Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc – ONU : Ban Ki-moon tente d’obtenir le soutien des membres du Conseil de sécurité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc – ONU : Ban Ki-moon tente d’obtenir le soutien des membres du Conseil de sécurité


    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se réunit ce lundi avec les membres du Conseil de sécurité afin de les pousser à adopter une position claire sur son conflit avec le Maroc. Faisant monter d'un cran la tension, ce dernier a déjà expulsé 83 civils de la Minurso dimanche.

    Ce lundi 21 mars, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, se réunira avec les membres du Conseil de sécurité, lors d’un déjeuner, pour tenter d’avoir leur soutien dans le conflit qui l’oppose au Maroc suite à ses propos tenus lors de sa récente visite au Sahara et où il a qualifié la situation dans la région « d’occupation ».
    Cette réunion intervient au moment où Rabat a commencé à appliquer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’institution onusienne.

    Entre le 19 et le 20 mars, sur injonction du Maroc, 83 civils de la Mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ont quitté le territoire, a constaté l’AFP.
    Les derniers membres civils de la Minurso ont embarqué dimanche à 18h à l’aéroport de Laâyoune en direction de Casablanca, d’où ils quitteront le Maroc définitivement.

    La Minurso paralysée

    Suite au départ de son personnel civil, la Minurso, présente au Sahara depuis 1991 pour veiller au cessez- le feu entre le Maroc et le Polisario, serait incapable de remplir son mandat, avait estimé l’ONU.
    Comme autre mesure de rétorsion, le Maroc a décidé de supprimer sa contribution financière à son fonctionnement, soit quelque trois millions de dollars.

    Réuni en conclave, le 17 mars, pour tenter de désamorcer la crise entre le Maroc et Ban Ki-moon, le Conseil de sécurité n’est pas parvenu à trouver une position commune, laissant le soin à ses membres d’engager des discussions bilatérales avec le Maroc afin de trouver une solution.
    Déçu par l’absence « d’une position claire » de la part du Conseil, le secrétaire général va tenter ce lundi de le pousser à clarifier sa position, espérant obtenir son soutien.

    Le Maroc joue la carte des réseaux

    De son côté, le Maroc a activé ses réseaux à l’international à travers différents canaux pour obtenir le soutien des grandes puissances. Le 19 mars, les États-Unis ont réitéré leur soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant de « sérieux, crédible et réaliste ». « Il représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations du Sahara occidental », a affirmé le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU, Kurtis Cooper, soutenant le processus mené par l’ONU.

    En visite en Russie la semaine dernière, le roi du Maroc a pu avoir compter de Vladimir Poutine qui s’est exprimé, pour une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara dans l’intérêt des populations et conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies.
    Les deux pays «ne soutiennent aucune tentation d’accélération ou de précipitation dans la conduite du processus politique, ni aucune sortie des paramètres déjà définis dans les résolutions actuelles du Conseil de sécurité», selon la déclaration des deux chefs d’État, faite à Moscou.

    Pour le Sahara, Rabat propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine tandis que le Polisario, allié de l’Algérie, revendique un référendum d’auto-détermination.
    La crise entre le Maroc et Ban Ki-moon intervient à la veille de la présentation du rapport annuel de ce dernier sur l’état d’avancement du règlement du conflit qui sera soumis au vote fin avril et qui risque d’être critique.
    Jeune Afrique

  • #2
    " En visite en Russie la semaine dernière, le roi du Maroc a pu avoir compter de Vladimir Poutine qui s’est exprimé, pour une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara dans l’intérêt des populations et conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies."

    Si le Maroc considère la déclaration de Poutine comme un soutient, alors il méconnaît la Charte des Nations unies.

    Commentaire

    Chargement...
    X