Pour lutter contre la déscolarisation, le gouvernement de Hassan Rohani semble déterminé à aller loin. Désormais, les parents qui empêchent la scolarisation de leurs enfants seront condamnés à trois mois de prison ferme et à une amende d'un million de tomans, soit 250 euros. Somme importante dans un pays où le revenu moyen d'une famille urbaine est 500 euros, tandis que les salaires sont beaucoup moins élevés dans les zones rurales.
Le ministre-adjoint de l'éducation, Ali Bagherzadeh, a annoncé, dimanche 27 mars, que cette loi est entrée en vigueur dès le début de cette nouvelle année iranienne, commencée le 20 mars. «Le ministère de l'éducation portera plainte contre ces familles [qui empêchent leurs enfants d'aller à l'école] et les tribunaux s'en saisiront de manière urgente», a-t-il déclaré.
Extrême pauvreté des familles
Le Centre iranien des statistiques avait annoncé, en 2006, que 3,5 millions d'enfants n'allaient pas à l'école. Les autorités ont annoncé qu'en 2016, leur nombre est désormais de 4,5 millions, sur un total de 13 millions d'enfants.
La plupart des enfants iraniens décrochent de la scolarité en raison de l'extrême pauvreté de leur famille. Certains deviennent trafiquants de drogue ou marchands ambulants, tandis que d'autres travaillent dans des usines ou des ateliers industriels.
Le cabinet de Hassan Rohani a également déposé un projet de loi au Parlement iranien visant à priver les illettrés de certains de leurs droits sociaux. Si ce projet de loi était voté, les illettrés ne pourraient plus obtenir de permis de conduire et leurs aides sociales ne seraient maintenues que s'ils s'inscrivent dans des cours d'alphabétisation et qu'ils apprennent les bases de l'écriture.
Le Parlement iranien risque de ne pas voter ce projet de loi, certains députés l'ayant d'ores et déjà qualifié de «discriminatoire».
lemonde.fr
Le ministre-adjoint de l'éducation, Ali Bagherzadeh, a annoncé, dimanche 27 mars, que cette loi est entrée en vigueur dès le début de cette nouvelle année iranienne, commencée le 20 mars. «Le ministère de l'éducation portera plainte contre ces familles [qui empêchent leurs enfants d'aller à l'école] et les tribunaux s'en saisiront de manière urgente», a-t-il déclaré.
Extrême pauvreté des familles
Le Centre iranien des statistiques avait annoncé, en 2006, que 3,5 millions d'enfants n'allaient pas à l'école. Les autorités ont annoncé qu'en 2016, leur nombre est désormais de 4,5 millions, sur un total de 13 millions d'enfants.
La plupart des enfants iraniens décrochent de la scolarité en raison de l'extrême pauvreté de leur famille. Certains deviennent trafiquants de drogue ou marchands ambulants, tandis que d'autres travaillent dans des usines ou des ateliers industriels.
Le cabinet de Hassan Rohani a également déposé un projet de loi au Parlement iranien visant à priver les illettrés de certains de leurs droits sociaux. Si ce projet de loi était voté, les illettrés ne pourraient plus obtenir de permis de conduire et leurs aides sociales ne seraient maintenues que s'ils s'inscrivent dans des cours d'alphabétisation et qu'ils apprennent les bases de l'écriture.
Le Parlement iranien risque de ne pas voter ce projet de loi, certains députés l'ayant d'ores et déjà qualifié de «discriminatoire».
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