Les militants des droits de l’Homme se mobilisent contre le racisme et la xénophobie à l’encontre des Africains. Le phénomène n’est pas aussi généralisé, mais les poches d’intolérance veulent réveiller les vieux démons.
Dans un communiqué rendu public, la LADDH déplore que le racisme et la xénophobie se développent en Algérie. La Ligue a réagi suite aux récents incidents qui ont émaillé la ville de Béchar où des migrants africains ont été attaqués par une bande organisée. Même si le calme est revenu depuis, il faut se rappeler que ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit.
On a en mémoire les échauffourées entre les habitants d’un quartier de Ouargla et les migrants maliens et nigériens qui on subi des attaques répétées et des insultes racistes. Il y a 2 ans, d’autres migrants installés dans des baraques de fortune à Oran ont subi des brimades et autres quolibets racistes de la part d’une poignée d’ouvriers en mal d’accepter leurs "rivaux" de l’Afrique noire.
Le communiqué de la LADDH présidée par Noureddine Benissad s’offusque "de ces violences assimilables à une autre époque" et condamne "ces actes qui se répètent" insidieusement à chaque fois que les migrants veulent justifier le caractère intolérant de quelques citoyens.
Mais cette violence verbale et ces injures dont sont victimes les quelques migrants qui sont stationnés dans les villes du Nord ne reflète pas, selon un juriste d’Alger, "le caractère systématique de la société envers les Africains provenant des pays du Sahel". Il faut noter que certaines associations et les deux ligues des droits de l’homme se sont mobilisées pour contrer ces actes "intolérants".
Dans ces compte-rendus, elles ont alerté les autorités sur "les atteintes aux droits de l’Homme dont sont victimes les migrants" sans toutefois généraliser le phénomène. Mais du reste, certains défenseurs de l’homme estiment que "le racisme envers les Noirs africains est peu dénoncé" alors que pour d’autres "ce sont des clichés qui ont la peau dure pour certains citoyens qui voient dans ces migrants une menace".
Ils pointent du doigt également le "laxisme des autorités" dans la prise en charge de ces immigrés clandestins. Le rapatriement des Nigériens et autres Maliens - même si la demande a été faite par leurs gouvernements respectifs - est désapprouvée par certains militants associatifs et des entrepreneurs qui saluent la qualité du travail dont font preuve nos voisins du Sahel.
Cela n’empêche que le déni de justice et l’ostracisme dont sont victimes ces réfugiés ne reflètent pas la position officielle de l’État algérien envers ces franges de citoyens de l’Afrique de l’Ouest. Mais il reste que les autorités doivent selon les ligues de droits de l’homme trouver un terrain pour l’apaisement entre les citoyens algériens et la communauté des réfugiés africains qui sont dans une situation de détresse.
Par : FAYÇAL ABDELGHANI
Le midi Libre-dz
Dans un communiqué rendu public, la LADDH déplore que le racisme et la xénophobie se développent en Algérie. La Ligue a réagi suite aux récents incidents qui ont émaillé la ville de Béchar où des migrants africains ont été attaqués par une bande organisée. Même si le calme est revenu depuis, il faut se rappeler que ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit.
On a en mémoire les échauffourées entre les habitants d’un quartier de Ouargla et les migrants maliens et nigériens qui on subi des attaques répétées et des insultes racistes. Il y a 2 ans, d’autres migrants installés dans des baraques de fortune à Oran ont subi des brimades et autres quolibets racistes de la part d’une poignée d’ouvriers en mal d’accepter leurs "rivaux" de l’Afrique noire.
Le communiqué de la LADDH présidée par Noureddine Benissad s’offusque "de ces violences assimilables à une autre époque" et condamne "ces actes qui se répètent" insidieusement à chaque fois que les migrants veulent justifier le caractère intolérant de quelques citoyens.
Mais cette violence verbale et ces injures dont sont victimes les quelques migrants qui sont stationnés dans les villes du Nord ne reflète pas, selon un juriste d’Alger, "le caractère systématique de la société envers les Africains provenant des pays du Sahel". Il faut noter que certaines associations et les deux ligues des droits de l’homme se sont mobilisées pour contrer ces actes "intolérants".
Dans ces compte-rendus, elles ont alerté les autorités sur "les atteintes aux droits de l’Homme dont sont victimes les migrants" sans toutefois généraliser le phénomène. Mais du reste, certains défenseurs de l’homme estiment que "le racisme envers les Noirs africains est peu dénoncé" alors que pour d’autres "ce sont des clichés qui ont la peau dure pour certains citoyens qui voient dans ces migrants une menace".
Ils pointent du doigt également le "laxisme des autorités" dans la prise en charge de ces immigrés clandestins. Le rapatriement des Nigériens et autres Maliens - même si la demande a été faite par leurs gouvernements respectifs - est désapprouvée par certains militants associatifs et des entrepreneurs qui saluent la qualité du travail dont font preuve nos voisins du Sahel.
Cela n’empêche que le déni de justice et l’ostracisme dont sont victimes ces réfugiés ne reflètent pas la position officielle de l’État algérien envers ces franges de citoyens de l’Afrique de l’Ouest. Mais il reste que les autorités doivent selon les ligues de droits de l’homme trouver un terrain pour l’apaisement entre les citoyens algériens et la communauté des réfugiés africains qui sont dans une situation de détresse.
Par : FAYÇAL ABDELGHANI
Le midi Libre-dz
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