La France, l’Espagne, l’Egypte, le Japon et le Sénégal ont pris le parti de Rabat aux Nations Unies, selon des diplomates cités par AFP.
Chaque membre du Conseil individuellement va dialoguer avec le Maroc pour tenter de « stabiliser la situation » et de « la faire évoluer de manière positive », a indiqué jeudi 17 mars à la presse l’ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins après des consultations à huis clos. « Le Conseil s’est déclaré très inquiet » des conséquences du bras de fer entre le Maroc et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a-t-il souligné, dans des propos relayés par l’agence AFP.
Il n’a toutefois pas exprimé de soutien public au secrétaire général Ban Ki-moon, ni enjoint Rabat de revenir sur sa décision de couper les vivres à la mission de l’ONU au Sahara (Minurso) et de déclarer persona non grata l’essentiel de son personnel civil international.
Au cours du débat, la France, l’Espagne, l’Egypte, le Japon ou le Sénégal ont pris le parti de Rabat, ont indiqué des diplomates à l’agence AFP.
Un haut responsable de l’ONU a averti le Conseil au début de la réunion que les mesures de rétorsion marocaines « vont rendre (la Minurso) incapable de remplir son mandat » et a demandé que Rabat fasse machine arrière. Selon des diplomates, le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Jeffrey Feltman a souligné qu’une telle expulsion de la plus grande partie d’une mission de l’ONU était sans précédent
Toujours selon des diplomates, M. Feltman a souhaité « un retour à une relation normale » avec Rabat. Mais il a reconnu que l’ONU et le Maroc avaient des vues « fondamentalement différentes » sur un règlement de ce conflit.
Juste avant la réunion, le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar avait une nouvelle fois haussé le ton, menaçant l’ONU de nouvelles sanctions et affirmant à des journalistes: « le Maroc a pris des décisions, elles sont irrévocables ».
Telquel
Chaque membre du Conseil individuellement va dialoguer avec le Maroc pour tenter de « stabiliser la situation » et de « la faire évoluer de manière positive », a indiqué jeudi 17 mars à la presse l’ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins après des consultations à huis clos. « Le Conseil s’est déclaré très inquiet » des conséquences du bras de fer entre le Maroc et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a-t-il souligné, dans des propos relayés par l’agence AFP.
Il n’a toutefois pas exprimé de soutien public au secrétaire général Ban Ki-moon, ni enjoint Rabat de revenir sur sa décision de couper les vivres à la mission de l’ONU au Sahara (Minurso) et de déclarer persona non grata l’essentiel de son personnel civil international.
Au cours du débat, la France, l’Espagne, l’Egypte, le Japon ou le Sénégal ont pris le parti de Rabat, ont indiqué des diplomates à l’agence AFP.
Un haut responsable de l’ONU a averti le Conseil au début de la réunion que les mesures de rétorsion marocaines « vont rendre (la Minurso) incapable de remplir son mandat » et a demandé que Rabat fasse machine arrière. Selon des diplomates, le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Jeffrey Feltman a souligné qu’une telle expulsion de la plus grande partie d’une mission de l’ONU était sans précédent
Toujours selon des diplomates, M. Feltman a souhaité « un retour à une relation normale » avec Rabat. Mais il a reconnu que l’ONU et le Maroc avaient des vues « fondamentalement différentes » sur un règlement de ce conflit.
Juste avant la réunion, le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar avait une nouvelle fois haussé le ton, menaçant l’ONU de nouvelles sanctions et affirmant à des journalistes: « le Maroc a pris des décisions, elles sont irrévocables ».
Telquel
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