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Maroc : liquidation judiciaire de la Société de l’industrie du raffinage (Samir)

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  • Maroc : liquidation judiciaire de la Société de l’industrie du raffinage (Samir)


    Rebondissement dans le feuilleton judiciaire de la raffinerie de Mohammedia.
    Le Tribunal de Commerce de Casablanca a décidé la liquidation judiciaire de la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage. La société a dix jours pour faire appel. La continuation de l’activité a été autorisée par le tribunal pendant une période de trois mois. La Samir a dix jours pour faire appel.

    Le verdict est tombé ce lundi 21 mars. Le président du Tribunal de Commerce de Casablanca a décidé la liquidation judiciaire de la raffinerie qui a arrêté sa production en août dernier.
    L’actionnaire de référence, le groupe Corral, appartenant au Cheikh Hussein Al-Amoudi a tenté de sauver les meubles. Durant l’audience du 7 mars, le management de La Samir a présenté son propre plan de redressement.
    Celui-ci qui prévoyait, entre autres, l’injection de 6 milliards de dirhams dans le capital de la compagnie (environ 536 millions d’euros) entre 2016 et 2019.
    Mais cela n’a pas suffi pour convaincre les magistrats.

    Continuation de l’activité pendant 3 mois, et 10 jours pour faire appel

    Et pour cause, une assemblée générale extraordinaire de La Samir avait fait valider, en octobre dernier, une recapitalisation de l’entreprise de l’ordre de 10 milliards de dirhams.
    Sauf qu’en novembre, Corral Group s’est rétracté et se refusait à injecter sa quote-part. le groupe a préféré introduire une procédure judiciaire pour un règlement à l’amiable de ses dettes dépassant les 20 milliards de dirhams, dont 13 milliards dus à l’administration des douanes.
    En tout état de cause, un rapport d’experts indépendants désignés par la justice avait conclu que la situation de l’entreprise était irrémédiablement compromise.
    Conclusion sur laquelle s’est basé le président du Tribunal de commerce pour décider de la liquidation judiciaire tout en autorisant la continuation de l’activité pendant une période de trois mois.
    La Samir a toutefois de dix jours pour faire appel.
    Jeune Afrique
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