(Agence Ecofin) - Le directeur du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique, Ricardo Velloso, a estimé, le 3 mars, que les pays producteurs de pétrole auront du mal à se financer sur le marché international de la dette en raison de la chute drastique des prix de brut. «Dans le contexte actuel, il sera difficile pour tous les pays exportateurs de pétrole d’emprunter de l'argent sur le marché international», a souligné M. Velloso lors d'une visite en Angola.
Plusieurs pays africains producteurs de brut, dont le Nigeria, la RD Congo et le Ghana, ont annoncé ces derniers temps leur intention d’émettre des eurobonds en 2016.
Le FMI avait estimé le 3 février dernier que le plongeon des prix du pétrole sur le marché international rend inévitables des ajustements budgétaires chez les pays d'Afrique subsaharienne dont les économies sont largement dépendantes des exportations de brut. Environ trois semaines plus tard, l’institution a annoncé, dans une note de conjoncture spéciale, qu’il envisage de mettre en place un «filet de sécurité» («safety net») qui permettrait d'aider les pays exportateurs de matières premières mis à mal par la chute des cours, évoquant «de nouveaux mécanismes financiers» à cet effet.
Les prix de brut ont décroché de près de 70% depuis juin 2014, privant plusieurs pays africains d’importantes ressources budgétaires. Le manque à gagner est tellement élevé que le Nigeria et l’Angola, qui sont respectivement le premier et le deuxième producteur de brut en Afrique, négocient actuellement des programmes d’aide avec la Banque mondiale pour tenter de couvrir leurs déficits budgétaires.
Plusieurs pays africains producteurs de brut, dont le Nigeria, la RD Congo et le Ghana, ont annoncé ces derniers temps leur intention d’émettre des eurobonds en 2016.
Le FMI avait estimé le 3 février dernier que le plongeon des prix du pétrole sur le marché international rend inévitables des ajustements budgétaires chez les pays d'Afrique subsaharienne dont les économies sont largement dépendantes des exportations de brut. Environ trois semaines plus tard, l’institution a annoncé, dans une note de conjoncture spéciale, qu’il envisage de mettre en place un «filet de sécurité» («safety net») qui permettrait d'aider les pays exportateurs de matières premières mis à mal par la chute des cours, évoquant «de nouveaux mécanismes financiers» à cet effet.
Les prix de brut ont décroché de près de 70% depuis juin 2014, privant plusieurs pays africains d’importantes ressources budgétaires. Le manque à gagner est tellement élevé que le Nigeria et l’Angola, qui sont respectivement le premier et le deuxième producteur de brut en Afrique, négocient actuellement des programmes d’aide avec la Banque mondiale pour tenter de couvrir leurs déficits budgétaires.
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