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L'Algérie drague le Hezbollah

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  • L'Algérie drague le Hezbollah

    Les successifs ambassadeurs d'Algérie à Beyrouth et à Damas avaient pour mission, lors de la décennie noire, mais bien avant déjà, de surveiller le Hezbollah et notamment de faire un travail minutieux de renseignement sur ses activités liées à l'Algérie (le recrutement ou l'enrôlement de combattants algériens sur lesquels la Syrie fermait les yeux parfois). C'est d'ailleurs essentiellement du fait de ces activités-là que la représentation militaire dans nos deux chancelleries était des plus importantes, et qu'un ancien commandant des forces terrestres algériennes de l'ANP était en poste à Damas à cette époque-là.

    En politique, il n'y a point d'ennemis éternels, ni d'ailleurs d'amis inconditionnels, et les vérités du jour ne sont pas celles du lendemain. Cela se vérifie avec le Hezbollah et l'Iran qui nous faisaient la guerre, et pendant que les citoyens de ces monarchies du Golfe dansaient dans les plus grands cabarets de l'avenue Al Hamra à Beyrouth, leurs ambassades, elles, avaient plié bagages, toutes sans exception, laissant l'Algérie seule aux côtés de ses frères libanais ! Ces monarchies du Golfe censées être soucieuses de la stabilité au Liban ne sont plus que des rats qui ont fui le navire. Ils ne reviendront qu'après la tempête, qui sera calmée grace à L'Algérie au Liban. Cette Algérie qui a vu son Ambassade pillée et incendiée, et qui malgré tout en est sortie grandie, mettant fin à un conflit des plus sanglants en élaborant les accords de Taef (certes critiqués et où il manquait plusieurs chapitres selon certains) mais l'essentiel était là, le Liban est « libéré », et son peuple est uni à nouveau, au moins dans la forme...

    Des rives de la mer d'Oman où j'étais à l'époque, j'entendais Radio Téhéran et ses analyses pointues de clairvoyants politiciens (Khomeynistes) qui entrevoyaient déjà de longues barbes au palais d'El Mouradia. Aujourd'hui, l'Algérie est pour l'essentiel fidèle à ses principes, et peut ne plus voir en l'Iran un ennemi ayant soutenu l'obscurantisme. ...

    Revenons à cet état libanais, nouvellement constitué après Taef, avec à sa tête un chrétien maronite conformément à ce que stipule la nouvelle constitution. En réalité un débonnaire homme politique sans charisme, mais qui faisait l'unanimité dans son camp, du nom d'Elyas el Hraoui. Ce dernier, toute honte bue, déclara un jour en parlant de l'Algérie (et qui plus est dans un journal qui fut créé et financé par notre pays et la Libye de Kadhafi) en des termes injurieux propres aux véritables hommes d'Etat : « Je n"aimerai pas que le Liban se transforme en une deuxième Algérie ! ». Nous n'avions pas su répondre à cette injure à l'époque, entre autre parce que les clés du ministère des affaires étrangères étaient aux mains d'un fils de Harki notoire, auquel a succédé un « boxeur » venu tout droit du froid canadien.

    Le Liban, sous emprise wahhabite, devrait avoir honte de s'être abstenu et d'avoir ainsi remercié de cette fâcheuse manière le Hezbollah, artisan unique de la libération de son sud occupé. Quant à l'Irak sous tutelle chiite, sa position est des plus incohérentes.

    Le régime syrien, le Hezbollah, et l'Iran ont tout intérêt à se souvenir du pays qui se garde de dévier de ses principes qui font sa grandeur, puisque faire partie de cet « axe du mal » nous convient, et notre prière, nous la ferons en direction de la mosquée libérée de Jérusalem.
    ouvalalgerie

  • #2
    Le Hezbollah, l'Iran et la Syrie savent très bien et depuis toujours que l'ennemi commun est celui qui occupe la Palestine et tous ses alliés, barbus ou non.

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