Un Premier ministre d’une puissance étrangère ne devrait pas venir fouiller dans le linge sale ou propre d’un pays en voie de développement et qui est en train de constituer son État national. Ni farfouiller dans les arrières boutiques de son conscient et de son inconscient collectifs. Votre rôle, Monsieur le Premier ministre, est de permettre au peuple français de vivre dans la dignité, la prospérité et la sécurité – ce que vous avez complètement raté ! – et non pas de faire l’éloge dithyrambique et délirant d’un écrivain algérien qui a tout à coup la grosse tête, jusqu’à renier tout ce qui fait son algérianité et se renier lui-même.
Parce que cette personne a dit tellement d’insanités et de bêtises que 19 spécialistes français – ceux-là, vous ne pourrez jamais les déchoir de leur nationalité ! – de l’Islam et de sa civilisation et de la langue arabe et de son génie ont été obligés de rédiger une pétition démontrant scientifiquement que les analyses de cette personne tiennent du délire, de l’ignorance et de la haine de soi (Il souffre, dirait Frantz Fanon, du complexe du colonisé !) et peut-être qu’il a une très mauvaise conscience de la période où il était un islamiste
fanatique.
Lorsque l’Algérie traversait son enfer islamiste, vous étiez content vous et certains de vos camarades du Parti socialiste de son malheur ; et en particulier François Mitterrand, le chef de ce parti, qui a été un ignoble colonialiste et qui a fait guillotiner plusieurs de nos camarades musulmans, juifs et chrétiens.
Le PS et depuis ses origines SFIO a toujours été un parti ultra-colonialiste et je ne vous dis pas qui est Guy Mollet, ni qui est André Lacoste, ni qui est Jacques Soustelle. Pas la peine ! Car vous étiez un de leur fervent admirateur.
Avec votre propension à la guerre – vous voulez toujours aller casser du Syrien, non ? -, à la violence, à la haine et à l’incompétence brouillonne qui a mené le peuple français que nous aimons et que nous respectons à la mauvaise passe dans laquelle vous l’avez fourré sur tous les plans : le chômage, la pauvreté, le déclin de son prestige universel, le terrorisme que vous avez nourri avec vôtre incompréhension totale, la censure que vous imposez à la crème des intellectuels français courageux, tels Emmanuel Todd, Régis Debré, Michel Onfray et autres Colon, Baumann qui ont disparu de vos journaux et de vos chaînes de télévision, parce qu’ils ne pensent pas comme vous !
Sans oublier ce pauvre Dieudonné que vous persécutez parce qu’il fait son travail de … clown. Par contre vos amis, tels B.H. Lévy ou Finkelkruat ou Gluksmann, ceux-là tiennent le haut du pavé médiatique, sans aucune vergogne. C’est en vous comportant hystériquement, comme vous l’avez fait dans cet article paru le mercredi 2 mars concernant cet écrivain algérien que vous faites mal à la France, que vous la dégradez et que vous la mettez en danger.
Lors de votre visite à Alger en 2015, vous aviez dit que vous l’aviez échappé belle en rentrant sain et sauf dans votre pays. J’espère que vous n’auriez pas le même sentiment après la lecture de cet article.
Rachid Boudjedra, écrivain.
Parce que cette personne a dit tellement d’insanités et de bêtises que 19 spécialistes français – ceux-là, vous ne pourrez jamais les déchoir de leur nationalité ! – de l’Islam et de sa civilisation et de la langue arabe et de son génie ont été obligés de rédiger une pétition démontrant scientifiquement que les analyses de cette personne tiennent du délire, de l’ignorance et de la haine de soi (Il souffre, dirait Frantz Fanon, du complexe du colonisé !) et peut-être qu’il a une très mauvaise conscience de la période où il était un islamiste
fanatique.
Lorsque l’Algérie traversait son enfer islamiste, vous étiez content vous et certains de vos camarades du Parti socialiste de son malheur ; et en particulier François Mitterrand, le chef de ce parti, qui a été un ignoble colonialiste et qui a fait guillotiner plusieurs de nos camarades musulmans, juifs et chrétiens.
Le PS et depuis ses origines SFIO a toujours été un parti ultra-colonialiste et je ne vous dis pas qui est Guy Mollet, ni qui est André Lacoste, ni qui est Jacques Soustelle. Pas la peine ! Car vous étiez un de leur fervent admirateur.
Avec votre propension à la guerre – vous voulez toujours aller casser du Syrien, non ? -, à la violence, à la haine et à l’incompétence brouillonne qui a mené le peuple français que nous aimons et que nous respectons à la mauvaise passe dans laquelle vous l’avez fourré sur tous les plans : le chômage, la pauvreté, le déclin de son prestige universel, le terrorisme que vous avez nourri avec vôtre incompréhension totale, la censure que vous imposez à la crème des intellectuels français courageux, tels Emmanuel Todd, Régis Debré, Michel Onfray et autres Colon, Baumann qui ont disparu de vos journaux et de vos chaînes de télévision, parce qu’ils ne pensent pas comme vous !
Sans oublier ce pauvre Dieudonné que vous persécutez parce qu’il fait son travail de … clown. Par contre vos amis, tels B.H. Lévy ou Finkelkruat ou Gluksmann, ceux-là tiennent le haut du pavé médiatique, sans aucune vergogne. C’est en vous comportant hystériquement, comme vous l’avez fait dans cet article paru le mercredi 2 mars concernant cet écrivain algérien que vous faites mal à la France, que vous la dégradez et que vous la mettez en danger.
Lors de votre visite à Alger en 2015, vous aviez dit que vous l’aviez échappé belle en rentrant sain et sauf dans votre pays. J’espère que vous n’auriez pas le même sentiment après la lecture de cet article.
Rachid Boudjedra, écrivain.
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