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Aujourd’hui le secrétaire général de l’OTAN a affirmé que le Maroc avait rejoint la Plateforme des opérations de l’organisation atlantique. Ce qui permettra aux FAR de mener des interventions aux côtés des autres forces de l’OTAN. Une intervention en Libye est-elle en ligne de mire ?
Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN s’est félicité, il y a quelques heures, que le Maroc ait rejoint la Plateforme des opérations de l’alliance atlantique. Ce qui permettra, a-t-il expliqué dans un message, à des unités des forces armées royales de participer à des missions aux côtés des troupes de l’OTAN à l'étranger. Les autres pays de l’Afrique du nord cités par Stoltenberg (à savoir l’Egypte, la Tunisie et la Mauritanie) n’ont pas encore atteint ce niveau de coopération avec l’organisation militaire.
Les propos du secrétaire général de l’OTAN annoncent-ils un engagement des FAR en Libye ? Une option possible malgré les déclarations de circonstances du ministre des Affaires étrangères.
Le chef du BCIJ pour l’élimination de Daesh en Libye
Le 26 février, Salaheddine Mezouar à l’occasion d’un point de presse à Rabat avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, s’était dit opposé à une opération militaire dans ce pays sans l’approbation du gouvernement d’union de Fayez Al Sarraj. Un feu vert qui ne serait plus qu’une question de jours, affirme aujourd’hui la presse italienne qui évoque l’imminence d’une participation des forces spéciales de Rome en Libye. Des unités françaises, américaines et britanniques sont déjà déployées sur place.
Mais que pensent les services des renseignements marocains de la menace de plus en plus pesante de l’antenne libyenne de Daesh sur la stabilité du royaume et sur celle de l’ensemble du Maghreb ? Le 24 février sur 2M, Abdelhaq El Khayam, le chef du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), a mis en garde contre l’expansion des jihadistes de l’ «Etat islamique » en Libye. Le chef du BCIJ s’est même dit favorable à l’élimination de Daesh. Sans le recours à la force, la surveillance et le contrôle des combattants extrémistes se trouvant en Libye serait difficile, a-t-il argumenté.
Le 18 février, l'OTAN a envoyé son secrétaire général délégué, Alexander Vershbow, à Rabat. La Libye était au cœur des discussions qu’il a eu séparément avec l’inspecteur général des FAR et le commandant la zone sud, Bouchaïb Aroub, ainsi que le ministre délégué chargé de l'Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi
Médias ma
Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN s’est félicité, il y a quelques heures, que le Maroc ait rejoint la Plateforme des opérations de l’alliance atlantique. Ce qui permettra, a-t-il expliqué dans un message, à des unités des forces armées royales de participer à des missions aux côtés des troupes de l’OTAN à l'étranger. Les autres pays de l’Afrique du nord cités par Stoltenberg (à savoir l’Egypte, la Tunisie et la Mauritanie) n’ont pas encore atteint ce niveau de coopération avec l’organisation militaire.
Les propos du secrétaire général de l’OTAN annoncent-ils un engagement des FAR en Libye ? Une option possible malgré les déclarations de circonstances du ministre des Affaires étrangères.
Le chef du BCIJ pour l’élimination de Daesh en Libye
Le 26 février, Salaheddine Mezouar à l’occasion d’un point de presse à Rabat avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, s’était dit opposé à une opération militaire dans ce pays sans l’approbation du gouvernement d’union de Fayez Al Sarraj. Un feu vert qui ne serait plus qu’une question de jours, affirme aujourd’hui la presse italienne qui évoque l’imminence d’une participation des forces spéciales de Rome en Libye. Des unités françaises, américaines et britanniques sont déjà déployées sur place.
Mais que pensent les services des renseignements marocains de la menace de plus en plus pesante de l’antenne libyenne de Daesh sur la stabilité du royaume et sur celle de l’ensemble du Maghreb ? Le 24 février sur 2M, Abdelhaq El Khayam, le chef du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), a mis en garde contre l’expansion des jihadistes de l’ «Etat islamique » en Libye. Le chef du BCIJ s’est même dit favorable à l’élimination de Daesh. Sans le recours à la force, la surveillance et le contrôle des combattants extrémistes se trouvant en Libye serait difficile, a-t-il argumenté.
Le 18 février, l'OTAN a envoyé son secrétaire général délégué, Alexander Vershbow, à Rabat. La Libye était au cœur des discussions qu’il a eu séparément avec l’inspecteur général des FAR et le commandant la zone sud, Bouchaïb Aroub, ainsi que le ministre délégué chargé de l'Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi
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