Depuis l’indépendance, les autorités françaises ont voulu faire des harkis une arme de guerre contre l’Algérie. Les officines jouent avec ce problème en fonction de la situation du moment et en fonction d’autres éléments : les anniversaires, l’érection de stèles en hommage de la France aux harkis, etc.
Depuis quelques temps, le chiffre de 150 000 harkis assassinés en Algérie par le FLN sort de temps en temps de la bouche d’un journaliste ou d’un soi-disant historien de la période coloniale. Comme ça, au détour d’une phrase ou d’un débat concernant, de près ou de loin, l’Algérie.
Ce chiffre de 150 000 « victimes » est en train de devenir une mythologie fabriquée de toutes pièces par les bureaux spécialisés et sur ordre du pouvoir politique, qu’il soit de droite ou de gauche. Et pourtant, il est absolument faux. Il est de l’ordre de la fabulation maladroite et grotesque.
En juillet 1962, j’ai personnellement sillonné l’Algérie, à bord d’une 2 chevaux et en compagnie de trois amis. D’est en ouest et du nord à la frontière malienne. Nous n’avons jamais rien remarqué, ni entendu parler d’une quelconque maltraitance de harkis.
En effet et tout d’abord, parler de 150 000 harkis massacrés est une absurdité puisque leur nombre total durant la Guerre de libération nationale n’avait jamais dépassé les 100 000. Si on extrait les 50 000 qui ont été rapatriés dans les charrettes de l’armée française, il n’en restait que 50 000 qui se sont dilués dans la masse ou qui ont été récupérés par leurs parents, familles ou clans parce qu’à l’époque, le sentiment tribal était encore très fort.
Comme il n’y a jamais eu de massacre ou de liquidation de Français d’Algérie qui sont restés dans leur pays . Et nous étions étonnés, mes amis et moi pendant cette traversée de l’Algérie en 2 chevaux, de la mansuétude des Algériens vis-à-vis des étrangers, jusqu’à inviter chez eux de jeunes soldats français qui étaient encore dans le pays, en attendant leur rapatriement.
Mais avec ce chiffre de 150 000 harkis assassinés après l’indépendance, la France officielle et officieuse veut faire oublier le sort qu’elle a elle-même réservé aux harkis qu’elle avait amenés dans ses bagages et qu’elle avait installés dans de véritables camps de concentration.
Cette machination est ridicule dans la mesure où la France est mal placée pour soulever de tels problèmes parce qu’elle n’a pas eu de pitié, ni de contrition pour ses propres collabos exécutés en masse en 1945 !
Mais pour mieux comprendre cette « affaire » de harkis, il faut lire l’excellent ouvrage de Pierre Daum consacré à ces « harkis ».
RACHID BOUDJEDRA
Depuis quelques temps, le chiffre de 150 000 harkis assassinés en Algérie par le FLN sort de temps en temps de la bouche d’un journaliste ou d’un soi-disant historien de la période coloniale. Comme ça, au détour d’une phrase ou d’un débat concernant, de près ou de loin, l’Algérie.
Ce chiffre de 150 000 « victimes » est en train de devenir une mythologie fabriquée de toutes pièces par les bureaux spécialisés et sur ordre du pouvoir politique, qu’il soit de droite ou de gauche. Et pourtant, il est absolument faux. Il est de l’ordre de la fabulation maladroite et grotesque.
En juillet 1962, j’ai personnellement sillonné l’Algérie, à bord d’une 2 chevaux et en compagnie de trois amis. D’est en ouest et du nord à la frontière malienne. Nous n’avons jamais rien remarqué, ni entendu parler d’une quelconque maltraitance de harkis.
En effet et tout d’abord, parler de 150 000 harkis massacrés est une absurdité puisque leur nombre total durant la Guerre de libération nationale n’avait jamais dépassé les 100 000. Si on extrait les 50 000 qui ont été rapatriés dans les charrettes de l’armée française, il n’en restait que 50 000 qui se sont dilués dans la masse ou qui ont été récupérés par leurs parents, familles ou clans parce qu’à l’époque, le sentiment tribal était encore très fort.
Comme il n’y a jamais eu de massacre ou de liquidation de Français d’Algérie qui sont restés dans leur pays . Et nous étions étonnés, mes amis et moi pendant cette traversée de l’Algérie en 2 chevaux, de la mansuétude des Algériens vis-à-vis des étrangers, jusqu’à inviter chez eux de jeunes soldats français qui étaient encore dans le pays, en attendant leur rapatriement.
Mais avec ce chiffre de 150 000 harkis assassinés après l’indépendance, la France officielle et officieuse veut faire oublier le sort qu’elle a elle-même réservé aux harkis qu’elle avait amenés dans ses bagages et qu’elle avait installés dans de véritables camps de concentration.
Cette machination est ridicule dans la mesure où la France est mal placée pour soulever de tels problèmes parce qu’elle n’a pas eu de pitié, ni de contrition pour ses propres collabos exécutés en masse en 1945 !
Mais pour mieux comprendre cette « affaire » de harkis, il faut lire l’excellent ouvrage de Pierre Daum consacré à ces « harkis ».
RACHID BOUDJEDRA
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