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Alors que Rabat et Ban Ki-moon constatent leurs désaccords, Alger tire à boulets rouges sur Paris. En cause:
le soutien de la France au Maroc, au Conseil de sécurité onusien. Le chef de la diplomatie française est attendu à Alger ce 29 mars.
"Soutien de Paris à Rabat: un coup de poignard dans le dos de l'Algérie", titre le site TSA (Tout Sur l'Algérie), ce dimanche 27 mars, dans un article signé Ryad Hamadi. Aucun mot ne semble trop fort pour insulter Paris, car le Quai d'Orsay et l'Elysée ont refusé, dans le bras de fer opposant Rabat et Ban Ki-moon sur le Sahara, d'appuyer une motion de soutien au secrétaire général.
Derrière le polisario, il y a Alger
Le quotidien L'Expression n'y va pas de main morte non plus. Dans un éditorial titré "La preuve par le Sahara occidental" et signé Karim Mohsen, le ton est à l'inquisition: "Ainsi, nous avons la preuve que certains pays -
dans ce cas d'espèce, le dossier sahraoui, on peut sans peine mettre un nom sur le membre permanent (la France), qui a fait obstacle à la condamnation du Maroc- mettent en pratique leur propre 'programme', au détriment de celui de la Charte et les résolutions de l'ONU afférentes au dossier en examen", peut-on lire.
"Coup de poignard", "la preuve", "le" membre permanent, "obstacle": voir le Maroc tenter une fois pour toutes de mettre fin à un conflit stérile qui traîne avec Alger depuis 40 ans n'est apparemment pas dans les projets de tout le monde dans la région.
Le même jour, dimanche 27 janvier, les plus importants ministres et généraux algériens ont d'ailleurs tenu une réunion de travail avec des membres du polisario, mais en l'absence de Mohamed Abdelaziz.
Ayrault à Alger ce 29 mars
La tenue et la publicité donnée à cette réunion montrent de nouveau et clairement si besoin est, que le conflit artificiel du Sahara est attisé par Alger au détriment de Rabat, de l'ensemble maghrébin et des relations avec
les partenaires européens.
Ces sorties anti-françaises et anti-marocaines de quelques journaux algériens, phénomène qui devrait aller crescendo au cours des prochains jours, interviennent, fait notable, à la veille de l'arrivée du ministre français
des Affaires étrangères à Alger Jean-Marc Ayrault.
Ayrault doit atterrir à Alger ce mardi 29 mars, afin de préparer la visite prévue les 9 et 10 avril du Premier ministre Manuel Valls et de 10 de ses ministres, dont ceux de l'Intérieur (Cazeneuve), de l'Economie (Macron), de l'Education (Vallaud-Belkacem) et de la Culture (Azoulay).
Parmi les sujets à l'ordre du jour, des rencontres bilatérales franco-algériennes figurent la Libye et la Syrie.
Mais nul ne doute que le stérile conflit du Sahara et autres "coups de poignard" seront discutés.
medias24
le soutien de la France au Maroc, au Conseil de sécurité onusien. Le chef de la diplomatie française est attendu à Alger ce 29 mars.
"Soutien de Paris à Rabat: un coup de poignard dans le dos de l'Algérie", titre le site TSA (Tout Sur l'Algérie), ce dimanche 27 mars, dans un article signé Ryad Hamadi. Aucun mot ne semble trop fort pour insulter Paris, car le Quai d'Orsay et l'Elysée ont refusé, dans le bras de fer opposant Rabat et Ban Ki-moon sur le Sahara, d'appuyer une motion de soutien au secrétaire général.
Derrière le polisario, il y a Alger
Le quotidien L'Expression n'y va pas de main morte non plus. Dans un éditorial titré "La preuve par le Sahara occidental" et signé Karim Mohsen, le ton est à l'inquisition: "Ainsi, nous avons la preuve que certains pays -
dans ce cas d'espèce, le dossier sahraoui, on peut sans peine mettre un nom sur le membre permanent (la France), qui a fait obstacle à la condamnation du Maroc- mettent en pratique leur propre 'programme', au détriment de celui de la Charte et les résolutions de l'ONU afférentes au dossier en examen", peut-on lire.
"Coup de poignard", "la preuve", "le" membre permanent, "obstacle": voir le Maroc tenter une fois pour toutes de mettre fin à un conflit stérile qui traîne avec Alger depuis 40 ans n'est apparemment pas dans les projets de tout le monde dans la région.
Le même jour, dimanche 27 janvier, les plus importants ministres et généraux algériens ont d'ailleurs tenu une réunion de travail avec des membres du polisario, mais en l'absence de Mohamed Abdelaziz.
Ayrault à Alger ce 29 mars
La tenue et la publicité donnée à cette réunion montrent de nouveau et clairement si besoin est, que le conflit artificiel du Sahara est attisé par Alger au détriment de Rabat, de l'ensemble maghrébin et des relations avec
les partenaires européens.
Ces sorties anti-françaises et anti-marocaines de quelques journaux algériens, phénomène qui devrait aller crescendo au cours des prochains jours, interviennent, fait notable, à la veille de l'arrivée du ministre français
des Affaires étrangères à Alger Jean-Marc Ayrault.
Ayrault doit atterrir à Alger ce mardi 29 mars, afin de préparer la visite prévue les 9 et 10 avril du Premier ministre Manuel Valls et de 10 de ses ministres, dont ceux de l'Intérieur (Cazeneuve), de l'Economie (Macron), de l'Education (Vallaud-Belkacem) et de la Culture (Azoulay).
Parmi les sujets à l'ordre du jour, des rencontres bilatérales franco-algériennes figurent la Libye et la Syrie.
Mais nul ne doute que le stérile conflit du Sahara et autres "coups de poignard" seront discutés.
medias24
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