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Représentant du Maroc à l'ONU : Les actes de Ban Ki-moon étaient préméditées, preuves à l'appui

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  • Représentant du Maroc à l'ONU : Les actes de Ban Ki-moon étaient préméditées, preuves à l'appui

    L'Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale, a dénoncé, jeudi dans une déclaration à la presse, la campagne hostile du Secrétariat des Nations Unies et l'engagement de ce dernier dans des pratiques "inacceptables", "contraires à l'éthique diplomatique".




    Omar Hilale a tenu à exprimer, à ce propos, "la consternation et l'incompréhension du Maroc à l'égard de la fuite de la lettre du Secrétaire général de l'ONU à Sa Majesté le Roi", en précisant que "nous avons reçu la lettre avant-hier et vingt-quatre heures après elle a été fuitée à certaines parties prenantes, ce qui est contraire à l'éthique onusienne et s'inscrit à rebours des pratiques diplomatiques".




    Questionné sur le contenu de cette lettre, Stéphane Dujarric a répondu qu'il s'agissait d'une lettre personnelle, mais dont le contenu est "en ligne avec les propos tenus jusque-là par le bureau du Secrétariat". Ban Ki-moon maintient donc les explications qu'il a formulées jusqu'ici.

    La lettre a été envoyée à titre personnel sur papier en-tête du Secrétaire général, ce qui est une contradiction. Cette fois encore, il y a une volonté de séparer la personne de Ban Ki-moon de son rôle à l'ONU, ce qui ne fait que faire perdurer la confusion.

    Revenant sur les dérapages et les actions inacceptables du SG de l'ONU, lors de sa dernière tournée dans la région, le diplomate marocain a souligné que "nous avons malheureusement constaté que le bureau du porte-parole des Nations Unies est instrumentalisé dans une campagne médiatique contre le Maroc".




    Il a estimé, à ce propos, qu'il s'agit là aussi de comportements "contraires aux pratiques des Nations Unies, à plus forte raison lorsqu'une structure onusienne est instrumentalisée à cet effet".




    Le Représentant permanent du Maroc à l'ONU a rappelé, dans ce contexte, que le porte-parole de l'ONU a été interrogé, mercredi, sur les événements qui se sont déroulés durant la visite du SG de l'ONU dans la région, ajoutant que les faits et gestes de Ban ki-moon "ont été démentis comme par exemple son inclinaison devant un drapeau d'une entité non étatique et surtout sa visite à Bir Lahlou".

    A cet égard, il a invité l'audience à consulter le site d'hébergement de vidéos "Youtube", ainsi que le site électronique de l'agence de presse EFE "pour y trouver les preuves que ce que nous avons avancé n'a pas été créé".

    "En ce qui concerne Bir Lahlou, là également nous nous élevons contre la distorsion des faits", a martelé Omar Hilale, en prenant soin de préciser "ne pas vouloir polémiquer avec qui que ce soit parce que j'ai beaucoup d'amitié, de respect et d'estime pour Stéphane Dujarric, porte-parole du SG de l'ONU".

    

Le diplomate marocain a insisté qu'"en ce qui concerne Bir Lahlou (...), il y a eu des échanges et des écrits et nous avons la preuve que cela a été prémédité", ajoutant que "nous disposons aussi de preuves attestant que tout le scénario a été accepté avant que l'hélicoptère ne décolle". "J'invite qui que ce soit, particulièrement M. Dujarric, à me contacter pour lui montrer la preuve écrite de ce que nous avons avancé et de la véracité du déroulé de la visite de Ban ki-moon à Bir Lahlou".

    Au sujet de l'utilisation du terme "occupation" par le SG de l'ONU pour désigner le recouvrement par le Maroc des provinces du Sud, Omar Hilale a tenu à souligner que "pour nous il ne s'agit pas uniquement de ce terme, mais il s'agit d'autres faits et gestes qui se sont passés, notamment l'inclinaison du SG de l'ONU devant le drapeau d'une entité fantoche, le signe de la victoire et la visite elle-même".



    Le diplomate a également cité "la distorsion du mandat de la MINURSO et la mention du référendum lors de la visite de Ban ki-moon dans la région, alors que le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale ont cessé d'en parler respectivement depuis 2004 et 2007".

    "Il ne s'agit pas d'avoir des regrets et nous attendons des regrets et des excuses pas seulement sur l'usage d'un mot, mais il s'agit aussi d'une accumulation de gestes malheureux", a-t-il ajouté.




    Et de souligner: "Pour le Maroc, ce n'est pas seulement un mot, mais bien un ensemble. Et cela devrait être géré d'une manière appropriée”.


 Il a, par ailleurs, rappelé que le Maroc "demeure à la disposition des Nations Unies pour ce qui est de la composante militaire de la MINURSO", en mettant en avant "la bonne coopération entre cette composante et les autorités marocaines locales".




    Le diplomate marocain a tenu à préciser, dans ce contexte, que "le dernier rapport du secrétariat de l'ONU fait état du fait que la composante militaire de la MINURSO travaille dans des conditions des plus normales".




    Pour ce qui est du poste de liaison de la MINURSO à Dakhla, Omar Hilale a indiqué que ledit poste "n'existait pas dès le départ et que les deux militaires qui y étaient logeaient dans un hôtel et se reposaient".

    "Il n'y a pas, à ce propos, de site officiel qui était inclus dans le budget des Nations Unies", a-t-il précisé.




    "Il s'agissait pendant cinq ou six ans d'un accord informel participant d'un geste de bonne volonté des autorités marocaines. Malheureusement, la bonne volonté du Maroc n'est pas reconnue et n'a pas été payante", conclut l'Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies.

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    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)
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