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Prévisions de taux de croissance au Maroc : la bataille de chiffres Graphe

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  • Prévisions de taux de croissance au Maroc : la bataille de chiffres Graphe

    Prévisions de taux de croissance au Maroc : la bataille de chiffres Graphe

    Une nouvelle année commence et rebelote ! Les prévisions de croissances par les institutions nationales et internationales s’enchainent, parfois proches, souvent disparates. Ces dernières années, les institutions se livrent à une véritable bataille de chiffres.

    Qui fera la meilleure prévision de croissance ? Qui arrivera plusieurs mois à l'avance à déterminer l'évolution du PIB au terme de l'année ? La semaine dernière, Bank Al Maghrib (BAM) a revu une deuxième fois à la baisse sa prévision de croissance pour l’année 2016 à seulement 1%, contre 2,1% annoncée en fin décembre et 2,5% précédemment. Cette révision drastique, le chef de la Banque centrale, Abdelatif Jouahri, l’a notamment justifié par « l’hypothèse relative » d’une mauvaise campagne céréalière.
    L’activité agricole est aussi à l’origine du pessimisme du Haut-Commissariat au Plan (HCP) qui a également abaissé à deux reprises son pronostic de croissance pour cette année, tablant désormais sur 1,3 %. Un taux en phase avec le nouveau pronostic du Centre marocain de conjoncture (1,2%). Et les économistes marocains donnaient récemment raison à cette logique.
    Mais si ces trois institutions semblent à présent en phase, il n’en n’est pas de même de la Banque mondiale et du FMI qui misent encore respectivement sur 2,7% et 3% de croissance du PIB au Maroc. Idem pour le gouvernement qui est à 3% de croissance prévue. Rabat reste encore relativement optimiste.
    Scenario quasi-traditionnel
    Le scenario est devenue quasi-traditionnel. Surtout ces dernières années où l’économie marocaine est particulièrement suivie par les institutions internationales. Parfois, les écarts de prévision engendrent des étincelles. L’année 2012 reste d’ailleurs celle de toutes les polémiques avec à l’époque un nouveau gouvernement au pouvoir, la crise en Europe, le besoin de liquidité qui a poussé Rabat sur le marché international. Alors que l’équipe Benkirane s’attendait d’abord à 4,2% de croissance, puis 3,4% et que le FMI montait légèrement à 3,7%, le taux réel n’avait été que de 2,7%, similaire à celui observé en 2014 (2,4%) avec quasiment les mêmes écarts dans les prévisions
    En revanche, 2013 est l’année où les institutions nationales ont parié juste sur le taux de croissance. C’est plutôt le FMI qui, avec une prévision de 5,1% contre 4,4% réalisée s’était un peu éloigné


    biladi

  • #2
    enfin le graphe, n'est ce pas sergio?



    merci jawzia
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Elle est quand même bizarre cette histoire!! les uns prédisent 1% de croissance, les autres 3%?!! des estimations sérieuses doivent avoir au max un écart de 0,5 point...

      Commentaire


      • #4
        Elle est quand même bizarre cette histoire!! les uns prédisent 1% de croissance, les autres 3%?!! des estimations sérieuses doivent avoir au max un écart de 0,5 point...
        Pas aussi bizarre que cela Rod.

        D'abord, elle est récurrente (cette polémique) pour le Maroc puisque chaque année c'est la valse des prévisions de croissance.

        Deuxio, les croissances annoncées sont somme toutes théoriques au départ ( en novembre-Décembre) et se rejoignent pour l'ensemble des acteurs : BAM, HCP, BM, FMI, CMC, Gvt ...

        Plus on avance plus on raffine selon le paramètre qui fait ou défait la croissance au Maroc : La pluie. Ceux qui prennent en compte la pluviométrie sont proche de la réalité que ceux qui ont annoncé des taux datant d'il y a trois mois (et donc non réactualisés ni raffinés) passent à côté.

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