RABAT, 16 mars (Reuters) - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annulé une visite prévue cette année au Maroc, a annoncé mercredi son porte-parole, après des propos contestés sur le Sahara occidental.
Rabat a accusé la semaine dernière Ban Ki-moon d'avoir manqué à son devoir de neutralité en utilisant le mot "occupation" pour qualifier la présence marocaine au Sahara occidental, territoire contrôlé par le royaume chérifien depuis 1975.
Mardi, le gouvernement marocain a informé les Nations unies qu'il réduirait les effectifs de la mission de l'Onu au Sahara occidental tout en menaçant de se retirer des missions de maintien de la paix de l'Onu en réaction aux propos de Ban.
Ce dernier s'était rendu il y a une dizaine de jours à Tindouf, dans le sud de l'Algérie, pour visiter des camps de réfugiés sahraouis dans le cadre des efforts visant à relancer des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, le mouvement qui réclame l'indépendance du Sahara occidental.
"A la suite des déclarations inacceptables et les actions inadmissibles du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon lors de sa récente visite dans la région, le gouvernement du Maroc a décidé d'une série de mesures avec effet immédiat", précise Rabat dans un communiqué diffusé après une rencontre entre Ban Ki-moon et le ministre des Affaires étrangères marocain.
Le gouvernement marocain a précisé qu'il réduirait une bonne partie des effectifs de la composante "civile et politique" de la mission de l'ONU connue sous l'acronyme Minurso, qu'il mettrait un terme à sa contribution volontaire à cette mission et qu'il envisageait de retirer les effectifs marocains des missions de la paix des Nations unies.
Le Maroc a pris le contrôle de la majeure partie du Sahara occidental en 1975 lorsque la puissance coloniale, l'Espagne, s'en est retirée, ce qui a poussé le Polisario à mener une guérilla jusqu'en 1991, année où l'ONU a réussi à obtenir un cessez-le-feu et a déployé la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental).
Reuters
Rabat a accusé la semaine dernière Ban Ki-moon d'avoir manqué à son devoir de neutralité en utilisant le mot "occupation" pour qualifier la présence marocaine au Sahara occidental, territoire contrôlé par le royaume chérifien depuis 1975.
Mardi, le gouvernement marocain a informé les Nations unies qu'il réduirait les effectifs de la mission de l'Onu au Sahara occidental tout en menaçant de se retirer des missions de maintien de la paix de l'Onu en réaction aux propos de Ban.
Ce dernier s'était rendu il y a une dizaine de jours à Tindouf, dans le sud de l'Algérie, pour visiter des camps de réfugiés sahraouis dans le cadre des efforts visant à relancer des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, le mouvement qui réclame l'indépendance du Sahara occidental.
"A la suite des déclarations inacceptables et les actions inadmissibles du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon lors de sa récente visite dans la région, le gouvernement du Maroc a décidé d'une série de mesures avec effet immédiat", précise Rabat dans un communiqué diffusé après une rencontre entre Ban Ki-moon et le ministre des Affaires étrangères marocain.
Le gouvernement marocain a précisé qu'il réduirait une bonne partie des effectifs de la composante "civile et politique" de la mission de l'ONU connue sous l'acronyme Minurso, qu'il mettrait un terme à sa contribution volontaire à cette mission et qu'il envisageait de retirer les effectifs marocains des missions de la paix des Nations unies.
Le Maroc a pris le contrôle de la majeure partie du Sahara occidental en 1975 lorsque la puissance coloniale, l'Espagne, s'en est retirée, ce qui a poussé le Polisario à mener une guérilla jusqu'en 1991, année où l'ONU a réussi à obtenir un cessez-le-feu et a déployé la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental).
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