontre avec Netanyahu indique que la normalisation des relations avec l’entité sioniste est encore considérée comme un crime par la majorité des peuples arabes, malgré les apparences et les cris de victoire des sionistes.
Par Baladi
« Ils veulent détruire la maison de Muhannad pour tuer notre détermination, notre force et notre persévérance à vouloir libérer notre pays, si Dieu le veut. Mais "ils peuvent toujours courir", nous continuerons notre résistance jusqu’à la disparition de l’occupation, non seulement de 67 mais aussi de 48. Je n’abandonne pas ma ville Yafa, je n’abandonne aucun grain de son sol. Si Dieu le veut, avec la destruction de la maison de Muhannad, c’est tout Israël qui sera détruit. » (La mère de Muhannad Halabi, martyr tombé début octobre, dont l’opération à Bab al-Amoud a déclenché l’Intifada al-Quds).
Depuis le mois d’octobre 2015, les opérations de la résistance palestinienne se poursuivent, plongeant l’entité sioniste dans la crise : la fuite en avant de ses dirigeants politiques, la crainte de sa direction militaire de l’extension du mouvement de la révolte, l’alignement de plus en plus marqué de sa population vers l’extrémisme terroriste, des lois à profusion pour enfermer les juifs dans leurs propres ghettos, une crise économique que les dons américains et autres ne pourront combler, sauf dans la militarisation poussée de la société coloniale. Ce sont les résultats de l’Intifada al-Quds, jusqu’à présent, sur l’entité sioniste.
189 martyrs palestiniens depuis le début d’octobre 2015, ont été froidement exécutés par les envahisseurs sionistes, aux barrages, dans les manifestations et lors des affrontements, sur le chemin de l’école ou lors des actes de résistance. Les exécutions, arrestations, démolitions des maisons, les chantages divers et l’étouffement de la population palestinienne que les sionistes appliquent dans la Palestine occupée ne font que creuser le fossé entre Palestiniens et occupants, faisant reculer toute possibilité de « règlement » et de négociations. Ce qui plonge l’Autorité palestinienne dans une crise insurmontable, malgré les efforts de la France, des USA et de l’entité sioniste, chacune à sa manière, pour la maintenir, coûte que coûte. L’assassinat par le Mossad sioniste, aidé par les autorités bulgares, du militant Omar Nayef, qui s’était réfugié à l’ambassade de l’Autorité palestinienne, démontre une fois de plus l’inutilité d’une Autorité devenue ou conçue comme la marionnette de la communauté internationale contre son propre peuple.
Ce qui rendra difficiles toutes les tentatives de réconciliation inter-palestiniennes, qu’elles soient chapeautées par les régimes arabes ou turc, ces derniers flirtant sans ambiguité aucune avec l’ennemi sioniste. L’ouverture de ces régimes en direction de l’entité sioniste due à leurs crises internes et à la situation régionale et internationale, alors que le peuple palestinien subit la féroce répression sioniste, est cependant contrebalancée par des gestes symboliques (le célèbre normalisateur Akkacha frappé en plein parlement égyptien par une chaussure lancée par un député intègre) de refus de la normalisation, et par de nombreuses initiatives des masses arabes en soutien à la lutte palestinienne. Le fait que des journalistes normalisateurs avec l’entité sioniste aient refusé de rendre leurs noms publics lors de leur rencontre avec Netanyahu indique que la normalisation des relations avec l’entité sioniste est encore considérée comme un crime par la majorité des peuples arabes, malgré les apparences et les cris de victoire des sionistes.
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