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Said Mekbel

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    Article parue dans le soir d'algérie du 06 décembre dernier.

    COMMEMORATION DU 12e ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE SAID MEKBEL

    “Un devoir de mémoire et contre l’amnésie”

    Il y a douze ans, le samedi 3 décembre 1994, Saïd Mekbel, alors directeur par intérim du quotidien Le Matin et auteur des chroniques Mesmar Djha, était lâchement assassiné dans un restaurant à Hussein-Dey. Cet attentat sera, pour rappel, revendiqué juste après par le GIA. Mais comme l’écrivait le Rebelle dans l’une de ses chansons dédiée à Tahar Djaout et à toutes les “lumières” fauchées par la barbarie intégriste islamiste, “même si le corps se décompose, la pensée, elle, ne meurt jamais et si les cols à franchir sont âpres, à l’épuisement nous trouverons un remède.
    Et s’ils anéantissent tant et tant d’étoiles le ciel, lui, ne s’anéantit pas”. Douze années se sont déjà écoulées depuis la disparition de l’auteur de Mesmar Djha mais son souvenir demeure toujours dans la mémoire de ses amis qui ont décidé comme à chaque année de marquer ce triste anniversaire de sa mort. L’hommage qui lui a été rendu deux jours durant, dimanche et lundi passés, dans sa ville natale, Béjaïa, à l’intiative d’un collectif regroupant des journalistes, des artistes et des animateurs du mouvement associatif local, appelé “Les amis de Saïd Mekbel” était émouvant et discret à l’image de ce qu’était ce chroniqueur talentueux. Outre une exposition de chroniques et de billets choisis de Saïd Mekbel et qui a duré deux jours au hall du Théâtre régional de Béjaïa (TRB), la matinée de lundi a été marquée par une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt au niveau du cimetière Sidi M’hand Amokrane sur les hauteurs de la ville de Béjaïa où une gerbe de fleurs a été déposée et une minute de silence a été observée à sa mémoire par des journalistes locaux, des citoyens anonymes et des animateurs du mouvement citoyen. Dans la petite salle du TRB, Arezki Tahar, exdirecteur du TRB et ami de Mekbel, Amari Chawki et Maâmar Farah respectivement chroniqueurs, à El Watan et au Soir d’Algérie, ont animé dans l’après-midi une rencontre-débat pour évoquer le chroniqueur et aussi l’homme. Parmi l’assistance, il y avait des journalistes, des artistes, des animateurs du mouvement citoyen, des militants associatifs, syndicalistes mais aussi beaucoup de jeunes qui étaient venus par devoir de mémoire envers ce billettiste et chroniqueur talentueux et engagé qui demeure un repère pour les nouvelles générations. Dans leurs interventions très courtes, les trois conférenciers ont souligné les qualités humaines, intellectuelles et ont longuement évoqué le combat mené par cette plume hors pair malgré la situation difficile que traversait le pays. “Il fait partie de ces hommes de conviction et nous ne devons pas nous limiter à des hommages quand il s’agit d’évoquer Saïd Mekbel mais il faut perpétuer son œuvre”, ont déclaré les trois conférenciers. “Combattre l’amnésie demeure le meilleur moyen pour honorer la mémoire de tous ces hommes de lutte qui nous ont permis par leur sacrifice de continuer à nous exprimer encore aujourd’hui”. Lors des débats très animés, nombre d’intervenants ont également évoqué “les sévères menaces qui pèsent sur la liberté d’expression et la situation de la presse algérienne durant la décennie noire, entre les balles des islamistes et la répression du pouvoir”.

    http://www.lesoird***********/articl...id=46692&cid=2

  • #2
    Paix à son âme.

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    • #3
      Que de souvenirs !
      Touchée de voir que malgré ttes les précautions qu'on peut faire on n'echappe jamais à son sort ...C'etait et reste un grand homme que n'enfante pas souvent ...De plus, c'etait un gars de mon patelain ,même flous j'en reconnais qqes paysages !!!
      Paix et tranquilité à son âme.

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      • #4
        Que son âme repose en paix….L’une des victimes des années noires.
        Comme disait Matoub il est mort «dhasfel» pour une l’Algerie de demain.

        Merci pour l'Article.

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