DIPLOMATIE - Dans une série de messages publiés samedi 19 mars sur Twitter, le porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU, Kurtis Cooper, a indiqué que les Etats-Unis "considèrent que le plan marocain d'autonomie est sérieux, réaliste et crédible et qu'il représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations du Sahara occidental".
Les Etats-Unis continuent également de "soutenir le processus mené par l'ONU pour trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptée au conflit dans le Sahara", ainsi que le travail de la Minurso (la mission de l'ONU) sur place, peut-on lire dans deux autres tweets.
Cette annonce intervient deux jours après une réunion de dernière minute du Conseil de sécurité de l'ONU, suite à la polémique enclenchée début mars par les propos du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Ce dernier avait qualifié le Sahara de territoire "occupé".
Le Maroc avait ensuite pris des mesures de rétorsion contre la Minurso, coupant notamment les subventions accordées pour le logement et la nourriture des casques bleus, civils et militaires présents au Sahara, et priant 84 experts de l'ONU de quitter le territoire dans les jours qui viennent.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui s'est tenue jeudi, plusieurs pays ont pris le parti de Rabat, notamment la France, l'Espagne, le Japon, l'Egypte et le Sénégal. Les quinze ambassadeurs du Conseil, qui ne sont pas parvenus à une position commune, doivent à nouveau se réunir lundi lors d'un déjeuner avec Ban Ki-moon pour poursuivre les discussions.
Ce que prévoit le plan d'autonomie
Le plan d'autonomie, proposé par le Maroc en 2007, repose "sur un transfert de compétences aux populations du Sahara, en tenant compte des spécificités locales et ce dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du royaume".
Pour ce faire, "les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du royaume".
D'autre part, "l’Etat conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses du roi".
Source: huffpostmaghreb
Les Etats-Unis continuent également de "soutenir le processus mené par l'ONU pour trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptée au conflit dans le Sahara", ainsi que le travail de la Minurso (la mission de l'ONU) sur place, peut-on lire dans deux autres tweets.
Cette annonce intervient deux jours après une réunion de dernière minute du Conseil de sécurité de l'ONU, suite à la polémique enclenchée début mars par les propos du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Ce dernier avait qualifié le Sahara de territoire "occupé".
Le Maroc avait ensuite pris des mesures de rétorsion contre la Minurso, coupant notamment les subventions accordées pour le logement et la nourriture des casques bleus, civils et militaires présents au Sahara, et priant 84 experts de l'ONU de quitter le territoire dans les jours qui viennent.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui s'est tenue jeudi, plusieurs pays ont pris le parti de Rabat, notamment la France, l'Espagne, le Japon, l'Egypte et le Sénégal. Les quinze ambassadeurs du Conseil, qui ne sont pas parvenus à une position commune, doivent à nouveau se réunir lundi lors d'un déjeuner avec Ban Ki-moon pour poursuivre les discussions.
Ce que prévoit le plan d'autonomie
Le plan d'autonomie, proposé par le Maroc en 2007, repose "sur un transfert de compétences aux populations du Sahara, en tenant compte des spécificités locales et ce dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du royaume".
Pour ce faire, "les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du royaume".
D'autre part, "l’Etat conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses du roi".
Source: huffpostmaghreb
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