Au terme des deux premiers mois de l’année 2016, le déficit de la*balance commerciale du Maroc*s’est aggravé*atteigant**21 milliards de dirhams (DH), soit l’équivalent de 1,920 milliard d’euros, en hausse de 10,1% sur un an, selon les dernières statistiques de l’Office marocain des changes.
Cette hausse du déficit commercial est due essentiellement à une croissance des importations plus importante que celle des exportations. D’où, le taux de couverture a enregistré une baisse pour se situer à 63,2% contre 65,1% un an auparavant.*Ainsi, les importations ont progressé de 4,3% à 57,45 milliards de DH (5,257 milliards d’euros), alors que les exportations ont grimpé de 1,2% pour atteindre 36,29 milliards DH (3,330 milliards d’euros) à fin février 2016.
Les exportations de phosphates et dérivés se sont contractées, à elles seules, de 8,3% à 4,92 milliards de DH (450 millions d’euros). Par contre, les exportations automobiles ont augmenté de 10,5% sur un an, à 8,9 milliards de DH (815 millions d’euros).
Idem pour les exportations agricoles qui ont affiché une amélioration de 3,4% à 9,65 milliards de DH (883 millions d’euros). L’aéronautique a enregistré, pour sa part, 1,28 milliard de DH (110 millions d’euros) de ventes à l’étranger, soit une augmentation de 7,7%.
Dans le même sillage, les exportations du secteur électronique ont enregistré une hausse de 4,5% pour s’établir à 1,31 milliard DH (199 millions d’euros), bien que l’industrie pharmaceutique et le secteur du textile-cuir aient plié de 1,2% chacun pour s’élever respectivement à 170 millions de DH et 5,81 milliards de DH.
S’agissant des importations, la facture énergétique continue de s’alléger. Elle a baissé de 21,1% à 7,08 milliards de DH à fin février 2016. Les produits bruts baissent de 15,3% à 2,56 milliards de DH.
Les importations de biens d’équipement ont progressé, à elles seules, de 14,4% pour afficher 14,98 milliards de DH. Egalement, les importations des produits finis de consommation et des automobiles ont grimpé respectivement de 12,9% à 11,42 milliards de DH et de 38,3% à 1,89 milliard de DH.
Quant à la facture céréalière, elle s’est alourdie de 44,2% à fin 2016.
Au final, le flux des investissements directs étrangers s’est contracté de 1,1% pour s’établir à 3,95 milliards de DH. Les recettes enregistrées ont été de 5,36 milliards de DH, en hausse de 6,2%, alors que les dépenses ont été de 1,41 milliard de DH, en progression de 33,7%.
l'economiste maghrebin
Cette hausse du déficit commercial est due essentiellement à une croissance des importations plus importante que celle des exportations. D’où, le taux de couverture a enregistré une baisse pour se situer à 63,2% contre 65,1% un an auparavant.*Ainsi, les importations ont progressé de 4,3% à 57,45 milliards de DH (5,257 milliards d’euros), alors que les exportations ont grimpé de 1,2% pour atteindre 36,29 milliards DH (3,330 milliards d’euros) à fin février 2016.
Les exportations de phosphates et dérivés se sont contractées, à elles seules, de 8,3% à 4,92 milliards de DH (450 millions d’euros). Par contre, les exportations automobiles ont augmenté de 10,5% sur un an, à 8,9 milliards de DH (815 millions d’euros).
Idem pour les exportations agricoles qui ont affiché une amélioration de 3,4% à 9,65 milliards de DH (883 millions d’euros). L’aéronautique a enregistré, pour sa part, 1,28 milliard de DH (110 millions d’euros) de ventes à l’étranger, soit une augmentation de 7,7%.
Dans le même sillage, les exportations du secteur électronique ont enregistré une hausse de 4,5% pour s’établir à 1,31 milliard DH (199 millions d’euros), bien que l’industrie pharmaceutique et le secteur du textile-cuir aient plié de 1,2% chacun pour s’élever respectivement à 170 millions de DH et 5,81 milliards de DH.
S’agissant des importations, la facture énergétique continue de s’alléger. Elle a baissé de 21,1% à 7,08 milliards de DH à fin février 2016. Les produits bruts baissent de 15,3% à 2,56 milliards de DH.
Les importations de biens d’équipement ont progressé, à elles seules, de 14,4% pour afficher 14,98 milliards de DH. Egalement, les importations des produits finis de consommation et des automobiles ont grimpé respectivement de 12,9% à 11,42 milliards de DH et de 38,3% à 1,89 milliard de DH.
Quant à la facture céréalière, elle s’est alourdie de 44,2% à fin 2016.
Au final, le flux des investissements directs étrangers s’est contracté de 1,1% pour s’établir à 3,95 milliards de DH. Les recettes enregistrées ont été de 5,36 milliards de DH, en hausse de 6,2%, alors que les dépenses ont été de 1,41 milliard de DH, en progression de 33,7%.
l'economiste maghrebin
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