Dilemme diplomatique:
L’Union européenne ne cache pas son embarras : « Nous sommes prêts à fournir les clarifications et assurances complémentaires pour répondre aux préoccupations du Maroc, afin que les contacts et la coopération puissent être pleinement rétablis dès que possible », répondaient les services extérieurs de l’UE par le biais d’un communiqué, le 26 février.
Au sein de ces services, on se veut rassurant, mais le malaise est palpable : « Nous sommes vraiment embarrassés par ce dossier. La Cour européenne de justice est une institution indépendante que nous ne pouvons pas influencer. Nous comprenons la réaction marocaine et nous sommes engagés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas abîmer notre relation avec le royaume », confie-t-on à Bruxelles.
Une certaine irritation face à une diplomatie perçue comme agressive commence pourtant à se faire sentir. « Les réactions épidermiques du Maroc fonctionnent peut-être avec l’exécutif européen, mais c’est contre-productif avec la CJUE, qui est très susceptible sur le chapitre de son indépendance et qui détesterait se voir forcer la main », souffle un bon connaisseur de l’institution luxembourgeoise.
Il y a pourtant peu de chances que l’appel de l’arrêt de la CJUE soit rejeté tant cette jurisprudence pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement de l’UE.
Source: Jeune Afrique
L’Union européenne ne cache pas son embarras : « Nous sommes prêts à fournir les clarifications et assurances complémentaires pour répondre aux préoccupations du Maroc, afin que les contacts et la coopération puissent être pleinement rétablis dès que possible », répondaient les services extérieurs de l’UE par le biais d’un communiqué, le 26 février.
Au sein de ces services, on se veut rassurant, mais le malaise est palpable : « Nous sommes vraiment embarrassés par ce dossier. La Cour européenne de justice est une institution indépendante que nous ne pouvons pas influencer. Nous comprenons la réaction marocaine et nous sommes engagés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas abîmer notre relation avec le royaume », confie-t-on à Bruxelles.
Une certaine irritation face à une diplomatie perçue comme agressive commence pourtant à se faire sentir. « Les réactions épidermiques du Maroc fonctionnent peut-être avec l’exécutif européen, mais c’est contre-productif avec la CJUE, qui est très susceptible sur le chapitre de son indépendance et qui détesterait se voir forcer la main », souffle un bon connaisseur de l’institution luxembourgeoise.
Il y a pourtant peu de chances que l’appel de l’arrêt de la CJUE soit rejeté tant cette jurisprudence pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement de l’UE.
Source: Jeune Afrique
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