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Une contribution de Tarek B. – Brahim Fassi Fihri, Salah-Eddine Mezouar et les autres…

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  • Une contribution de Tarek B. – Brahim Fassi Fihri, Salah-Eddine Mezouar et les autres…

    En sonnant la mobilisation du ban et de l’arrière-ban des forces politiques et syndicales pour un grand show médiatique, prévu ce dimanche à Rabat, les autorités marocaines donnent toute la mesure des déboires que leur a occasionnés la récente visite du secrétaire général des Nations unies à Tindouf et en zones sahraouies libérées.
    Outre les incontournables porte-flingues étrangers et une myriade d’ONG fantoches, grassement rétribués par la cassette royale – comme l’inénarrable eurodéputé français, Gilles Pargneaux –, les officiels ont entamé un lamento synchronisé pour reprocher, notamment, à Ban Ki-moon d’avoir utilisé le vocable «occupation» et, de ce fait, d’avoir violé le droit international.
    Même le damoiseau, Brahim Fassi Fihri, du haut du perchoir de l’institut Amadeus, dont il est le président fondateur par la (seule ?) grâce d’une lignée qui n’a certainement pas démérité de par sa proximité immédiate avec le Makhzen, s’est fendu d’une analyse pseudo-juridique affligeante. Ce «spécialiste» en herbe, emporté par une fougue toute juvénile, ose affirmer effrontément que l’Assemblée générale n’a jamais utilisé le terme «occupation» dans aucune de ses résolutions depuis 1980, que le Sahara Occidental est un «territoire non autonome» – reconnaît-il avec une témérité qui frise le crime de lèse-majesté – et que le Maroc y agit donc comme une «puissance administrante». Notre jeune expert en enjeux politiques et géostratégiques n’a certainement pas la mémoire de son auguste père qui, lui, se souvient fort bien de toutes les étapes amères vécues au fil des évolutions du dossier du Sahara Occidental. Sans remonter aux années 1960, ni à l’arrêt de la Cour internationale de justice de 1975 qui a affirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, ni même à la résolution 34/37 du 21 novembre 1979(*) que notre «spécialiste» a écarté arbitrairement d’une main bien légère car celle-ci est tellement accablante, tâchons de rafraîchir la mémoire de ce jeune président d’un think tank «indépendant». Suggérons-lui des pistes postérieures mais tellement éclairantes comme la résolution 35/19 du 11 novembre 1980, où il est dit que l’Assemblée générale «a également à l’esprit la vive préoccupation de l’Organisation des Nations unies, de l’Organisation de l’Unité africaine et des pays non alignés devant l’aggravation de la situation qui prévaut au Sahara Occidental du fait de la persistance de l’occupation de ce territoire par le Maroc» (paragraphe 7).
    Dix ans plus tard, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par consensus sa résolution 45/21 du 20 novembre 1990, aux termes de laquelle elle «réaffirme que la question du Sahara Occidental est une question de décolonisation à parachever sur la base de l’exercice par le peuple du Sahara Occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination à l’indépendance».
    Enfin, revenons sur l’autre petit tour de passe-passe que notre «spécialiste» transcrit comme suit : «Le Sahara est considéré, en termes de droit onusien, comme «territoire non-autonome»» et que, sous ce prisme, ce serait les «obligations d’une «puissance administrante» qui s’appliqueraient au Maroc». Or, sur la base des résolutions de l’ONU, le Comité spécial de décolonisation tient un tableau récapitulatif des 17 territoires non-autonomes (dont le Sahara Occidental) inscrits à l’agenda de l’ONU. Il est loisible à tout un chacun de consulter ce tableau : la troisième colonne se réfère aux puissances «administrantes». Pour le Sahara Occidental, aucune puissance administrante n’y est inscrite. Et surtout pas le Maroc !
    En fait, il est clair que les autorités marocaines sont désemparées par la nouvelle tournure des évènements avec ce rappel brutal à la réalité de la légalité internationale. Leur hantise est que le rapport du secrétaire général (forcément imprégné des constats faits par M. Ban Ki-moon in situ) qui sera soumis en avril au Conseil de sécurité, comporte de nouvelles recommandations portant sur une nouvelle approche de la question du Sahara Occidental, qui remisera la thèse autoproclamée de l’autonomie au rayon des produits périmés.
    Le discours hystérique structuré et orchestré autour de la personne du secrétaire général des Nations unies, accusé de grave partialité par un Mezouar, dépassé et déconcerté lors de son passage devant les parlementaires marocains, n’est que la traduction de ces sentiments primaires de colère et de désenchantement face à l’écroulement de la fiction de la marocanité du Sahara Occidental.
    T. B.
    (*) Aggravation de la situation découlant de la persistance de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc au paragraphe 5 et demande au Maroc de mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental au paragraphe 6.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Excellent. ..........
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Ils se foutent la honte tout seul

      c la panique a bord
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        J'étais moi aussi dans l'erreur donc ...Je pensais que le Maroc avait le statut de puissance administrante.
        Il me semblait avoir lu cela dans le libellé d'une résolution du conseil de sécurité.

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        • #5
          J'étais moi aussi dans l'erreur donc ...Je pensais que le Maroc avait le statut de puissance administrante.
          moi aussi, je suis tombée dénue !

          car à force de répéter ce genre de mensonges depuis plusieurs décades, beaucoup de gens dans le monde, et les marocains surtout croient comme si c'est des pures vérités.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Bachi

            Pourtant on l'avait écrit tant de fois sur ce forum. D'ailleurs c'est un point qui a joué en défaveur des parties défenderesses dans le dossier de l'accord agricole.


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            • #7
              Meme pas un statut d'administrateur donc les mkhanza sont au Sahara Occidental comme des voyoux.
              Essahra Sahrawiya w'el Moghrib Djoumhouria

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              • #8
                Pire que des voyoux
                des colonisateurs sans foi ni loi

                des hyenes

                meme pas qu on a commence a respirer qu ils nous ont plante un poignard dans le dos
                et ca continue jusqu a ce jour ...
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Il est communément admis en Droit international et dans les documents et résolutions pertinents des Nations Unies que l’Etat qui exerce effectivement ses compétences sur un territoire déterminé, quel que soit son statut est considéré comme étant la puissance administrante.

                  Ce statut de puissance administrante donne le pouvoir à l’Etat concerné d’exercer toutes les compétences exécutives et juridictionnelles inhérentes à ce statut, dont notamment l’application de sa législation et sa réglementation, veiller au maintien de l’ordre et d’exploiter les ressources minière et naturelles pour le bien être de la population.

                  • Dans la déclaration tripartite de Madrid du 14 décembre de 1975 :

                  - la qualité d’autorité administrative lui est reconnue de jure par la Déclaration tripartite de Madrid du 14 décembre de 1975, enregistré auprès du Secrétariat Général des Nations Unies, conformément à l’Article 102 de la Charte de l’ONU. En vertu des dispositions de cet Accord, l’Espagne a procédé au transfert de l’administration dudit territoire au Maroc.

                  - Cet Accord stipule sans équivoque que « …en conformité avec les négociations préconisées par les Nations Unies entre les parties concernées, l’Espagne procédera immédiatement à l’institution d’une administration intérimaire dans le territoire avec la participation du Maroc et la collaboration de la Jamâa, administration à laquelle seront transmis les responsabilités et les pouvoirs auxquels se réfère le paragraphe précédent ».

                  - Ainsi, toutes les responsabilités et les pouvoirs que détenait l’Espagne, en tant que Puissance administrante, ont été transférés à l’administration provisoire composée du Maroc et de la Jamâa (Assemblée représentative des populations).

                  - Le 26 février 1976, l’Espagne a informé le Secrétaire général des Nations Unies qu’à partir de cette date, elle mettait fin à sa présence au « Sahara occidental » et a abandonné ses responsabilités sur le territoire, le laissant ainsi sous l’administration de fait du Maroc.

                  Le statut de puissance administrante est également reconnu au Maroc dans les rapports et documents de l’ONU relatifs à la situation du Sahara Occidental, notamment :

                  - Le rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur objet du Document n° s/n : S/2001/38 daté du 24/04/2001 : Au paragraphe 19 de ce rapport, le responsable onusien se dit convaincu de déterminer « …Si le Gouvernement marocain, en tant que Puissance Administrative au Sahara Occidental, est disposé à offrir à tous les habitants et anciens habitants du territoire ou à appuyer un transfert de responsabilité dans certains domaines, qui soit authentique, important et conforme aux normes internationales ».

                  - Le Rapport du Secrétaire Général de l’ONU objet du Document n° S/2001/613 du 20/06/2001 : Dans ce rapport, le Secrétaire Général a souligné au 2ème paragraphe l’entretien accordé à son Envoyé Personnel James A. BAKER par les responsables du Royaume du Maroc et ce : « …Afin de déterminer si, en tant que Puissance Administrante au Sahara Occidental, le Maroc était disposé à offrir ou à appuyer une certaine délégation de pouvoir à tous les habitants et anciens habitants du Territoire qui serait authentique, substantielle et conforme aux normes internationales ».

                  - Le paragraphe 42 de ce même rapport stipule que : «…Le Gouvernement marocain, en tant que Puissance administrante du Territoire, ne soit prêt à proposer ou à appuyer véritablement la délégation de certains pouvoirs concrets à tous les habitants et anciens habitants du Territoire, conformément aux normes internationales ».

                  - Rapport du Secrétaire Général objet du Document n° S/2003/565 du 23/05/2003 : Le responsable onusien ne voit pas l’utilité pour que les Parties se réunissent à nouveau pour chercher une solution politique : « …Tant que le Gouvernement marocain, en tant que puissance administrative au Sahara Occidental, n’était pas disposé à proposer ou à accepter de déléguer une partie de ses pouvoirs pour tous les habitants et anciens habitants du territoire, dans le cadre d’une délégation qui soit véritable, importante et conforme aux normes internationales » (Paragraphe 37).

                  L’Envoyé personnel du Secrétaire Général a pu établir au 38ème paragraphe que : « …Le Maroc, en tant que puissance administrative au Sahara Occidental, était disposé à appuyer un projet d’Accord-cadre sur le statut du Sahara Occidental …qui envisageait une délégation de pouvoir aux habitants du territoire, en attendant que le statut définitif de ce dernier soit décidé… ».

                  Etc.
                  Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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                  • #10
                    Il est communément admis en Droit international et dans les documents et résolutions pertinents des Nations Unies que l’Etat qui exerce effectivement ses compétences sur un territoire déterminé, quel que soit son statut est considéré comme étant la puissance administrante.
                    Ce statut de "Chikour" n'est admis nulle part.

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