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fin du marché parallèle de la devise: Les cambistes prêts à changer de métier

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  • fin du marché parallèle de la devise: Les cambistes prêts à changer de métier

    Les revendeurs de la devise sur le marché parallèle semblent les plus branchés, et les plus intéressés par l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie de revoir les conditions d’agrément des bureaux de change.

    La plupart de ces cambistes appréhendent la fin du marché parallèle de la devise, dès l’ouverture de ces bureaux de change. Depuis l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, mercredi passé devant les députés, de modifier les conditions d’agrément des bureaux de change, le sujet domine les discussions chez les cambistes du marché parallèle de la devise, au niveau du Square Port-Saïd à Alger. L’annonce de Laksaci de réguler le marché parallèle de la devise a installé les cambistes dans un flou total.

    Ils sont à l’affût de la moindre information, au sujet de l’ouverture des bureaux de change. Ils passent au peigne fin tous les articles de presse traitant de ce sujet. Les cambistes qui sont au fait de la chose tentent de faire la comparaison avec les pays voisins, où les bureaux de change étaient mis en place depuis des années. Une petite virée, hier matin, sur les lieux, confirme le flou qui s’est emparé des revendeurs de la devise sur le marché parallèle, dès l’annonce du premier responsable de la banque d’Algérie. En cette matinée de vendredi, ensoleillée, quelques cambistes étaient déjà sur les lieux, au Square Port-Saïd.

    Comme à l’accoutumée, des liasses de billets dans les mains, ils accostent les clients sur la voie publique. 100 euros étaient proposés contre 17 050 dinars à la vente, alors que le prix d’achat de 100 euros était fixé à 16 800 dinars. Interrogé sur l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie de modifier les conditions d’agrément des bureaux de change, Samir, un cambiste, la quarantaine, habitué des lieux, dit ignorer l’objectif de la création de ces bureaux de change, avant de laisser libre cours à son interprétation des propos de Mohamed Laksaci. Samir voit dans la création des bureaux de change la fin de son «gagne-pain» au marché parallèle de la devise.

    «C’est clair que l’État veut, à travers l’ouverture des bureaux de change, de s’emparer du marché parallèle de la devise pour le mettre à la disposition des gros bonnets», a-t-il estimé. Samir dit ne pas avoir les moyens financiers lui permettant de tenter l’aventure d’ouvrir un bureau de change.

    Il se considère, lui et les autres cambistes qu’il côtoie au quotidien à la «Bourse de la devise» du Square Port-Saïd, comme étant de “menu fretin” face aux requins. Pot de terre contre un pot de fer, Samir sait, très bien, que, lui, et ses camarades cambistes n’ont pas les moyens pour rivaliser avec les gros bonnets.

    Même son de cloche chez Mourad, un autre cambiste la quarantaine, rencontré également sur les lieux. Mourad appréhende, autant que Samir, la fin du marché parallèle de la devise, dès l’ouverture des bureaux de change. «Avec 36 000 bureaux de change à travers le pays, il n’y aura plus de place au marché parallèle de la devise», a-t-il estimé. Il voit le vent de régulation du marché parallèle de la devise emporter les «petits» cambistes qu’il qualifie, lui aussi, de «menu fretin».

    Les avis de Samir et Mourad reflètent pratiquement l’état d’esprit qui règne chez l’ensemble des cambistes, après l’annonce de l’ouverture des bureaux de change, faite par le premier responsable de la Banque d’Algérie. Ils savent que leur «commerce» de revente de la devise au Square Port-Saïd ne durera que quelques mois avant que le vent de la régulation du marché parallèle de la devise ne vienne l’emporter.

    Les cambistes sont prêts à mettre fin au commerce parallèle de la devise, dès l’ouverture des bureaux de change

    Toutefois, les deux cambistes, Samir et Mourad, mettent en garde les autorités de lancer toute descente au marché parallèle de la devise, sis au Square Port-Saïd, pour délester les revendeurs de la devise de leur argent, comme cela avait été le mois d’avril 2015, lorsque les éléments de la police ont mené une descente sur les lieux.

    Laquelle s’était soldée par l’interpellation de plusieurs cambistes, et la saisie d’importantes sommes d’argent en devise, et en monnaie nationale. Ils ne veulent pas de «mauvaises» surprises. Ils souhaitent qu’ils soient avisés quelque temps à l’avance pour quitter les lieux. Samir et Mourad se disent prêts à quitter les lieux, et à changer de métier, dès l’ouverture des bureaux de change.

    Pour rappel, Mohamed Laksaci a annoncé, mercredi dernier, devant les députés, que la Banque d’Algérie a élaboré un nouveau règlement modifiant les conditions d’agrément des bureaux de change, une mesure qui vise à absorber les devises circulant dans le marché informel, sur fond d’une baisse drastique des revenus du pays en devises.

    «Le Conseil de la monnaie et du crédit a finalisé, le 6 mars en cours, un nouveau règlement portant élargissement du change manuel de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie. L’instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant l’activité des bureaux de change, définit le change manuel comme «toute opération d’achat et/ou de vente de billets de banque, et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale».

    Ces bureaux ne sont pas autorisés, pour le moment, à vendre de la devise ou à acheter des dinars. Le gouverneur de la Banque d’Algérie n’a, cependant, pas fourni plus de détails sur les moyens avec lesquels sera «élargi» le change manuel. Il a rappelé que, sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont opérationnels aujourd’hui. Il expliquera cette frilosité pour l’ouverture de bureaux de change par la «faible offre des devises», et par la faible rémunération offerte à ces bureaux.

    Pour faire face à cette défaillance, une nouvelle instruction de la Banque d’Algérie va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à 1% depuis 1997. Mais, les deux questions «qui restent à poser», selon le Gouverneur, est de «savoir quel sera le niveau de l’offre de la devise, du moment que le niveau de la demande est connu, et de savoir si les bureaux de change seront assez attractifs pour amener les fonds circulant dans le marché informel».

    Hacène Nait Amara
    source: Le Courrier d'Algérie
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Ce serait bien pour l'économie algérienne, même quand les mecs sont corrects, ils ne peuvent pas dire non à 30% de plus...

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    • #3
      Ils en ont bien profité et comme toujours ils veulent changer de jeu.
      L'intérêt de l'Algérie.. mon oeil!!
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #4
        Moi je suis pragmatique, je ne suis pas escroc...
        112 dinars au taux officiel, 180 au noir...

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        • #5
          ils vont se recycler dans le trafic de drogue etc

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          • #6
            Excellent samarkand, bon je vais faire la sieste, à plus...

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            • #7
              Salam wa3likoum

              Decidement et apres tout peut-etre on merite ce régime pourri qui nous gouverne depuis plus de 50ans sinon comment expliquer une telle absurdité .
              Créer des bureaux de change pour un dinar inconvertible !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
              il existe actuellement des bureaux de change au niveau des hotels comme Sheraton ou Hilton , ces bureaux achetent des devises mais ne les vendent jamais
              Dernière modification par khayamm, 26 mars 2016, 17h07.

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              • #8
                dans tous les pays sous developpées et dependant des devises exterieures ,un bureau de change ne sert qu'a ramasser des devises et non a les vendre - parce que pour les vendre il faut en disposer autant que necessaire pour faire face a la demande de devises par les clients _or l'algerie ne vend rien d'autre que du petrole ,que les prix ont baissé et continueront de le faire et que les revenus issus du petrole ne suffisent meme pas a acheter le stricte necessaire et a payer en equivalent dinars les fonctionnaires.

                Il n'y a rien d'incomprehensible c'est la logique meme d'eviter de vendre des devises - l'etat n'a aucun probleme pour imprimer du dinar autant qu'il le souhaite -mais les euros et les dollars eux on les a en vendant des produits.

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                • #9
                  un bureau de change á sens unique il achete des devises mais ne les vendent pas et vous appellez ca un bureau de change !!!!!!!!!!!

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                  • #10
                    Je ne sais pas si vous le méritez, comme tous les hommes vous méritez le meilleur...
                    Ce qu'on peut peut-être dire c'est que les algériens acceptent l'inacceptable...
                    Mais ça devrait s'arranger car la jeune génération est moins "docile", plus informée...
                    Oui ce dinar, quelle farce...

                    PS: à Alger, surement si tu le dis, l'autre jour je suis arrivé la nuit à Bedjaïa et j'ai voulu prendre une chambre au Sofitel, le mec n'a pas voulu des euros, il m'a expliqué que c'était son patron, je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire remarquer qu'entre son papier hygiénique qui ne valait rien et l'euro il n'y avait qu'un algérien pour réagir comme ça...

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                    • #11
                      et vous etes á la tete de ceux qui acceptent l´inacceptable

                      yakhi dsara
                      Dernière modification par khayamm, 26 mars 2016, 18h50.

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                      • #12
                        un bureau de change á sens unique il achete des devises mais ne les vendent pas et vous appellez ca un bureau de change..
                        comme ça, il fixe le prix d'achat comme il veut !!!

                        conséquence : pas de devise.. c à dire le contraire du but recherché... c du sellal tout craché

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                        • #13
                          si 1000 000 d'algeriens demande 10000 EUROS a l'annee cela fait 10 milliards d'euros pour les etudiants ,la location a l'etranger ,la nourriture ,les medocs ,les achats de vehicules ou les vacances ! seulement 1 million d'algerien ils pourraient etre 5millions a demander qui 500e qui 1000 EUROS ...le chiffre peut vite exploser -sans compter les voleurs qui voudrait 500000 EUROS chacun pour acheter des apparts a l'etranger _il suffit de diviser la demande en partie de 1000E 500 PERSONNES _un business peut se creer autour de ça


                          on exporte en petrole meme pas 30 milliards en 2016 et il ne faut pas oublier qu'on importe 50 milliards pour manger ,les pieces detachées ,les medicaments ,les armes ,les habilles ect ect



                          explique nous comment tu fais pour donner des euros aux gens pour faire du tourisme ! le seul moyen c'est le marché parallele contre lequel il faut lutter car il prive l'etat de moyens supplementaire.

                          si l'interet du pays passe avant l'interet privé alors on ne demande pas le dinar convertible maintenant ! si par contre tout le monde s'en fou de ce bled alors appeler les americains pour qu'il l'acheve _2 ou 3 bombes A devrait suffire a supprimer les parasites que nous sommes.

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                          • #14
                            Du sellal sans aucun doute :

                            Commentaire


                            • #15
                              le probléme n'est pas dans les devise mais dans le marché des vetements
                              c'est là ou la roue bloque car c'est eux qui bloquent l'economie lagerienne
                              l'algerie doit ouvrir son amrché sur le marché des vetements et installer des supermarchés de vetments..lorsque la qualité entre et a bon prix
                              il n yaura plus demande des devise sur le marché parallele..

                              en 2 mn le marché des devise aura sa solution..et puis faire des descente sur les magasin de vente des habit s'il n'a pas introduit une demande a la banque pour faire de l'importation on lui prira de liquider sa marchandise sinon dorenavant sans importation a travers les banques la marchandise est considéré comme impropre a la consommation...elle sera saisie et brulée..
                              mais pas revendu comme le fait les douanes on apelle cela de la raquette..
                              ''tu as saisie une marchandise propre tu demande a celui qui l'avait introduite de la faire sortir du pays point c'est tout'' si la personne abandonne la marchandise elle sera verbalisé et detruite sur place..
                              du moment que la douane a déclaré une marchandise illicite comme elle vend l'illicite??ON APPELLE cela de la raquette tu ((as saisie en vue de la revendre'' c'est claire et c'est net..
                              l'augmentation des changes a la banque pour les voyageurs sera bonne
                              au moins 1000 dollars ce que exige les amabassades pour delivrer les visas..
                              ils disent que le tresor n'a pas assez de devise..il ya des devise mais nos devises sont prie par une multitudes de profiteurs qui gravite autours de l'etats..des millirds de dollars sont distribués ici et la dans les stages etr deplacement..une simple reunion a l'etranger ou un deplacement ça se solde par des millions de dollars..
                              1000 dollars par voyageurs ce n'est pas un gouffre, c'est une goutte d'eau
                              dans la citerne de sonatrach...dernierment les journus ont fait etat d'un simple fonctionnaire a sonatrach qui a reçu 10.000 euro pour un stage en europe de 15 jours..puisque sonatrach est une entreprise publqiue elle doit efficher toute sa comptabilité en fin d'année sur son site..si quelqu'un aura prie un stage son nom apparaitra et la somme aussi..et cela est aussi valable pour tout le secteur publqiue donc s'ils ne le font pas donc il ya eguille sous roche..les ambassades peuvent bloquer la delivrance des visas que sur octrois de 1000 dolars par les banques..comme ça l'etre humain s'ntreaide a relever les oppressions et pousser les etats a plus de transparences..la transparence ça aident tout le monde..tous les pays auront une visibilité sur le mouvement des fonds..lorsque sonatrach université société nationalm police gendarmerie mairie wialya hopitaux air algerie, etc affiche et publie son bilan annuel elles le feront comme le feront les autres sociétés de par le monde pour tenir informer leurs actionnaires

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