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La dernière note stratégique du ministère de l’Agriculture donne les détails sur l’évolution de la filière céréalière au Maroc. Blé dur, blé tendre et orge sont concernés.
Dans sa note stratégique, rendue publique le 22 mars 2016, le ministère de l’Agriculture fait un focus sur la céréaliculture, indéniablement une des principales filières de la production agricole au Maroc.
«L'importance socio- économique de la filière céréalière, concentrée essentiellement sur les cultures de blé tendre, d’orge et de blé dur, n'est plus à démontrer. Durant la période 2009-2015, une superficie moyenne de 5 millions d'hectares lui a été consacrée, générant une production moyenne de 79 millions de quintaux par an», souligne la note.
A l’horizon 2020, il est prévu de réaliser une production moyenne annuelle de 88 millions de quintaux, sur une superficie de 5,1 millions d’hectares. Le chiffre d’affaires généré devrait dépasser les 20 milliards de DH.
Le blé tendre gagne du terrain
Entre les périodes (2000-2007) et (2008-2015), les superficies de blé dur et d’orge ont baissé respectivement de 189.000 ha et 66.000 ha. Par contre, la superficie du blé tendre a connu une hausse de 222.000 ha. «C’est ainsi que l’assolement national des trois céréales a légèrement changé au profit du blé tendre (+5 points)», explique la note.
Les céréales sont cultivées dans les zones bour, à hauteur de 90%. Cependant, la superficie irriguée réservée aux céréales a subi une baisse de 53 000 ha (-11%), passant de 469.000 ha (moyenne de 2000-2007) à 416.000 ha (moyenne de 2008-2015).
Hausse de 35% de la production moyenne
Entre (2000-2007) et (2008-2015), la production moyenne des céréales est passée de 58,4 millions de qx à 80 millions de qx, soit une progression de 35%. Pourtant, la superficie cultivée est restée la même.
La hausse la plus importante est constatée au niveau du blé tendre (12 Mqx), suivi de l’orge (6 Mqx), et du blé dur (4 Mqx).
Les provinces à vocation agricole maintiennent leur spécialisation
Settat, Taounate, Khémisset et Safi, provinces à vocation céréalière, ont vu leur part renforcée dans la production des céréales entre les deux périodes 2000-2007 et 2008-2015.
La part de Béni Mellal, El Jadida, El Kalaa, Sidi Kacem, Sidi Benour et Fès n’a pas évolué.
A elles seules, ces 10 provinces ont représenté plus de la moitié de la production céréalière après 2008, contre 41% entre 2000 et 2007.
Meilleur taux de rendement pour le blé tendre
Entre les périodes 2000-2007 et 2008 et 2015, le rendement moyen du blé dur est passé de 13 qx/ha à 17,7 qx/ha. Pour ce qui est du blé tendre, le rendement moyen est passé de 14,3 à 19,2 qx/ha tandis que le rendement de l’orge est passée de 8,2 qx/ha à 12,7 qx/ha.
Les importations tirées par le blé tendre
C’est connu, les importations de céréales au Maroc fluctuent en fonction du niveau de la production nationale et de la demande intérieure. Durant la période 2000-2007, les quantités moyennes importées se sont situées autour de 34 millions de quintaux, réparties entre 22,4 Mqx de blé tendre, 6,4 Mqx de blé dur et 5,2 Mqx d’l’orge.
Les importations ont atteint 43 millions de quintaux à partir de 2008, résultant de fortes importations de blé tendre, avoisinant les 30 Mqx.
173kg/an/habitant consommés en 2014
En 2014, la consommation annuelle des trois principales céréales au Maroc a frôlé les 173 kg/habitant, contre environ 152 kg/an/habitant comme moyenne mondiale. «Le blé tendre représente, à lui seul, 64% de la consommation totale et la part de blé dur avoisine 29%. La consommation humaine de l'orge devenue de plus en plus marginale et en particulier en milieu urbain, est estimée en 2014 à 11kg/ habitat et par an», explique la note du ministère de l’Agriculture.
MEDIA24
Dans sa note stratégique, rendue publique le 22 mars 2016, le ministère de l’Agriculture fait un focus sur la céréaliculture, indéniablement une des principales filières de la production agricole au Maroc.
«L'importance socio- économique de la filière céréalière, concentrée essentiellement sur les cultures de blé tendre, d’orge et de blé dur, n'est plus à démontrer. Durant la période 2009-2015, une superficie moyenne de 5 millions d'hectares lui a été consacrée, générant une production moyenne de 79 millions de quintaux par an», souligne la note.
A l’horizon 2020, il est prévu de réaliser une production moyenne annuelle de 88 millions de quintaux, sur une superficie de 5,1 millions d’hectares. Le chiffre d’affaires généré devrait dépasser les 20 milliards de DH.
Le blé tendre gagne du terrain
Entre les périodes (2000-2007) et (2008-2015), les superficies de blé dur et d’orge ont baissé respectivement de 189.000 ha et 66.000 ha. Par contre, la superficie du blé tendre a connu une hausse de 222.000 ha. «C’est ainsi que l’assolement national des trois céréales a légèrement changé au profit du blé tendre (+5 points)», explique la note.
Les céréales sont cultivées dans les zones bour, à hauteur de 90%. Cependant, la superficie irriguée réservée aux céréales a subi une baisse de 53 000 ha (-11%), passant de 469.000 ha (moyenne de 2000-2007) à 416.000 ha (moyenne de 2008-2015).
Hausse de 35% de la production moyenne
Entre (2000-2007) et (2008-2015), la production moyenne des céréales est passée de 58,4 millions de qx à 80 millions de qx, soit une progression de 35%. Pourtant, la superficie cultivée est restée la même.
La hausse la plus importante est constatée au niveau du blé tendre (12 Mqx), suivi de l’orge (6 Mqx), et du blé dur (4 Mqx).
Les provinces à vocation agricole maintiennent leur spécialisation
Settat, Taounate, Khémisset et Safi, provinces à vocation céréalière, ont vu leur part renforcée dans la production des céréales entre les deux périodes 2000-2007 et 2008-2015.
La part de Béni Mellal, El Jadida, El Kalaa, Sidi Kacem, Sidi Benour et Fès n’a pas évolué.
A elles seules, ces 10 provinces ont représenté plus de la moitié de la production céréalière après 2008, contre 41% entre 2000 et 2007.
Meilleur taux de rendement pour le blé tendre
Entre les périodes 2000-2007 et 2008 et 2015, le rendement moyen du blé dur est passé de 13 qx/ha à 17,7 qx/ha. Pour ce qui est du blé tendre, le rendement moyen est passé de 14,3 à 19,2 qx/ha tandis que le rendement de l’orge est passée de 8,2 qx/ha à 12,7 qx/ha.
Les importations tirées par le blé tendre
C’est connu, les importations de céréales au Maroc fluctuent en fonction du niveau de la production nationale et de la demande intérieure. Durant la période 2000-2007, les quantités moyennes importées se sont situées autour de 34 millions de quintaux, réparties entre 22,4 Mqx de blé tendre, 6,4 Mqx de blé dur et 5,2 Mqx d’l’orge.
Les importations ont atteint 43 millions de quintaux à partir de 2008, résultant de fortes importations de blé tendre, avoisinant les 30 Mqx.
173kg/an/habitant consommés en 2014
En 2014, la consommation annuelle des trois principales céréales au Maroc a frôlé les 173 kg/habitant, contre environ 152 kg/an/habitant comme moyenne mondiale. «Le blé tendre représente, à lui seul, 64% de la consommation totale et la part de blé dur avoisine 29%. La consommation humaine de l'orge devenue de plus en plus marginale et en particulier en milieu urbain, est estimée en 2014 à 11kg/ habitat et par an», explique la note du ministère de l’Agriculture.
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