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« Le roi est mort, vive le roi » à la sauce de Amar Ghoul

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  • « Le roi est mort, vive le roi » à la sauce de Amar Ghoul

    lundi 14 mars 2016 | Par Hafid Derradji |

    Quand il était encore en poste, ils le considéraient comme le « dieu » de l’Algérie « Rab Dzair ». Il était, pour eux, un homme respectable et engagé ayant participé à la sauvegarde de la République. Pendant plus de vingt-ans, personne n’osait prononcer son nom ni le critiquer. Ils le considéraient, tous, comme un symbole de la virilité et l’héroïsme surtout après sa décoration
    par le Président de la médaille de Bravoure.

    De nombreux responsables se montraient fiers de l’avoir connu, de nouer des liens d’amitié avec lui ou qu’il soit content d’eux. Beaucoup rêvaient
    de l’approcher, de communiquer avec lui et frissonnaient dès qu’ils entendaient son nom.
    Quand il est parti, suite à une campagne de dénigrement orchestrée par le Président et son frère cadet avec la complicité de l’étranger et de certaines parties au sein de l’institution militaire, de nombreux esclaves incapables de vivre sans un maître qui les exploite l’ont renié. Ces derniers partent déjà à la recherche d’un autre « dieu » à vénérer. Ils se sont retrouvés alors
    face à de nombreux « dieux » qu’ils ont voulu satisfaire en reniant leur premier « dieu ». Ce faisant, ils ont tenté de réduire la valeur de ce dernier en lui faisant porter toutes les accusations afin de confirmer leur allégeance au « nouveau dieu » qu’ils veulent satisfaire pour obtenir, en retour, des postes et des gains.

    Il s’est avéré que celui qui est qualifié de « Rab Dzair » ne l’était que dans l’imaginaire de ceux-ci et ceux-là. Car s’il était un « dieu », il n’aurait pas accepté de partir et de respecter la décision du Président de l’envoyer à la retraite. S’il l’était réellement, il ne serait pas renié par ses sujets.
    Ces derniers ont effectué un virage à 180° et se sont vite démarqués de celui qu’ils ont qualifié de « dieu de l’Algérie » en niant l’avoir connu. Pis, ils l’accusent d’être à la source des problèmes de l’Algérie sur instigation de ceux qui se sont autoproclamés nouveaux « dieux » de l’Algérie, pour gérer les affaires du pays à leur guise. Il s’est avéré que « le dieu suprême de l’Algérie » qui a conduit la campagne de dénigrement ayant ciblé des hommes et des institutions est le frère cadet du Président, qui a convaincu Bouteflika de briguer un quatrième mandat malgré son impotence. Cela avant de le séquestrer dans une résidence surveillée loin des yeux du peuple pour s’accaparer ses prérogatives avec l’aide de l’étranger, de la mafia de l’argent et des opportunistes qui ont infiltré l’institution militaire ainsi que les autres institutions de la République, mettant en œuvre la politique de la distribution de la rente pour acheter la conscience du peuple et réaliser leur objectif de prendre le pouvoir.

    Le frère cadet du Président est devenu « le dieu » dans l’imaginaire des nouveaux esclaves, dont les rangs grossissent par peur et par cupidité. Ils pensent que le fait de lui obéir et d’obtenir sa satisfaction leur permettra de gagner davantage de postes et de gains, comme ils pourront échapper au jugement et à la punition.

    Le « deuxième dieu » n’est autre qu’un des proches du dieu suprême, en l’occurrence le président du FCE qui est monté en puissance depuis le début du troisième mandat du Président. Désormais, il nomme et démet les ministres, les directeurs et les ambassadeurs, comme il reçoit les représentants des délégations diplomatiques dans son bureau. Il parle aussi au nom de l’État et définit la stratégie du gouvernement dans les domaines économiques et sociaux, après avoir mis en place un Exécutif parallèle composé d’hommes d’affaires ayant des relais économiques et sociaux qui achètent les consciences des gens en leur distribuant la rente.

    Le « troisième dieu » est celui qui s’est autoproclamé fondateur de l’État civil et chef du parti majoritaire qui s’est allié avec le frère du Président, les détenteurs de la chkara et des parties dans l’état-major de l’armée. Il a mené la campagne de dénigrement contre Toufik et beaucoup de personnalités nationales et des partis politiques. Il tente de mettre en place un nouveau front de médiocres et d’opportunistes pour s’en prendre à tous ceux qui s’opposent aux « nouveaux dieux » de l’Algérie et tous ceux qui critiquent le système de corruption, de la prédation et de fraude mis en place par la caste au pouvoir.

    La chkara a fabriqué aussi « un autre dieu », nommé récemment vice-président de l’Assemblée populaire nationale. Celui-ci mène également une campagne de dénigrement contre certaines personnalités et certains partis. Son influence est telle qu’il a même osé intervenir dans les affaires de football pour changer des décisions des instances footballistiques tout en le criant publiquement, ce qui est un précédent dangereux. Nous n’avons pourtant pas entendu ce dernier parler lors des événements de Ghardaïa qui ont coûté la vie à des dizaines de citoyens, ni lors des manifestations de nos concitoyens d’In Salah et de Kabylie.

    Les esclaves ont également fabriqué d’autres « dieux » à différents niveaux, tels que Abdeslam Bouchouareb, devenu ministre extraordinaire et plénipotentiaire qui accompagne le Premier ministre dans toutes ses sorties. Il est les yeux et les oreilles du frère du Président dans le gouvernement et le moyen utilisé par Ali Haddad pour faciliter les investissements des hommes d’affaires auprès des différents ministères et des différentes wilayas. Il pourrait être le nouveau « dieu » du RND quand viendra le moment de se débarrasser d’Ahmed Ouyahia au mois de mai prochain, comme il pourrait devenir le prochain Premier ministre afin de parachever le plan visant à détourner l’État.

    Le temps et les événements ont confirmé que le général Toufik n’était pas le « dieu de l’Algérie » comme cela a été affirmé. Si c’était le cas, il n’aurait pas permis l’émergence de « nouveaux dieux » qui lui ont fait de la concurrence. Il ne serait pas parti aussi facilement pour rester chez lui. S’il était un des leurs, ils ne l’auraient pas lynché de la sorte. S’il était un traître et un corrompu, la responsabilité aurait incombé à Bouteflika qui l’aurait couvert pendant 16 ans avant de lui octroyer, l’année dernière, la médaille de la Bravoure comme récompense pour ses services.
    Une chose est sûre : les Algériens reconnaissent la valeur des hommes et savent très bien que la caste mène une campagne bien orchestrée contre Toufik pour réhabiliter un de leurs hommes, Chakib Khalil. Les Algériens vont renier tout ce monde tôt ou tard, car ils ne croient qu’en un seul Dieu et qu’en le peuple comme seul Souverain. Ils croient aussi en l’Algérie comme patrie pour tous ses enfants sans haine et sans exclusivité, car ils savent que ce pays appartient à tout le monde et qu’il sera construit par tout le monde sans exception aucune.

  • #2
    « Le roi est mort, vive le roi » à la sauce de Amar Ghoul lundi 14 mars 2016 | Par Hafid Derradji |
    Sauf que Hafid Derradji à oublier de dire que Toufik et sa clique nous ont choisi en Bouteflika le moins mauvais ( déclaration de khaled nezar ) en 99 , tout le monde s'en souviens !!! ...

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    • #3
      Le frère cadet du Président est devenu « le dieu »

      Le « deuxième dieu » n’est autre qu’un des proches du dieu suprême, en l’occurrence le président du FCE

      Le « troisième dieu » est celui qui s’est autoproclamé fondateur de l’État civil et chef du parti majoritaire qui s’est allié avec le frère du Président
      ..et dans cette trinité peut-on savoir qui est le père, qui est le fils et qui est le saint esprit?
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #4
        Arrezki.
        d 'après les Adeptes de la démocratie. C''est le peuple qui choisi .

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        • #5
          C'est toujours un homme très respectable pour beaucoup de gens

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          • #6
            Donc la démocratie et l'état civil mènent d'un seul Rab Dzayer à plusieurs rboub dzayer :22:

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