Entre Alger et Riyad, le fossé diplomatique est abyssal: Faut-il rompre avec les Al Saoud ?
Les dignitaires de la monarchie des Al Saoud ne portent pas l’Algérie dans le cœur. Et pour cause, Alger est si loin de Riyad, géographiquement, mais surtout diplomatiquement. Et c’est tant mieux…
Ce qui, d’évidence, alimente la rancœur et la rancune de ce royaume moyenâgeux qui ne conçoit les autres pays de la sphère arabo-musulmane au mieux que comme des obligés, au pire des sujets.
On comprend mieux l’allergie des Al Saoud à l’autonomie algérienne en matière de politique étrangère. Notamment à l’égard des brûlantes questions qui agitent la géopolitique de cet «ensemble» géographique qui peine à se muer en force capable de mettre en échec les plans stratégiques de division concoctés par les grandes puissances.
La position adoptée par la diplomatie algérienne de rejeter, par principe, l’oukase saoudien de décréter le Hezbollah libanais comme une «organisation terroriste» a accentué un peu plus le fossé qui sépare les doctrines diplomatiques des deux pays. Au royaume de l’intrigue, on vit très mal cette sortie des rangs «arabes» d’un pays comme l’Algérie qui décide, souverainement, que seuls les valeurs de sa Révolution et ses intérêts vitaux doivent structurer sa politique étrangère.
A Riyad, on ne supporte pas non plus qu’un pays arabe ou musulman puisse s’extraire de la «sacro-sainte» règle de l’allégeance selon laquelle, croit-on, il doit s’astreindre à la «norme» diplomatique dictée par les «serviteurs» des Lieux Saints. Vu sous cet angle, l’Algérie a clairement fait échec au roi. Elle ne partage pratiquement rien de ce qui fait aujourd’hui l’alpha et l’oméga des relations internationales a fortiori s’agissant des questions qui touchent directement le monde arabo-musulman.
Les dignitaires de la monarchie des Al Saoud ne portent pas l’Algérie dans le cœur. Et pour cause, Alger est si loin de Riyad, géographiquement, mais surtout diplomatiquement. Et c’est tant mieux…
Ce qui, d’évidence, alimente la rancœur et la rancune de ce royaume moyenâgeux qui ne conçoit les autres pays de la sphère arabo-musulmane au mieux que comme des obligés, au pire des sujets.
On comprend mieux l’allergie des Al Saoud à l’autonomie algérienne en matière de politique étrangère. Notamment à l’égard des brûlantes questions qui agitent la géopolitique de cet «ensemble» géographique qui peine à se muer en force capable de mettre en échec les plans stratégiques de division concoctés par les grandes puissances.
La position adoptée par la diplomatie algérienne de rejeter, par principe, l’oukase saoudien de décréter le Hezbollah libanais comme une «organisation terroriste» a accentué un peu plus le fossé qui sépare les doctrines diplomatiques des deux pays. Au royaume de l’intrigue, on vit très mal cette sortie des rangs «arabes» d’un pays comme l’Algérie qui décide, souverainement, que seuls les valeurs de sa Révolution et ses intérêts vitaux doivent structurer sa politique étrangère.
A Riyad, on ne supporte pas non plus qu’un pays arabe ou musulman puisse s’extraire de la «sacro-sainte» règle de l’allégeance selon laquelle, croit-on, il doit s’astreindre à la «norme» diplomatique dictée par les «serviteurs» des Lieux Saints. Vu sous cet angle, l’Algérie a clairement fait échec au roi. Elle ne partage pratiquement rien de ce qui fait aujourd’hui l’alpha et l’oméga des relations internationales a fortiori s’agissant des questions qui touchent directement le monde arabo-musulman.
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