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Sonatrach veut en finir avec les importations de carburant

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  • Sonatrach veut en finir avec les importations de carburant

    La réalisation de trois nouvelles raffineries renforceront à moyen terme la capacité de raffinage du pays. Une hausse de 15 millions de tonnes annuellement est prévue vers 2019-2020.

    Sonatrach compte mettre fin aux énormes importations de carburants : 3,5 milliards de dollars bon an mal an. À cet effet, elle a conclu hier un accord avec la firme britannique Amec Forster Wheeler confiant à cette dernière les travaux d’ingénierie de base dits feed de trois nouvelles raffineries situées à Biskra, Tiaret et Hassi-Messaoud d’une capacité de production de 5 millions de tonnes /an chacune de produits pétroliers : essence sans plomb, gasoil, butane et propane, GPL, kérosène, bitume.

    La raffinerie de Biskra produira en plus des lubrifiants. Le contrat d’une valeur de 17 millions d’euros prévoit l’achèvement des travaux en 12 mois.

    Ces études constituent la première étape du projet de réalisation de ces nouvelles installations de raffinage. À l’issue de ces travaux, soit en 2017, seront sélectionnées les entreprises de réalisation des trois raffineries. Il est prévu la réception de ces trois raffineries en 2019-2020.

    “La réalisation de ces raffineries vise en premier lieu à satisfaire la demande nationale en carburants et à réduire ainsi les importations… Cette signature marque la concrétisation des engagements de Sonatrach par la réalisation de son programme de développement de raffinage qui permettra de passer du statut d’importateur à celui d’exportateur”, a déclaré Amine Mazouzi, le P-DG de Sonatrach, lors de la cérémonie de signature du contrat.

    Selon les hauts responsables de Sonatrach, les installations seront très modernes. “On optera pour les techniques et technologies des plus innovantes qui permettront d’optimiser la production de carburants de ces raffineries”, a indiqué Akli Remini, le vice-président aval à Sonatrach.
    Passer du statut d’importateur à celui d’exportateur

    En effet, dans la présentation technique des nouvelles installations, on peut noter que les essences sans plomb produites répondront aux normes européennes Euro V. Il est prévu, en particulier, la réduction du soufre dans le gasoil (ramené à 10 ppm). En un mot, les produits issus de ces raffineries répondront aux normes environnementales en vigueur en Europe selon Sonatrach.

    Dans la foulée, le premier responsable aval de Sonatrach a indiqué qu’outre les trois nouvelles raffineries trois projets pétrochimiques prévus par le plan de développement de Sonatrach 2016-2020 en partenariat avec des compagnies internationales seront également lancés au cours de ce quinquennat.

    Par ailleurs, le P-DG de Sonatrach a annoncé la signature vers la fin du mois de mars du contrat EPC pour la rénovation des satellites sud du champ de Hassi-Messaoud. “Ce projet qui va servir à sécuriser et moderniser nos installations apportera un gain additionnel de 3 000 tonnes/jour de production de brut”, a précisé le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale. Il a également annoncé, ces jours-ci, la visite de travail en Algérie d’une importante délégation d’hommes d’affaires britanniques conduite par l’organisation Energy Industries Council (EIC).

    Elle se rendra à Hassi-Messaoud et rencontrera les responsables production de la région, les partenaires de Sonatrach implantés au Sud ainsi que les managers des filiales de services aux puits et de forage relevant de la compagnie pétrolière nationale, a-t-il ajouté.

    Mais en attendant que ces nouvelles installations de raffinage soient mises en service, on peut se demander si les pouvoirs publics mettront en œuvre les mesures qui permettent d’empêcher le grand gaspillage des carburants enregistré actuellement.

    Une surconsommation qui explique la facture élevée d’importation de carburants. Cette tendance, si elle n’est pas inversée, risque, quitte à le répéter, de freiner les exportations d’hydrocarbures et, partant, de réduire les revenus en devises tirés des ventes à l’extérieur des ressources nationales de pétrole et de gaz.

    K. Remouche
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Il faut en finir en // avec le trafic du carburants aux frontières.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      bledard_for_ever
      Il faut en finir en // avec le trafic du carburants aux frontières.
      ca s'est réduit considérablement les derniers temps. surtout la région ouest.

      raison ? renforcement du verrou sécuritaire oblige.

      mais pour combien de temps ??
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        C'est quand même honteux d'exporter du pétrole et importer du carburant.


        En effet, dans la présentation technique des nouvelles installations, on peut noter que les essences sans plomb produites répondront aux normes européennes Euro V. Il est prévu, en particulier, la réduction du soufre dans le gasoil (ramené à 10 ppm). En un mot, les produits issus de ces raffineries répondront aux normes environnementales en vigueur en Europe selon Sonatrach.
        Et au Maroc aussi.

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        • #5
          Il est plus que temps....

          Et dire qu'il ya des algériens qui se demandaient pourquoi il ont augmenté le prix du carburant alors que l'algerie est un pays producteur de pétrole. La réalité est chocante

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