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Algérie: Le FMI prévoit un ralentissement de la croissance en 2016

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  • Algérie: Le FMI prévoit un ralentissement de la croissance en 2016

    Dans le cadre de consultations portant notamment sur la chute du cours du pétrole, une mission du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné à Alger du 1er au 14 mars, conduite par Jean François Dauphin.

    Dans une déclaration officielle, ce dernier a estimé que si l’impact du choc des prix du pétrole sur la croissance économique algérienne a été limité, les soldes budgétaire et extérieur se sont considérablement détériorés. La croissance du PIB réel est estimée à 3,7% en 2015 et l’inflation a augmenté à 4,8%.

    Le déficit budgétaire, quant à lui, a presque doublé, représentant 16% du PIB en 2015, en raison d’un niveau sensiblement inférieur de recettes d’hydrocarbures. La chute de leurs exportations de près de moitié en 2015 a provoqué un net creusement du déficit courant.

    Les réserves se maintiennent certes à un niveau élevé, mais elles ont diminué de 35 milliards de dollars en 2015, pour s’établir à 143 milliards de dollars, contre un maximum de 194 milliards de dollars en 2013. La dette extérieure reste très faible. En 2016, la croissance et l’inflation devraient ralentir, en raison des effets de l’assainissement budgétaire sur l’activité hors hydrocarbures.

    Par la même occasion, Jean François Dauphin a salué le budget 2016 comme un pas décisif sur la voie de l’assainissement budgétaire, d’une meilleure rationalisation des dépenses et de la réforme des subventions, tout en protégeant les ménages pauvres. Mais il suggère à l’Algérie de faire davantage appel à l’endettement pour financer les déficits à l’avenir. L’ouverture du capital dans la transparence de certaines entreprises publiques contribuerait aussi à répondre aux besoins de financement, tout en améliorant la gouvernance de ces entreprises.

    Selon un communiqué du FMI, les autorités algériennes ont entrepris une consolidation budgétaire et lancé un certain nombre de réformes. Le Fonds les incite à poursuivre leurs efforts par un ajustement budgétaire soutenu et des réformes structurelles de grande ampleur.

    Les principales réformes concernent l’amélioration du climat des affaires, la plus grande ouverture de l’économie aux échanges internationaux et à l’investissement étranger, l’accès à la finance et le développement des marchés de capitaux.

    Il convient également de donner plus de souplesse aux marchés du travail et de mieux aligner les compétences produites par le système éducatif sur les besoins du secteur privé.

    La mission a noté que les restrictions aux importations apportent peut-être un répit provisoire, mais qu’elles provoquent des distorsions et ne sauraient se substituer aux réformes destinées à doper les exportations.

    MEDIA24
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