Un imam chiite saoudien a été arrêté pour avoir « glorifié » le puissant mouvement terroriste libanais Hezbollah, déclaré organisation terroriste par les autorités de Ryad, a rapporté mardi un journal saoudien.
L’imam Hussein al-Radi a été arrêté à Al-Ahsa, dans la province orientale de l’Arabie saoudite où se concentre la minorité chiite de ce royaume à majorité sunnite, a précisé le quotidien Al-Watan.
Selon le journal, l’arrestation s’explique par le fait que ce religieux a « glorifié le Hezbollah terroriste et insulté le royaume dans une vidéo qui a connu une grande circulation ».
Par ailleurs, ce religieux n’a pas tenu un engagement pris auprès des autorités de ne pas évoquer le sort de Nimr al-Nimr, un autre religieux chiite qui a été exécuté au début de l’année après avoir été condamné pour « terrorisme », selon le journal.
L’exécution de Nimr al-Nimr avait provoqué des réactions de colère des chiites à travers le monde et des manifestations en Iran, un pays chiite, pendant lesquelles les représentations diplomatiques saoudiennes avaient été attaquées.
En réaction, l’Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, son rival dans la région.
L’Arabie saoudite et ses pairs du Conseil de coopération du Golfe – Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït – ont classé en mars le Hezbollah « organisation terroriste ».
Certains de ces pays ont depuis expulsé des citoyens libanais pour liens avec le Hezbollah.
timesofisrael. com
L’imam Hussein al-Radi a été arrêté à Al-Ahsa, dans la province orientale de l’Arabie saoudite où se concentre la minorité chiite de ce royaume à majorité sunnite, a précisé le quotidien Al-Watan.
Selon le journal, l’arrestation s’explique par le fait que ce religieux a « glorifié le Hezbollah terroriste et insulté le royaume dans une vidéo qui a connu une grande circulation ».
Par ailleurs, ce religieux n’a pas tenu un engagement pris auprès des autorités de ne pas évoquer le sort de Nimr al-Nimr, un autre religieux chiite qui a été exécuté au début de l’année après avoir été condamné pour « terrorisme », selon le journal.
L’exécution de Nimr al-Nimr avait provoqué des réactions de colère des chiites à travers le monde et des manifestations en Iran, un pays chiite, pendant lesquelles les représentations diplomatiques saoudiennes avaient été attaquées.
En réaction, l’Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, son rival dans la région.
L’Arabie saoudite et ses pairs du Conseil de coopération du Golfe – Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït – ont classé en mars le Hezbollah « organisation terroriste ».
Certains de ces pays ont depuis expulsé des citoyens libanais pour liens avec le Hezbollah.
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