Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Entre Alger et Riyad, le fossé diplomatique est abyssal: Faut-il rompre avec les Al Saoud ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Entre Alger et Riyad, le fossé diplomatique est abyssal: Faut-il rompre avec les Al Saoud ?

    Entre Alger et Riyad, le fossé diplomatique est abyssal: Faut-il rompre avec les Al Saoud ?
    Les dignitaires de la monarchie des Al Saoud ne portent pas l’Algérie dans le cœur. Et pour cause, Alger est si loin de Riyad, géographiquement, mais surtout diplomatiquement. Et c’est tant mieux…
    Ce qui, d’évidence, alimente la rancœur et la rancune de ce royaume moyenâgeux qui ne conçoit les autres pays de la sphère arabo-musulmane au mieux que comme des obligés, au pire des sujets.
    On comprend mieux l’allergie des Al Saoud à l’autonomie algérienne en matière de politique étrangère. Notamment à l’égard des brûlantes questions qui agitent la géopolitique de cet «ensemble» géographique qui peine à se muer en force capable de mettre en échec les plans stratégiques de division concoctés par les grandes puissances.
    La position adoptée par la diplomatie algérienne de rejeter, par principe, l’oukase saoudien de décréter le Hezbollah libanais comme une «organisation terroriste» a accentué un peu plus le fossé qui sépare les doctrines diplomatiques des deux pays. Au royaume de l’intrigue, on vit très mal cette sortie des rangs «arabes» d’un pays comme l’Algérie qui décide, souverainement, que seuls les valeurs de sa Révolution et ses intérêts vitaux doivent structurer sa politique étrangère.
    A Riyad, on ne supporte pas non plus qu’un pays arabe ou musulman puisse s’extraire de la «sacro-sainte» règle de l’allégeance selon laquelle, croit-on, il doit s’astreindre à la «norme» diplomatique dictée par les «serviteurs» des Lieux Saints. Vu sous cet angle, l’Algérie a clairement fait échec au roi. Elle ne partage pratiquement rien de ce qui fait aujourd’hui l’alpha et l’oméga des relations internationales a fortiori s’agissant des questions qui touchent directement le monde arabo-musulman.

  • #2
    Il y a au moins trois dossiers extrêmement sensibles sur lesquels l’Algérie et l’Arabie saoudite sont aux antipodes. A commencer par la déprime du marché pétrolier qui a gravement impacté les finances publiques algériennes. Les pétromonarchies du Golfe, sous la houlette de l’Arabie saoudite, peuvent en un claquement de doigts faire remonter les cours du brut par une simple révision à la baisse de leur production. Ce geste d’un pays «frère» suffirait au bonheur d’un pays comme l’Algérie qui est rudement mis sous pression d’un baril pas cher. Mieux encore, cet effort des Al Saoud et leurs homologues du Conseil de coopération du Golfe (CCG) n’aurait aucune incidence sur leurs recettes dès lors qu’ils récupéreront la différence avec des prix nettement plus avantageux.
    Une diplomatie autonome
    Mais ce calcul logique entre «frères» ne fait pas partie du logiciel diplomatique de Riyad pour qui la fixation du pétrole est précisément un levier redoutable pour recruter des «obligés». Autrement dit, mettre la souveraineté et les principes de certains pays récalcitrants, à l’image de l’Algérie, de l’Irak et du Liban, dans une posture telle qu’ils seront contraints de céder. C’est un peu cette stratégie de l’usure que l’Arabie saoudite et ses sœurs mettent en pratique au sein du cartel de l’Opep en bloquant toute décision de réduction de production malgré le lobbying de l’Algérie et du Venezuela.
    Il est tout de même bizarre qu’un pays vivant de la rente pétrolière refuse d’agir pour booster les prix… Mais la géopolitique du pétrole a ses raisons que la raison elle-même n’en a pas. Ce hara-kiri saoudien est un mal utile pour une monarchie qui a une autre bataille de survie à mener. Celle contre «l’ogre» chiite iranien. Riyad développe ces derniers mois, en effet, une véritable machine de propagande contre Téhéran. Au prétexte d’exporter le chiisme dans les pays arabe – où ce rite existe y compris au royaume des Al Saoud – Riyad redouble de férocité au point d’insupporter une quelconque relation avec l’Iran.
    C’est le deuxième grief que retient ce royaume contre l’Algérie qui entretient des relations normales avec le pays de Hassan Rohani. Les Saoudiens digèrent mal que notre pays ait soutenu le programme nucléaire pacifique iranien qui a fini d’ailleurs par aboutir à un accord avec les grandes puissances. L’Iran chiite, c’est un peu le chat noir des Al Saoud. Et une fois de plus, l’Algérie est dans le «mauvais» côté, selon Riyad. Ce constat s’est vérifié quand la diplomatie algérienne a refusé, il y a une année, et à juste titre, de se joindre à la fameuse coalition arabe qui détruit le Yémen.
    Non-ingérence à toute épreuve
    Elle a, selon le même principe et avec la même sagacité, pris ses distances vis-à-vis de la coalition dite «islamique» contre le terrorisme lancé il y a quelques mois sous l’étendard saoudien. Last but not least, l’Algérie vient de refuser catégoriquement de classer le Hezbollah libanais comme une «organisation terroriste» pour faire plaisir à Riyad. C’est l’ultime goutte d’eau versée dans l’océan qui sépare l’Algérie de l’Arabie saoudite. Cette position ferme a fait très mal là-bas. Des «douktours» enturbannés et autres experts de l’insulte sont convoqués sur des plateaux télé pour accuser l’Algérie de «trahison».
    La meute wahabite est lâchée contre l’Algérie qu’elle veut mordre à pleines dents. Mais comme un pathétique désaveu diplomatique à ce royaume qui se sert de l’Islam, ses alliés américains viennent de… retirer le Hezbollah de la black-list des organisations terroristes. Ironie du sort, l’Arabie saoudite s’éloigne de l’Iran, de l’Algérie et des Etats-Unis.
    Ils ne peuvent compter que sur le royaume du Maroc et la France qui vient d’auréoler son prince héritier d’une légion d’honneur. D’horreur plutôt pour «services» rendus aux droits de l’homme au Yémen, en Syrie et en Irak. Question à un riyal : que partage l’Algérie avec un régime aussi sulfureux qui a pris en otage la Ligue arabe devenue un «machin», selon la formule inspirée du général de Gaulle en évoquant l’ONU ? Faut-il rompre avec la monarchie des Al Saoud qui a dilapidé le charisme et l’aura du défunt roi Fayçal ?
    Hassan Moali

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir

      Question à un riyal : que partage l’Algérie avec un régime aussi sulfureux qui a pris en otage la Ligue arabe devenue un «machin», selon la formule inspirée du général de Gaulle en évoquant l’ONU ? Faut-il rompre avec la monarchie des Al Saoud qui a dilapidé le charisme et l’aura du défunt roi Fayçal ?
      Je ne pense pas que l’Algérie soit en position de couper les ponts avec un pays aussi important. Ce qu'il faut faire avec ce pays " frère" c'est de cesser de financer les hadjate wa el oumratte qui ne sont rentables que pour les saoudiens, et faire carrément cesser la propagande pour aller tourner autour d'une météorite. Si on veut faire du bien, il y a mille et un malheureux en Algerie, au lieu d'enrichir les riches aidez vos prochains qui sont juste a coté...
      البعره تدل على البعير

      Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

      Commentaire


      • #4
        Lalla moulati.
        Autant tourner de 180 degrés. ....dans le mauvais sens.

        Je ne tiens pas a commenter l'article, du moment qu'on edite l'as comme moyen-ageuse.ce qui est une très grande aberration.
        Dernière modification par boussad, 09 mars 2016, 22h14.

        Commentaire


        • #5
          Ce qu'il faut faire avec ce pays " frère" c'est de cesser de financer les hadjate wa el oumratte qui ne sont rentables que pour les saoudiens, et faire carrément cesser la propagande pour aller tourner autour d'une météorite. Si on veut faire du bien, il y a mille et un malheureux en Algerie, au lieu d'enrichir les riches aidez vos prochains qui sont juste a coté...
          Tout à fait d'accord avec toi.

          Il faut arrêter avec l'hypocrisie et cesser d'aller engraisser ces rois fainéants.

          Il faut couper les ponts sans tarder avec ces daechiens.
          J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

          Commentaire


          • #6
            Une goutte d'eau dans un océan de fidèles musulmans qui accomplissent leur religion.

            Commentaire


            • #7
              -L'Arabie Saoudite peut en un claquement de doigts faire remonter les cours du brut. Ce geste d'un pays frère suffirait au bonheur d'un pays comme l'Algérie qui est mis sous pression.
              -Que fera l'Algérie avec ce bonheur? Elle se pressera à faire le malheur d'un autre pays frère.
              -L'Algérie quand les caisses sont pleines vous méprise,vous em........rde, soutient vos ennemi,mais n'oubliez pas de l'aider quand elle est dans le besoin.

              Commentaire


              • #8
                " -L'Algérie quand les caisses sont pleines vous méprise,vous em........rde, soutient vos ennemi,mais n'oubliez pas de l'aider quand elle est dans le besoin."citation Awtil

                Ce n'est pas le cours du pétrole qui influence le soutien algérien aux légitimes causes que sont celles palestinienne et sahraouie. En effet, le prix du baril fut plus bas dans les années 1990 et cela n'avait pas fait changer la position algérienne envers les justes causes citées ci-dessus.

                Par ailleurs, l'Afrique du Sud ne possède pas de pétrole et pourtant elle soutient la RASD pour venger l'affront marocain qui avait soutenu l'apartheid et ceci sans pétrole non plus, mais que le Maroc trouvait cette cause (apartheid) juste.

                Commentaire


                • #9
                  La position de l'Algérie est très honorable, j'espère qu'ils poursuivent dans ce sens et qu'ils ne se laissent pas intimidés par ces tyrans obscurantistes
                  Ainsi va le monde

                  Commentaire


                  • #10
                    Entre Alger et Riyad, le fossé diplomatique est abyssal: Faut-il rompre avec les Al Saoud ?
                    Sur un autre site et sur la même question, 99% des algériens pensent qu'il faut rompre avec les Saoud (sans oublier les autres monarchies)!
                    Je pense que l'Algérie, selon sa doctrine étrangère, garde toujours un lien même avec les états aussi détestables soient-ils; et je pense personnellement, c'est ce qu'il faut faire.
                    Nous vivons une époque très dangereuse où tous les coups sont permis. Les puissances du moment font une partie de "jeu de go", où les plus faibles vont tout simplement disparaitre ou du moins assujettis (des exemples en pays arabo musulmans). Les peuples sont mal informés ou manipulés. Hélas, ce sont eux qui sont et seront les dindons de la farce.

                    Commentaire


                    • #11
                      Les pays n'ont pas d'amis; ils n'ont que des intérêts. Alger fait bien de rester non alignée, indépendante et ne s'ingérer nulle part.
                      Pour ma part, je considère l'Arabie Séoudite encore plus nocive pour les pays arabes qu'Israel même. Israel nous frappe et nous liquide physiquement, L'Arabie, avec ses légions de chouyoukhs maudits, nous liquide intellectuellement.

                      Commentaire


                      • #12
                        Il suffit que les saouds permettent au prix du baril de revenir autour des 100 dollars pour qu'ils redeviennent fréquentables !!

                        Commentaire


                        • #13
                          Juste une petite question :
                          L'Algérie est amie avec qui ??
                          " Les pays n'ont pas d'amis; ils n'ont que des intérêts "


                          Médites sur cela autrement tu seras très dessus des " amis " de ton royaume.













                          .
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                          Commentaire


                          • #14
                            On joue sur les mots pour ne pas voir la vérité en face, celle qui fait de notre pays une cible aux yeux des Al saoud et ce bien avant les printemps arabes, nous avons étéeévincé de la ligue arabe, rendu sans influence dans la sphèr islamique et affaibli économiquement avec cette politique des prix du baril. Si ça , n'est pas un complot bien ficelé par les Al saoud avec la complicité d'autres pays , je me demande s'il faut encore parler d'ennemis .
                            L'arabie saoudite à pour plan de liquider toute les républiquesarabes encore hostiles à leur hégémonie et surtout celles qui restent solidaires des causes palestiniennes et sahraouie.
                            Les Al saoud ont comme seuls alliés que ceux qui se vendent à eux, la richesse de leur sol les a rendu des koreichis purs et durs , esclavagistes dans l'âme et expansionnistes avec une iidéologie qui fait ses preuves depuis 1400 ans.

                            Que peut on encore faire une fois l'hypocrisie disparue ? Somme nous une nation qui doit se défendre ou continuer à jouer les élèves bien élèves et polis qui ne rendent pas les coups ?
                            Moi je pense qu'il faut se préparer sérieusement à une guerre contre eux et sur tous les plans.

                            Commentaire


                            • #15
                              Parmi les signes de la fin des temps :
                              - Médine rejette ses malfrats puis est détruite
                              - la violation de la Demeure Sacrée et la destruction de la Ka'Ba.
                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X