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Cinq filières des matériaux de construction vont se structurer en écosystème: le préfabriqué, la céramique, le marbre, l’acier et le ciment. Le secteur s’engage à créer 28.000 emplois d’ici 2020.
"Ce n’est pas pour rien qu’on dit que quand le bâtiment va, tout va. Le secteur des matériaux de construction est très important. Il s’améliore un peu, mais nous avons besoin d’aller plus loin", lance Moulay Hafid Elalami, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, ce mercredi 23 mars.
Cette déclaration a été faite à l'occasion de la signature d'un contrat de performance pour les matériaux de construction, visant la mise en place d’un écosystème regroupant 5 filières. Il s’agit du préfabriqué, de la céramique, du marbre, de l’acier et du ciment.
L’objectif du développement de cet écosystème est d’améliorer la compétitivité à l’import et à l’export, de réduire la facture énergétique et de combler les carences du secteur. Citons à cet effet la faible valorisation de certaines activités et le manque d’innovation dans les produits de construction.
Les mesures d’accompagnement
Parmi les principales mesures d’accompagnement prévues, la mise à disposition de 210 hectares de foncier locatif à prix compétitif et avec des services sur zone, un plan de formation couvrant 100% des besoins en formation des filières, ainsi que la mise en place de 14 programmes de soutien à l’investissement, par le Fonds de développement industriel.
Le ministre de l'Industrie s’engage aussi à mettre en place une démarche gouvernementale conjointe pour la gestion des carrières de marbre, assurer un soutien proactif des investisseurs dans la valorisation des déchets ménagers et aider à la structuration de la filière de démantèlement des navires.
Il sera procédé au renforcement des normes, à la mise en place d’un système de contrôle efficient, ainsi qu'au contrôle systématique de ces normes dans les marchés de la commande publique.
L’accompagnement de l’écosystème prévoit également la mise en place d’une cellule conjointe (ministère de l’Industrie et fédération des industries de matériaux de construction) pour un suivi proactif des marchés internationaux.
28.000 emplois de plus à l’horizon 2020
Ces mesures d’accompagnement permettront, selon le ministre, de créer 28.000 emplois industriels additionnels, dont 16.000 emplois industriels directs, ventilés comme suit: préfabriqué (2.700), céramique (3.400), marbre (8.000), acier (800) et ciment (1.100).
L’écosystème contribuera également, d’ici 2020, à générer 10,1 milliards de DH de chiffre d’affaires additionnel, créer 2,9 MMDH de valeur ajoutée industrielle supplémentaire et réaliser 4,8 MMDH d’impact positif sur la balance commerciale, dont 3,5 MMDH liés à l'export et 1,3 MMDH liés à la substitution à l'import.
Actuellement, le secteur compte 25.700 emplois directs et réalise un chiffre d’affaires de 37 milliards de DH. La valeur ajoutée atteint 14 MMDH.
MEDIA24
"Ce n’est pas pour rien qu’on dit que quand le bâtiment va, tout va. Le secteur des matériaux de construction est très important. Il s’améliore un peu, mais nous avons besoin d’aller plus loin", lance Moulay Hafid Elalami, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, ce mercredi 23 mars.
Cette déclaration a été faite à l'occasion de la signature d'un contrat de performance pour les matériaux de construction, visant la mise en place d’un écosystème regroupant 5 filières. Il s’agit du préfabriqué, de la céramique, du marbre, de l’acier et du ciment.
L’objectif du développement de cet écosystème est d’améliorer la compétitivité à l’import et à l’export, de réduire la facture énergétique et de combler les carences du secteur. Citons à cet effet la faible valorisation de certaines activités et le manque d’innovation dans les produits de construction.
Les mesures d’accompagnement
Parmi les principales mesures d’accompagnement prévues, la mise à disposition de 210 hectares de foncier locatif à prix compétitif et avec des services sur zone, un plan de formation couvrant 100% des besoins en formation des filières, ainsi que la mise en place de 14 programmes de soutien à l’investissement, par le Fonds de développement industriel.
Le ministre de l'Industrie s’engage aussi à mettre en place une démarche gouvernementale conjointe pour la gestion des carrières de marbre, assurer un soutien proactif des investisseurs dans la valorisation des déchets ménagers et aider à la structuration de la filière de démantèlement des navires.
Il sera procédé au renforcement des normes, à la mise en place d’un système de contrôle efficient, ainsi qu'au contrôle systématique de ces normes dans les marchés de la commande publique.
L’accompagnement de l’écosystème prévoit également la mise en place d’une cellule conjointe (ministère de l’Industrie et fédération des industries de matériaux de construction) pour un suivi proactif des marchés internationaux.
28.000 emplois de plus à l’horizon 2020
Ces mesures d’accompagnement permettront, selon le ministre, de créer 28.000 emplois industriels additionnels, dont 16.000 emplois industriels directs, ventilés comme suit: préfabriqué (2.700), céramique (3.400), marbre (8.000), acier (800) et ciment (1.100).
L’écosystème contribuera également, d’ici 2020, à générer 10,1 milliards de DH de chiffre d’affaires additionnel, créer 2,9 MMDH de valeur ajoutée industrielle supplémentaire et réaliser 4,8 MMDH d’impact positif sur la balance commerciale, dont 3,5 MMDH liés à l'export et 1,3 MMDH liés à la substitution à l'import.
Actuellement, le secteur compte 25.700 emplois directs et réalise un chiffre d’affaires de 37 milliards de DH. La valeur ajoutée atteint 14 MMDH.
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