Abdelfatah Hamadache a été condamné par le tribunal d’Oran à six mois de prison dont trois fermes et 50 000 dinars d’amende pour avoir menacé de mort l'écrivain et journaliste, Kamel Daoud.
Au mois de décembre 2014, l’imam salafiste avait franchi la limite sur Facebook en lançant un appel contre le romancier et chroniqueur qu’il qualifiait alors « d’apostat » et de « sioniste qui insulte le Coran et combat l'islam. »
Ce dernier n’en restait pas là et précisait que « si la charia islamique était appliquée en Algérie, la sanction serait la mort pour apostasie et hérésie. » Dans la foulée, Hamadache harangua la justice locale « à exécuter publiquement Daoud pour sa guerre contre l'Islam. »
Pour rappel, le lauréat 2015 du prix Goncourt pour « Meursault, contre-enquête », avait critiqué le rapport des musulmans à leur religion lors d’une intervention sur une télévision française ; un engagement que l’imam avait dès lors assimilé à « une guerre contre Allah, son prophète, le Coran et les valeurs sacrées de l'islam. »
Cependant, une pétition hostile aux propos de Z.Hamadache (à destination du ministère de la Justice) avait fait grand bruit en Algérie en réunissant plusieurs milliers de signataires.
Devant le tribunal d'Oran, le premier mars dernier, l’imam avait maintenu ses propos. De son côté, l'avocat de Kamel Daoud avait simplement sollicité une amende symbolique à l’encontre d’Hamadache.
Source : Le Point
Au mois de décembre 2014, l’imam salafiste avait franchi la limite sur Facebook en lançant un appel contre le romancier et chroniqueur qu’il qualifiait alors « d’apostat » et de « sioniste qui insulte le Coran et combat l'islam. »
Ce dernier n’en restait pas là et précisait que « si la charia islamique était appliquée en Algérie, la sanction serait la mort pour apostasie et hérésie. » Dans la foulée, Hamadache harangua la justice locale « à exécuter publiquement Daoud pour sa guerre contre l'Islam. »
Pour rappel, le lauréat 2015 du prix Goncourt pour « Meursault, contre-enquête », avait critiqué le rapport des musulmans à leur religion lors d’une intervention sur une télévision française ; un engagement que l’imam avait dès lors assimilé à « une guerre contre Allah, son prophète, le Coran et les valeurs sacrées de l'islam. »
Cependant, une pétition hostile aux propos de Z.Hamadache (à destination du ministère de la Justice) avait fait grand bruit en Algérie en réunissant plusieurs milliers de signataires.
Devant le tribunal d'Oran, le premier mars dernier, l’imam avait maintenu ses propos. De son côté, l'avocat de Kamel Daoud avait simplement sollicité une amende symbolique à l’encontre d’Hamadache.
Source : Le Point
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