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Saim-Textile met le cap sur l’exportation tous azimuts

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  • Saim-Textile met le cap sur l’exportation tous azimuts

    Le rapport qualité-prix du produit a boosté la demande aussi bien locale qu’étrangère : «Avec environ 100 travailleurs, l’actuelle usine produit annuellement 300 000 couvertures», souligne le patron de Saim-Textile.


    Marque déposée depuis 2007, la couverture «Peau de vache» fabriquée par Saim-Textile, entreprise privée basée à Bordj Bou Arréridj, met le cap sur l’exportation. Produite avec du fil acrylique noble et antiallergique, la couverture «made in Algeria» répondant aux standards internationaux voyage bien. Floquée du sigle Saim et Royal, la couverture produite par une main-d’œuvre locale à 100% a grappillé des parts de marché en France, Espagne, Egypte et Arabie Saoudite.

    Le rapport qualité-prix du produit a boosté la demande aussi bien locale qu’étrangère : «Avec environ 100 travailleurs, l’actuelle usine produit annuellement 300 000 couvertures. Pour pouvoir répondre à une demande de plus en plus importante, nous allons augmenter nos capacités de production. La mise en service de la nouvelle unité en 2017 nous permettra de produire 3500 couvertures/jour et de créer 150 nouveaux postes de travail», déclare fièrement le premier producteur de la Peau de vache en Algérie, le patron de Saim-Textile, Mustapha Saim, est sur le point d’inaugurer un show-room à Barcelone et un autre au Caire où il vient de parapher un important contrat. «Le précieux concours de notre consul au Caire, M. Mechri, nous aide à préparer un important volume d’exportation de plus de 80% de notre production.

    L’accompagnement des pouvoirs publics et de nos représentations diplomatiques est d’un grand apport pour nos projets d’exportation», informe-t-il. La rude lutte menée contre la contrefaçon est l’autre cheval de bataille de Saim-Textile. «En 2013, la contrefaçon a fait du mal à notre label, connu et reconnu. Alertés, le ministère du Commerce et les Douanes algériennes ont mis le paquet pour mettre un terme aux méfaits des contrefacteurs. Fabriquée avec des produits nobles, la couverture Saim-Textile pèse 3,5 kg.

    Utilisant du polystyrène régénéré, le poids de la contrefaite oscille entre 1 et 10 kg», précise notre interlocuteur, qui est en négociations avancées avec les Iraniens en vue de produire en Algérie en partenariat le tapis persan avec une matière première locale : «Le partenariat avec les Iraniens entre dans le cadre de la diversification de notre champ d’action». Le tapis en polypropylène est l’autre créneau de Saim-Textile. D’une capacité de 1000 tapis/jour, l’unité fonctionnelle depuis 2013 ne produit qu’à 30% de ses moyens.

    A l’origine de la fermeture de 4 unités (3 à Annaba et une à Ghardaïa) sur les 12 existant à l’échelle nationale, l’importation porte préjudice au produit local et à l’outil de production. «La fermeture de 4 usines nous interpelle. On doit mettre un terme à l’importation de produits similaires à ceux fabriqués localement à un bien meilleur rapport qualité-prix», révèle le patron de Saim-Textile qui s’attaque à un nouveau challenge, l’exportation de la Peau de vache vers… la Chine, où le marché est porteur. Ayant pu placer ses produits en France, Espagne et Egypte, des marchés pas faciles à conquérir, en bon commercial, le patron de Saim-Textile a étudié son coup. 

    Kamel Beniaiche
    Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.
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