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Sahara Occidental, les Usa taclent le Makhzen

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  • Sahara Occidental, les Usa taclent le Makhzen

    Une première dans les annales, le Congrès américain fait le procès du Maroc



    Et de deux contre le Maroc ! A moins d’un mois de l’examen annuel du dossier du Sahara au niveau des Nations-Unies, le Makhzen vient de recevoir une autre note salée au Congrès américain. La Commission des droits de l’Homme au Congrès américain (photo), a organisé mercredi soir une audience inédite ayant réuni un panel de personnalités américaines et internationales pour évoquer les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés.
    Au delà du fait que ce soit une première, et qu’une rencontre de ce format consacrée à la question sahraouie se tienne dans l’enceinte du Sénat américain, c’est surtout l’éruption du terme «occupation» par la commission des Droits de l’Homme au Congrès qui attire l’attention. De fait, les américains semblent donner un signal qu’ils vont cette fois s’aligner sur la position du SG de l’ONU qui a été le premier à lâcher le mot lors de sa tournée dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf.
    Un «mot» contre le quel le makhzen a violement réagi en organisant une marche à Rabat contre Ban Ki-moon et où il a été traité de tous les noms d’oiseaux. Pis encore, le Maroc a décidé unilatéralement de suspendre sa participation au sein de la Minurso et expulsé prés de 80 fonctionnaires onusiens qui travaillent à El Ayoune. C’est dire qu’entre les Nations Unis et le royaume du Maroc c’est quasiment la rupture à quelques jours de la présentation du rapport du SG devant l’assemblée générale.
    La cause Sahraouie entre au Congrès
    Et voilà que même le Congrès américain adopte le même lexique que M. Ban Ki-moon puisque les organisateurs de l’audition ont qualifié la présence marocaine sur ce territoire d’«occupation» et ont mis en avant le fait que la prétendue souveraineté marocaine «n’est reconnue ni par l’Assemblée générale des Nations Unies ni un autre organisme de l’ONU», selon leur communiqué.
    Il faut préciser que le panel, qui est composé de personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la Fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, Eric Goldstein, directeur adjoint à Human Rights Watch et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara Occidental, a pointé notamment la politique du Maroc dans les territoires sahraouis occupés. Et comme il fallait s y attendre, c’est un procès en bonne et due forme de la politique marocaine dans les territoires occupés qui a été fait par ces personnalités.
    Les organisateurs se sont notamment appuyés sur un rapport du Département d’Etat, qui a mis l’accent sur les «entraves» des autorités marocaines aux «libertés d’expression», aux «rassemblements» et à la «création d’association ». Ils pointent également les nombreuses expulsions par le royaume de personnes «observateurs des droits de l’Homme ».
    Le représentant du Polisario à Washington, M. Mouloud Said s’est réjouit de ce que cette audition soit «un procès contre la politique de violation des droits de l’homme prônée par le Maroc dans les territoires occupés ». Dans une déclaration à l’APS, il a révélé que les Congressmen américains et les ONG ont «réaffirmé une fois de plus que la présence du Maroc dans les territoires sahraouis est bel et bien une occupation illégale ».
    Un procès contre le makhzen
    Une proposition que le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon avait déjà suggérée dans son rapport de 2014, lorsqu’il avait plaidé pour l’instauration d’un «mécanisme de surveillance des droits humains soutenu, indépendant et impartial » au Sahara. Le délégué du Polisario a estimé également que «Le comportement irresponsable du Maroc risque de conduire la région à de nouveaux conflits », en se referant aux mesures de rétorsion de Rabat visant la Minurso.
    «Nous sommes satisfaits du fait que la Commission des droits de l’homme du Congrès ait abordé la situation difficile des prisonniers politiques sahraouis » s’est-il par ailleurs félicité. C’est dire que la mesure d’allonger le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental a toutes les chances d’aboutir cette fois à moins d’un blocage de dernière minute par la France pour sauver «son ami» le roi qui se comporte comme un enfant gâté.

  • #2
    Les camouflets diplomatiques pleuvent sur le Maroc. Le dernier en date lui parvient des Etats-Unis où le très influent Congrès a consacré, mercredi dernier, une séance spéciale sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental. Le «hearing», à savoir l’audition en question, a carrément épinglé Rabat sur la question sahraouie, accusant ce dernier d’entretenir «la confusion sur la position américaine concernant le conflit».

    Au cours de cette même audition, coprésidée par un sénateur démocrate et un autre républicain, et à laquelle ont pris part, comme le veut la tradition aux États-Unis, des organisations des droits de l’Homme, des journalistes, la fondation Kennedy, etc., et selon des comptes-rendus parvenus de la capitale fédérale américaine, l’unanimité était imperturbable : le Maroc est une entité occupante d’un pays et d’un peuple, au mépris du droit international. le sénateur démocrate du Michigan , outré par les agitations marocaines de ces derniers jours, tenait même à rappeler, pour mettre fin à la confusion, que «les Etats-Unis n’ont jamais reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental».

    Il dénoncera, par ailleurs, la réaction intempestive des autorités marocaines suite aux déclarations du secrétaire général des Nations-Unies, auquel elles reprochent d’avoir utilisé le terme , approprié du reste, «d’occupation». Le sénateur démocrate fera remarquer que ce qu’a déclaré le patron de l’ONU, en qualifiant la question, «d’occupation», qu’il ne «s’agit que de la réalité». Tous les participants à la séance de mercredi dernier ont, par ailleurs, exprimé leur soutien total «à M. Ban Ki-moon, en tant que représentant d’une institution».

    Source: soir d'Algérie

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    • #3
      Propagande de journalistes verreux à la botte du régime mafieux algérien...

      La vidéo est disponible sur le forum en intégralité...c'est du pipi de chat...Les associations achetées à coups de pétro dinars ont récité leur texte pour justifier leur chèque, et ils sont partis, après avoir conclu que rien ne changera car tous les membres du CS sont pro marocains...il y avait 5 ou 6 figurants dans la salle (une salle d'environ 25 m2)

      Gallek le congrès américain ! Tozzzzz...


      C'est juste un congressman qui, moyennant finances, a organisé une petite discussion dans une petite salle...!

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      • #4
        " Propagande de journalistes verreux à la botte du régime mafieux algérien..." Spoutnik

        Est-ce que les journaux marocains sont plus crédibles? Lorsque l'on sait qu'il est interdit aux journaux de royaume de dire la vérité (nommé Sahara Occidental), on peut douter de leur crédibilité.

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        • #5
          la presse algerienne egale à elle meme en terme de falsification de l'histoire, mais là ils prennent vrai leur lecteur pour des debiles en faisant passer l'avis d'une commission pour l'avis du congres baz.
          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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          • #6
            Le journaliste marocain Ali Anouzla est poursuivi par la justice pour "atteinte à l'intégrité territoriale", après des déclarations sur le Sahara occidental dans la presse allemande, et son procès doit s'ouvrir le 9 février, a indiqué dimanche l'intéressé.

            Ali Anouzla, directeur du site Lakome2, a indiqué à l'AFP que le parquet avait ouvert une enquête le 24 décembre pour "atteinte à l'intégrité territoriale", après des propos au quotidien allemand Bild qui l'interrogeait sur les lignes rouges qui menacent la liberté des journalistes au Maroc.

            Selon le quotidien allemand, le journaliste aurait cité trois lignes rouges: "la monarchie, l'islam, et le Sahara occidental occupé". De la troisième ligne rouge naît la polémique: M. Anouzla soutient que la "traduction est inexacte". Il réfute avoir décrit le Sahara occidental comme "occupé". Il s'agit d'un dossier très sensible pour les autorités marocaines.


            Source: L'Orient le jour du 26 mars 2016

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            • #7
              Propagande de journalistes verreux à la botte du régime mafieux algérien...

              La vidéo est disponible sur le forum en intégralité...c'est du pipi de chat...Les associations achetées à coups de pétro dinars ont récité leur texte pour justifier leur chèque, et ils sont partis, après avoir conclu que rien ne changera car tous les membres du CS sont pro marocains...il y avait 5 ou 6 figurants dans la salle (une salle d'environ 25 m2)
              hhhhh wallah tu me la enlevé de la bouche. Le gars a meme dit sahara marocain à la 101 min

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