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Tunisie : des jihadistes mènent une attaque d'ampleur à Ben Guerdane

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  • Tunisie : des jihadistes mènent une attaque d'ampleur à Ben Guerdane

    Au moins 28 jihadistes, 10 membres des forces de l'ordre et sept civils tunisiens ont été tués lundi à la suite d'attaques jihadistes coordonnées à Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye.

    L'armée et la police de Tunisie ont été la cible des jihadistes, lundi 7 mars. À l'aube, un commando a attaqué simultanément les postes de la Garde nationale et de la police ainsi que la caserne militaire de Ben Guerdane, dans le sud-est tunisien. Le bilan provisoire fait état de 28 djihadistes tués, ainsi que six gendarmes, deux policiers, un douanier et un soldat, selon les ministères de l'Intérieur et de la Défense. Sept civils ont également trouvé la mort. Aucune revendication n'a été formulée jusqu'à présent.

    QUE S'EST IL PASSÉ À BEN GUERDANE ?
    "Il s'agit du premier attentat d'une telle ampleur en milieu urbain avec, dans un premier temps, des attaques ciblées suivies par des assauts simultanés contre des bâtiments des forces de l'ordre", précise sur France 24 Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes. "D'après des sources locales, l'attaque a été perpétrée par des jihadistes de l'organisation de l'État islmique qui ont été aidés par des habitants de la ville pour s'infiltrer dans des maisons afin d'abattre des militaires tunisiens. Ils ont ensuite lancé des assauts coordonnés contre les bâtiments de la sécurité." Un des officiers, le plus haut gradé de l'antiterrorisme de Ben Guerdane, a été tué.

    Cette complicité locale a été possible grâce au nombre considérable de jihadistes originaires de Ben Guerdane, qui ont fait jouer leurs réseaux. Les islamistes ont toujours beaucoup recruté dans cette ville proche de la frontière libyenne. "Déjà en 2004, le chef terroriste islamiste Abou Moussab Al-Zarqaoui citait la ville de Ben Guerdane comme vivier de jihadistes", poursuit Wassim Nasr.

    "Attaque prévisible"

    Selon le spécialiste des mouvements jihadistes, cette attaque était aussi "prévisble" si l'on tient compte de l'assaut de la semaine dernière dans les faubourgs de Ben Guerdane. Mercredi dernier, cinq jihadistes venus de Libye et retranchés dans une maison ont été tués lors d'une opération menée par des unités de l'armée, de la Garde nationale (gendarmerie) et de la police de la ville. Un civil avait également été tué par une balle perdue, et un commandant blessé à la tête. Au moins quatre des extrémistes étaient de nationalité tunisienne, d'après les autorités.

    Le groupe EI a également mené un coup de force, le 23 février dernier, à Sabratha, en Libye. Environ 200 jihadistes avaient occupé pendant plusieurs heures le centre de la ville, située sur la route côtière reliant Tripoli à la frontière tunisienne.

    Couvre-feu à Ben Guerdane

    Actuellement, des jihadistes sont toujours retranchés dans le quartier Jallal, à environ 4 km du centre de Ben Guerdane. "Des escarmouches sont toujours en cours", selon le spécialiste des mouvements jihadistes, qui précise que l'opération pour sécuriser la ville n'est pas terminée.

    Dans un communiqué succinct, le ministère de l'Intérieur a incité les habitants de la ville à rester chez eux et mis un numéro vert à disposition. Les routes menant à Zarzis et Djerba, plus au nord, ont été fermées, tandis que les autorités tunisiennes ont décidé de décréter un couvre-feu nocturne dans la ville. "Il a été décidé d'imposer à partir d'aujourd'hui (lundi) de 19 h à 5 h du matin un couvre-feu aux personnes et aux véhicules dans la ville de Ben Guerdane", a annoncé le ministère de l'Intérieur.

    Les autorités tunisiennes ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude face au chaos en Libye et ont récemment achevé la construction d'un "système d'obstacles" sur près de la moitié des 500 km de leur frontière commune. Plus de 3 000 Tunisiens sont partis combattre dans les rangs du groupe État islamique et au sein d'autres organisations jihadistes en Syrie et en Irak. Les responsables des services de sécurité tunisiens parlent de plus en plus du retour de ces jihadistes, qui rejoignent des groupes islamistes en Libye et franchissent clandestinement la frontière tunisienne.
    -france 24-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Que veulent -ils ces terros venus de Libye , pénétrer en Tunisie et peut-être par là l'Algérie ?
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      leur seul projet,c'est tuer,tuer et encore tuer tous les apostats que nous sommes. donc facile a deviner ) ils veulent semer le chaos partout .

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      • #4
        Bof ce sont des aventuriers écervelés qui vont droit au mur
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          moi j'y crois pas beaucoup
          comment un groupe de terroristes veut occuper une ville frontaliere de 60 000 habitants renforcer par des militaires et soushaute surveillance.
          et le plus drôle des bâtons contre des klash
          la seule explication y a pas de securité en tunisie

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          • #6
            Aucune sécurité n'est possible contre le terrorisme!
            Le terrorisme a toujours existé et pour l'instant on a rien trouvé pour l'arrêter.
            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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