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SES JOURNÉES DÉMARRENT SUR LES CHAPEAUX DE ROUE Quand le textile renaît de ses cendres

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  • SES JOURNÉES DÉMARRENT SUR LES CHAPEAUX DE ROUE Quand le textile renaît de ses cendres

    M. Bouchouareb insiste sur le fait que cette relance ne peut s'opérer sans une restructuration profonde du secteur.
    Cinq projets de partenariats entre opérateurs algériens privés-publics seront paraphés avant la tenue de la prochaine tripartite en juin. L'annonce a été faite hier par le secrétaire général de l'Ugta Abdelmajid Sidi Saïd, et confirmée par le ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb. C'est ce qui ressort de l'inauguration des «Journées du textile», qui s'étendront jusqu'au 24 mars, et dont les travaux et les débats graviteront autour de l'évaluation et la relance de la filière du textile.
    A cet effet, lors de cette inauguration aux allures de mini-tripartite autour du textile, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, explique que plusieurs secteurs doivent s'impliquer dans cette action pour sceller la réussite de cette relance, d'où la présence des ministres, du Travail, du Commerce, de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, et de la Formation professionnelle, du président du FCE et du DG de l'Andi. Il est revenu longuement sur l'état des lieux du secteur et demeure quelque peu amer sur le constat qui fait ressortir près de 96% de la production sont assurés par l'importation, alors que le potentiel du marché demeure de 4 milliards de dollars.
    «C'est le partenariat privé-public et étranger qui scellera cette démarche, nous avons décidé d'aller sur cette voie avec nos partenaires, il y a encore du savoir-faire qui sommeille en nous, au lieu d'importer des millions de mètres de tissu, on préfère importer dans un premier temps les fibres qui servent à la fabrication de ce tissu, mais le partenariat étranger demeure nécessaire pour le taux de couverture du marché national par la production», affirme le ministre de l'Industrie. D'un autre côté,
    M.Bouchouareb insiste sur le fait que cette relance ne peut s'opérer sans une restructuration profonde du secteur. Il s'agit de se doter d'outils marketing modèles et de qualité, en vue de trouver les solutions adéquates aux problèmes qui minent le secteur, et promouvoir le partenariat international qui viendra compléter le partenariat algéro-algérien.
    A ce sujet, le ministre de l'Industrie revient sur la réalisation du complexe textile de Relizane en partenariat algéro-turc et affirme que le premier mètre de fil sortira en fin 2016 ou début 2017.
    «Pour la première fois nous produirons du fil en Algérie, et ce sera à Relizane en fin 2016. ce complexe fera travailler 25.000 employés et sera complètement intégré, le secteur du textile a fini de filer du mauvais coton»confirme le ministre de l'Industrie.
    Ce projet produira à terme 12 millions de jeans, 14 millions de chemises et 12 millions d'articles de bonneterie. «Le premier kilogramme de fil sortira de l'usine d'ici fin 2016 avec le partenaire turc Astay et ce, dans une première phase, avant une montée en cadence par la production de tissus puis le lancement de l'activité de confection de pantalons», a déclaré M.Ben Ayad, P-DG du Groupe public de confection et d'habillement (C&H).
    De son côté, le secrétaire général de la Fédération des travailleurs du textile et cuirs, Amar Takjout, est revenu sur les problèmes que vivent les opérateurs du secteur textile, notamment celui du déséquilibre sur la fiscalité et les taxes pratiquées.
    Et pour cause, la taxe sur la matière première et du produit fini n'est pas très différente, ce qui a poussé les producteurs à se transformer en importateurs durant les années de la chute de ce secteur.
    Dans ce sens, M.Takjout préconise que les professionnels du textile s'organisent et se constituent en une entité officielle et légitime, de façon à acquérir une crédibilité et se faire entendre par les hautes instances», ce n'est que de cette façon qu'on pourra traiter les problèmes et lever les obstacles, comment voulez-vous qu'il y ait des partenariats, si au départ les opérateurs ne se connaissent pas et d'autre part, cela permettra d'opérer à un recensement réel et nécessaire pour éviter de tomber dans l'informel», précise M.Takjout.
    Pour sa part, le président du FCE, Ali Haddad, a réaffirmé l'engagement de son organisation dans ce plan de relance du secteur du textile, et insiste sur le rôle que doit jouer le secteur privé, notamment dans la création d'entreprise, d'emploi.
    En somme, pour cette filière qui ne pèse aujourd'hui que 0,15% du PIB, les pouvoirs publics en collaboration avec leurs partenaires sociaux ont décidé de redonner à ce secteur son lustre d'antan, et comptent dans ce sens récupérer toutes les infrastructures existantes et ce, par la réouverture de sept complexes du textile: de Draâ Ben Khedda, Souk Ahras, M'sila, Batna, Sebdou, Tlemcen et Béjaïa.
    A cela, il est indispensable que la formation comble les besoins en main-d'oeuvre qualifiée qu'impose ce plan de relance du secteur textile.

    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    On aura enfin une bonne production nationale qui sera pour la vie et non éphémère j'espère .
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      c'est un secteur a fort taux d'employabilité ,surtout les femmes mais pas que. l'algérie n'aurait du jamais abandonner ces métiers la.

      ce secteur pourrait rapporter des milliards au pays a l'avenir si c'est bien fait. (vision d'ensemble)

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      • #4
        l'algérie n'aurait du jamais abandonner ces métiers la.
        justement c'était à cause du FMI qui avait ordonné dans les années 1990 de fermer les entreprises (dont le textile), mais voilà que ce même FMI tourne encore sur l'Algérie pour tenter encore une fois de la rendre encore dépendante.
        Dernière modification par ACAPULCO, 15 mars 2016, 17h04.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          oui lors de l'ajustement structurel dicté par le fmi l'algérie a du fermer toutes ces usines mais il faut dire qu'elles étaient en déficit ( employés mal formés, absence de pièces de rechange, mauvaise qualité etc etc)

          il aurait fallu que l'état sorte peu a peu de ces entreprises et ne se mêle plus de gestion . pour refiler ces boites a des privés.

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          • #6
            Pourtant le textile marchait bien , on exportait des chemises chréa en europe , des tenues de sport ...qui n'avaient rien à envier à celles d'europe
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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            • #7
              faut arreter de rever et voir la realitè en face : le textile c est en Asie..Bangladesh, Chine, Inde ect....

              Si on veut se dèmarquer ce n est pas la quantitè mais un certain savoir faire,une qualitè et repondre à une demande...
              quelle est la demande en Algėrie ? Les prix made in DZ peuvent ils concurrencer avec les importations ? y a t il des besoins, des reseaux de distribution?

              un savoir faire qui sommeille ? :22:
              comment vouloir sortir des produits fin 2016 quand les formations n ont pas commencèes ?
              Always on the sunny side.....

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