Le porte-parole du SG des Nations Unies Stéphane Dujarric a tenté de remettre les compteurs à zéro entre Ban Ki-moon et Rabat au cours d’un point de presse tenu à New York ce lundi 28 mars.
Au cours d’un point de presse à New York, Stéphane Dujarric a rappelé la déclaration du 24 mars dernier – à partir de la 4e minute –, l’essentiel étant que « la Minurso reprenne son travail. Le secrétaire général des Nations Unies, son envoyé spécial Christopher Ross et Kim Buldoc a indiqué Dujarric, sont déterminés à ne ménager aucun effort pour arriver à une solution juste et globale comme l’ont demandé les membres du CS des Nations unies ».
C’est au moment de répondre aux questions des journalistes présents au point de presse – à partir de la 13e minute – que Stéphane Dujarric est entré dans les détails de la position de Ban Ki-moon concernant la polémique avec le Maroc depuis ses déclarations du 6 mars dernier.
Stéphane Dujarric a précisé, en lisant des notes préparées à l’avance, que « le SG regrette les malentendus et les conséquences de ces malentendus. Il n’a jamais voulu dire ou faire quelque chose qui allait offenser le Royaume du Maroc, un membre apprécié des Nations-Unies».
Ban Ki-moon « n’a pas pris et ne prendra jamais position sur le conflit du Sahara. Christopher Ross n’a jamais voulu chercher à imposer une position particulière sur le conflit. Nous cherchons, a poursuivi Dujarric, à encourager les différentes parties à négocier sans conditions préalables et de bonne foi, une solution politique mutuellement acceptable.
« La position des Nations Unies n’a pas changé; rien de ce que le SG des Nations a dit ou fait n’était destiné à signaler un changement de position des Nations Unies » a indiqué Stéphane Dujarric.
“Occupation“
“Au regard du terme occupation, utilisé une seule fois, a précisé Dujarric, et en réponse à une question de la presse, il l’a été pour exprimer sa tristesse devant les conditions de vie dans les camps de Tindouf“.
“L’utilisation du terme “occupation“ n’était pas délibérée; c’était spontané et personnel et nous regrettons tout malentendu et les conséquences surgies de l’usage de ce terme“ a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon, « sachant que le but du voyage était la recherche d’une solution politiquement acceptable dont l’un des résultats serait de mettre fin aux malheurs des réfugiés“, a précisé Dujarric.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies était présidé par l’Angola durant ce mois de mars. Tout au long de la polémique qui oppose Rabat à Ban Ki-moon, Paris, Madrid, Le Caire, Dakar et Tokyo ont soutenu à différents titres la position marocaine qui s’élevait contre l’usage du terme “occupation“ pour qualifier la souveraineté du Maroc et la défense de son intégrité territoriale.
La déclaration lue par M. Dujarric ne doit pas être prise au-delà de ce qu’elle est. Le porte-parole a utilisé le “nous“, plutôt que “le secrétaire général“.
“Nous“ regrettons tout malentendu. “Le secrétaire général regrette“ aurait été plus direct, plus franc, plus logique.
Cette déclaration a probablement été demandée par un médiateur soucieux de remettre les choses en l’état et de voir le processus reprendre son cours. Elle peut faire baisser la tension, mais en aucun cas elle ne suffira à rétablir la confiance.
http://webtv.un.org/media/daily-noon-press-briefings/
Medias 24
Au cours d’un point de presse à New York, Stéphane Dujarric a rappelé la déclaration du 24 mars dernier – à partir de la 4e minute –, l’essentiel étant que « la Minurso reprenne son travail. Le secrétaire général des Nations Unies, son envoyé spécial Christopher Ross et Kim Buldoc a indiqué Dujarric, sont déterminés à ne ménager aucun effort pour arriver à une solution juste et globale comme l’ont demandé les membres du CS des Nations unies ».
C’est au moment de répondre aux questions des journalistes présents au point de presse – à partir de la 13e minute – que Stéphane Dujarric est entré dans les détails de la position de Ban Ki-moon concernant la polémique avec le Maroc depuis ses déclarations du 6 mars dernier.
Stéphane Dujarric a précisé, en lisant des notes préparées à l’avance, que « le SG regrette les malentendus et les conséquences de ces malentendus. Il n’a jamais voulu dire ou faire quelque chose qui allait offenser le Royaume du Maroc, un membre apprécié des Nations-Unies».
Ban Ki-moon « n’a pas pris et ne prendra jamais position sur le conflit du Sahara. Christopher Ross n’a jamais voulu chercher à imposer une position particulière sur le conflit. Nous cherchons, a poursuivi Dujarric, à encourager les différentes parties à négocier sans conditions préalables et de bonne foi, une solution politique mutuellement acceptable.
« La position des Nations Unies n’a pas changé; rien de ce que le SG des Nations a dit ou fait n’était destiné à signaler un changement de position des Nations Unies » a indiqué Stéphane Dujarric.
“Occupation“
“Au regard du terme occupation, utilisé une seule fois, a précisé Dujarric, et en réponse à une question de la presse, il l’a été pour exprimer sa tristesse devant les conditions de vie dans les camps de Tindouf“.
“L’utilisation du terme “occupation“ n’était pas délibérée; c’était spontané et personnel et nous regrettons tout malentendu et les conséquences surgies de l’usage de ce terme“ a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon, « sachant que le but du voyage était la recherche d’une solution politiquement acceptable dont l’un des résultats serait de mettre fin aux malheurs des réfugiés“, a précisé Dujarric.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies était présidé par l’Angola durant ce mois de mars. Tout au long de la polémique qui oppose Rabat à Ban Ki-moon, Paris, Madrid, Le Caire, Dakar et Tokyo ont soutenu à différents titres la position marocaine qui s’élevait contre l’usage du terme “occupation“ pour qualifier la souveraineté du Maroc et la défense de son intégrité territoriale.
La déclaration lue par M. Dujarric ne doit pas être prise au-delà de ce qu’elle est. Le porte-parole a utilisé le “nous“, plutôt que “le secrétaire général“.
“Nous“ regrettons tout malentendu. “Le secrétaire général regrette“ aurait été plus direct, plus franc, plus logique.
Cette déclaration a probablement été demandée par un médiateur soucieux de remettre les choses en l’état et de voir le processus reprendre son cours. Elle peut faire baisser la tension, mais en aucun cas elle ne suffira à rétablir la confiance.
http://webtv.un.org/media/daily-noon-press-briefings/
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