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Djezzy : un pourrissement intenable

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  • Djezzy : un pourrissement intenable

    L’annonce, ce mercredi 9 mars, du départ de la Directrice générale (DG) de Djezzy, Ghada Gebara n’est pas une surprise. Mais il n’en est pas moins révélateur du pourrissement de la situation de l’opérateur de téléphonie mobile algérien. Les mauvais résultats du groupe n’en sont qu’une conséquence.

    Conflit larvé au sommet de Djezzy

    Depuis quelques années, la gestion interne de l’entreprise tourne au cirque. L’opérateur de téléphonie a consommé son deuxième directeur général en un peu plus d’une année, depuis l’officialisation du rachat de Djezzy par l’État algérien. Dans ces conditions, la justification, somme toute logique, de la baisse des résultats par un retard dans le lancement de la 3G est de moins en moins crédible.
    C’était un secret de polichinelle : les rapports entre le président Vicenzo Nesci et l’ex-DG Ghada Gebara étaient exécrables. Certains vont jusqu’à affirmer que le président mettait des bâtons dans les roues de Gebara. Le « duel » a, sans surprise, tourné à l’avantage de Nesci. Seulement, ces conflits internes pèsent sur les choix stratégiques, la gestion et l’image de l’entreprise.
    Un fait étrange est à relever : lors d’une conférence de presse, deux journalistes ont soulevé les liens du dirigeant de la maison-mère russe Vimplecom avec le sionisme et son soutien à Israël.
    Peu avant la question posée sur Israël, Nesci s’est éclipsé de salle en pleine séance de question-réponse, laissant la DG faire face seule à la polémique.

    Un président au passé contestable


    Vincenzo Nesci était un proche et homme de confiance de l’ancien propriétaire de Djezzy, l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris. Seulement, Sawiris a entamé une procédure d’arbitrage international contre l’État algérien. Au vu de la proximité entre Sawiris et le président de Djezzy, la question du conflit d’intérêt se pose. Serait-il un cheval de Troie de l’égyptien ?
    Par ailleurs, l’homme a présidé la section égyptienne des « Conseillers du commerce extérieur français », un organe de lobbying en faveur des intérêts d’affaires français, avant d’intégrer la structure algérienne. De plus, Nesci fait face à des accusations de favoritisme dans l’attribution de contrats, préparés sur mesure. Dans un entretien à TSA, le directeur de la chaîne de télévision Beur TV, Réda Mehegueni affirme que le service de centre d’appel de Djezzy a fait l’objet d’un « appel d’offres (…) spécialement rédigé pour une entreprise française proche de lui qui a lancé cette activité récemment. »

    Sauver le « soldat » Djezzy


    Dans ces conditions, c’est avant tout la santé de l’opérateur qui pâtit de ces errements et de cette instabilité managériale. Et l’Algérie avec. En effet, l’État a acquis 51% du capital de Djezzy, contre 2,6 milliards de dollars, sonnants et trébuchants. À cela, il faut ajouter le déblocage des dividendes et autres transferts de devise. Montant total de l’opération : 4 milliards de dollars.
    À ce prix, il est primordial de ne pas laisser couler cette entreprise. Il s’agit d’un opérateur stratégique pour le pays, dans le secteur sensible des télécommunications. Seulement, l’Algérie n’a aucun droit de regard sur ce qui se fait au sein de l’entreprise. Plus encore, aucun algérien n’est présent dans le top-management depuis le départ de l’actuel ministre de la Communication, Hamid Grine.
    L’Algérie y laisse donc des plumes : rachetée à un prix très élevé, Djezzy est une entreprise en déclin, sur laquelle les Algériens n’ont pratiquement aucun pouvoir. Au rythme actuel des bénéfices, il faudrait 45 ans pour rentabiliser son investissement ! Même en cas de revente, il serait difficile de trouver un acquéreur fiable et rassurant aux yeux des autorités, surtout pas à un prix permettant de récupérer sa mise de départ. Pour sa part, Vimpelcom a déjà rentabilisé sa dépense.

    source:tsa

  • #2
    Chose est sure.....la corruption est partout en algerie

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    • #3
      Seulement, l’Algérie n’a aucun droit de regard sur ce qui se fait au sein de l’entreprise. Plus encore, aucun algérien n’est présent dans le top-management depuis le départ de l’actuel ministre de la Communication, Hamid Grine.
      Finalement 51% n'est que de la poudre aux yeux, ... 51% sur des dividendes qu'ils percevront peut-être jamais

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