Le 25 mars 2015, l’Arabie saoudite débute l’opération « Tempête décisive » au Yémen visant à rétablir le président yéménite renversé par une révolution populaire. Il s’agit en fait d’appliquer l’accord secret israélo-saoudien d’exploitation du champ pétrolier de Rub’al-Khali [5].
Le 26 mars 2015, Adel Al-Jubeir, alors ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-unis, refuse de répondre à CNN à une question sur le projet de bombe atomique saoudienne.
Le 30 mars 2015, un état-major militaire commun est installé par les Israëliens au Somaliland, un État non reconnu. Dès le premier jour, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Maroc et le Soudan y participent, sous commandement israélien.
Le lendemain, 1er avril 2015, la Ligue arabe, lors de son sommet de Charm el-Cheick adopte le principe d’une « Force arabe commune » [6]. Officiellement, il s’agit d’appliquer le Traité de Défense arabe de 1950 pour lutter contre le terrorisme.De facto, la Ligue a validé la nouvelle alliance militaire arabe sous commandement israélien.
En mai 2015, la Force arabe commune, sous commandement israélien, utilise une bombe atomique tactique au Yémen. Il pourrait s’agir d’un tir visant à pénétrer un bunker souterrain.
Le 16 juillet 2015, le spécialiste du renseignement Duane Clarridge affirme sur Fox Business que l’Arabie saoudite a acheté la bombe atomique au Pakistan.
Le 18 janvier 2016, le secrétaire d’État John Kerry affirmait sur CNN que l’on ne peut pas acheter et transférer la bombe atomique. Il mettait en garde l’Arabie saoudite face à une violation du Traité de non-prolifération.
Le 15 février 2016, l’analyste saoudien Dahham Al-’Anzi affirme sur Russia Today en arabe que son pays dispose de la bombe atomique depuis 2 ans afin de protéger les Arabes, et que les grandes puissances le savent.
Les déclarations de l’analyste saoudien Dahham Al-’Anzi, le 15 février 2016 sur Russia Today —immédiatement traduites et diffusées par le service israélien du Memri— ont eu un écho considérable dans le monde arabe. Pourtant, aucun responsable politique international, pas même saoudien, ne les a commentées. Et Russia Today les a retirées de son site internet.
Les déclarations de Dahham Al-’Anzi —un intellectuel proche du prince Mohamed ben Salman— laissent à penser qu’il ne parlait pas d’une bombe atomique stratégique (bombe A ou H), mais tactique (bombe N). En effet, on ne voit pas comment l’Arabie saoudite pourrait « protéger les Arabes » de « la dictature » en Syrie en utilisant une bombe atomique stratégique. Au demeurant, cela correspond à ce qui a été déjà observé au Yémen. Cependant, rien n’est sûr.
Il est évidemment peu probable que l’Arabie saoudite ait fabriqué elle-même une telle arme, sachant qu’elle n’a absolument pas les compétences scientifiques en la matière. Il est par contre possible qu’elle l’ait achetée à un État non signataire du TNP, Israël ou le Pakistan. Si l’on en croit Duane Clarridge, c’est Islamabad qui aurait vendu son savoir-faire, mais dans ce cas, il ne peut s’agir d’une bombe à neutrons
Que ce soit une bombe tactique ou stratégique, l’Arabie saoudite ayant signé le Traité de non-prolifération (TNP) n’avait pas le droit de l’acquérir. Mais il suffirait au roi Salman de déclarer avoir acheté cette arme en nom propre pour ne pas être concerné par le Traité. On sait en effet que l’État d’Arabie saoudite est la propriété privée du roi et que son budget n’est qu’une partie de la cassette royale. On assisterait alors à une privatisation des armes nucléaires ; un scénario jusqu’ici impensable. Cette évolution doit être prise très au sérieux.
En définitive, tout laisse à penser que les Saoudiens ont agi dans le cadre de la politique états-unienne, mais qu’ils l’ont outrepassée en violant le TNP. Ce faisant, ils ont posé les bases d’un Proche-Orient nucléarisé dans lequel l’Iran ne pourra pas jouer le rôle que cheikh Rohani ambitionnait de retrouver, celui de « gendarme régional » pour le compte de ses amis anglo-saxons.
Quelqu'un peut nous éclairer sur ce magma explosif?
Le 26 mars 2015, Adel Al-Jubeir, alors ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-unis, refuse de répondre à CNN à une question sur le projet de bombe atomique saoudienne.
Le 30 mars 2015, un état-major militaire commun est installé par les Israëliens au Somaliland, un État non reconnu. Dès le premier jour, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Maroc et le Soudan y participent, sous commandement israélien.
Le lendemain, 1er avril 2015, la Ligue arabe, lors de son sommet de Charm el-Cheick adopte le principe d’une « Force arabe commune » [6]. Officiellement, il s’agit d’appliquer le Traité de Défense arabe de 1950 pour lutter contre le terrorisme.De facto, la Ligue a validé la nouvelle alliance militaire arabe sous commandement israélien.
En mai 2015, la Force arabe commune, sous commandement israélien, utilise une bombe atomique tactique au Yémen. Il pourrait s’agir d’un tir visant à pénétrer un bunker souterrain.
Le 16 juillet 2015, le spécialiste du renseignement Duane Clarridge affirme sur Fox Business que l’Arabie saoudite a acheté la bombe atomique au Pakistan.
Le 18 janvier 2016, le secrétaire d’État John Kerry affirmait sur CNN que l’on ne peut pas acheter et transférer la bombe atomique. Il mettait en garde l’Arabie saoudite face à une violation du Traité de non-prolifération.
Le 15 février 2016, l’analyste saoudien Dahham Al-’Anzi affirme sur Russia Today en arabe que son pays dispose de la bombe atomique depuis 2 ans afin de protéger les Arabes, et que les grandes puissances le savent.
Les déclarations de l’analyste saoudien Dahham Al-’Anzi, le 15 février 2016 sur Russia Today —immédiatement traduites et diffusées par le service israélien du Memri— ont eu un écho considérable dans le monde arabe. Pourtant, aucun responsable politique international, pas même saoudien, ne les a commentées. Et Russia Today les a retirées de son site internet.
Les déclarations de Dahham Al-’Anzi —un intellectuel proche du prince Mohamed ben Salman— laissent à penser qu’il ne parlait pas d’une bombe atomique stratégique (bombe A ou H), mais tactique (bombe N). En effet, on ne voit pas comment l’Arabie saoudite pourrait « protéger les Arabes » de « la dictature » en Syrie en utilisant une bombe atomique stratégique. Au demeurant, cela correspond à ce qui a été déjà observé au Yémen. Cependant, rien n’est sûr.
Il est évidemment peu probable que l’Arabie saoudite ait fabriqué elle-même une telle arme, sachant qu’elle n’a absolument pas les compétences scientifiques en la matière. Il est par contre possible qu’elle l’ait achetée à un État non signataire du TNP, Israël ou le Pakistan. Si l’on en croit Duane Clarridge, c’est Islamabad qui aurait vendu son savoir-faire, mais dans ce cas, il ne peut s’agir d’une bombe à neutrons
Que ce soit une bombe tactique ou stratégique, l’Arabie saoudite ayant signé le Traité de non-prolifération (TNP) n’avait pas le droit de l’acquérir. Mais il suffirait au roi Salman de déclarer avoir acheté cette arme en nom propre pour ne pas être concerné par le Traité. On sait en effet que l’État d’Arabie saoudite est la propriété privée du roi et que son budget n’est qu’une partie de la cassette royale. On assisterait alors à une privatisation des armes nucléaires ; un scénario jusqu’ici impensable. Cette évolution doit être prise très au sérieux.
En définitive, tout laisse à penser que les Saoudiens ont agi dans le cadre de la politique états-unienne, mais qu’ils l’ont outrepassée en violant le TNP. Ce faisant, ils ont posé les bases d’un Proche-Orient nucléarisé dans lequel l’Iran ne pourra pas jouer le rôle que cheikh Rohani ambitionnait de retrouver, celui de « gendarme régional » pour le compte de ses amis anglo-saxons.
Quelqu'un peut nous éclairer sur ce magma explosif?
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