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Le refus du RND dérange le FLN aux GRAND MEETING DU 30 MARS

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  • Le refus du RND dérange le FLN aux GRAND MEETING DU 30 MARS

    «Nous ne sommes pas dans une campagne électorale pour se concurrencer», a affirmé Rachid Assas membre du bureau politique du FLN.
    La décision du RND de boycotter le meeting du 30 mars dérange sérieusement le FLN. Le vieux parti de la majorité ne comprend pas les raisons de ce refus. «Nous ne sommes pas dans une campagne électorale pour se concurrencer», a affirmé Rachid Assas membre du bureau politique du FLN. Contacté par nos soins, ce dernier a rappelé que son parti a rejeté l'offre du RND parce qu'elle se limite à quelques partis de la coalition alors que l'objectif visé était de mobiliser le maximum de partis et d'associations pour soutenir le programme du président.
    Un autre argument de taille: notre interlocuteur précise que l'Initiative porte sur la constitution d'un front pour la sécurité de notre pays.
    «Cette question nécessite la mobilisation de toutes les forces politiques du pays peu importe les tendances», a-t-il estimé en précisant que l'intérêt du pays doit être au- dessus de tout calcul politique.
    Le FLN voit en ce boycott un geste négatif. «Pour un parti comme le RND, qui a toujours soutenu dans le fond et la forme la démarche du président de la République ne pas prendre part à une telle rencontre n'est pas logique d'autant plus que la situation sécuritaire est sérieusement inquiétante», argumente ce proche du secrétaire général qui ajoute que le temps leur a donné raison.
    Avec les derniers évènements, notamment les attentats déjoués, le parti majoritaire trouve qu'il n'y a aucune raison pour s'opposer à une telle démarche. D'autant plus que le président de la République a appelé, dans son discours adressé à l'occasion du 19 Mars, à la préservation de la sécurité.
    Amar Saâdani, qui n'a jamais épargné son partenaire du RND de critiques, a certainement du mal à digérer la pilule. En programmant le meeting pour le 30 mars en parallèle avec le congrès de l'opposition, le chef de file du FLN voulait frapper d'une pierre deux coups. Saâdani voulait contrecarrer l'action de l'opposition et forcer la main à ses alliés traditionnels pour qu'ils adhèrent à son initiative, mais en vain.
    Le Rassemblement national démocratique tient à sa position et refuse de se mettre sous la coupe du parti majoritaire. Un geste mal perçu par le FLN qui voit en cette position une volonté de perturber son projet politique. L'homme fort du pouvoir fera son possible pour réussir son show.
    Saâdani a promis, lors de sa dernière sortie publique, une démonstration de force, lors du meeting du 5-Juillet, en indiquant qu'«il y aura la participation de centaines de personnes et à ce moment-là on verra qui mobilise et qui ne mobilise pas».
    Jusqu'à présent, plus de 37 partis ont adhéré à cette initiative sans compter de nombreuses associations. Il faut reconnaître que l'absence du RND au meeting du 30 mars aura certainement un effet négatif puisque ce dernier aurait pu mobiliser un grand nombre de militants.
    Le parti de Amara Benyounès et celui de Abdelaziz Belaïd font attendre le FLN.
    A moins d'une semaine de la tenue du grand meeting pour la préservation de la sécurité, les deux partis qui soutiennent le programme du président hésitent encore. «Les discussions sont toujours en cours, mais nous n'avons pas encore eu de réponse», a affirmé Assas.

    Par Nadia BENAKLI
    L'Expression dz
    dz(0000/1111)dz
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