Selon la Direction du Trésor et des finances extérieures, l'année 2015 a été marquée, au niveau de la dette extérieure, par une baisse de l'encours de la dette du Trésor par rapport à l'année précédente. C'est la première
baisse depuis 2007.
En 2015, l'encours de la dette extérieure du Trésor s'est établi à 140,81 MMDH, contre 141,07 MMDH en 2014. Elle représente ainsi 14,2 % du PIB, contre 15,3% en 2015.
Par ailleurs, la part des créanciers bilatéraux dans la dette extérieure du Trésor a reculé à 18,6% en 2015 contre 20,6% en 2014, au profit des institutions internationales (48,6% en 2015 au lieu de 46,5% en 2014). La dette envers le marché financier international a constitué, en 2015, 32,8% de l'encours global de la dette, contre 33,4% en 2014.
La ventilation de la dette par devise montre une contraction de la part des dettes en Euro (75,9% en 2015 contre 78,8% en 2014) en faveur des dettes en dollar (16,7% en 2015 contre 13,6% en 2014).
En outre, les charges de la dette se sont établies à 12,35 MMDH en 2015 contre 12,13 MMDH en 2014, représentant à présent 5,8% des recettes ordinaires (contre 5,6% en 2014).
Ceci dit, la DTFE anticipe une régression des charges d'intérêt de la dette extérieure du Trésor, pour se situer à 11,72 MMDH au titre de l'année 2016.
D'autre part, la dette extérieure publique (Trésor et établissements et entreprises publics) s'est située à 300,29 MMDH en 2015, contre 278,07 MMDH en 2014. Son ratio par rapport au PIB a légèrement augmenté, de
30,1% en 2014 à 30,4% en 2015, amorti par le recul de 1,1 point du PIB du ratio d'endettement extérieur du Trésor.
En devise, la part de la dette extérieure publique en Euro poursuit sa baisse (63,1% en 2015 contre 68,8% en 2014) en faveur des dettes en Dollar, représentant 23,6% en 2015 contre 17,9% en 2014.
Le total des charges de la dette extérieure publique a atteint 24,69 MMDH en 2015 contre 22,58 MMDH en 2014, et représente à présent 6,1% des recettes ordinaires contre 5,7% en 2014. A fin 2016, ils devraient atteindre 25,72 MMDH, selon les estimations de la DTFE.
Pour avoir une meilleure image de l'endettement public, il faudrait ajouter la dette intérieure. Ce que nous ferons prochainement.
medias24
baisse depuis 2007.
En 2015, l'encours de la dette extérieure du Trésor s'est établi à 140,81 MMDH, contre 141,07 MMDH en 2014. Elle représente ainsi 14,2 % du PIB, contre 15,3% en 2015.
Par ailleurs, la part des créanciers bilatéraux dans la dette extérieure du Trésor a reculé à 18,6% en 2015 contre 20,6% en 2014, au profit des institutions internationales (48,6% en 2015 au lieu de 46,5% en 2014). La dette envers le marché financier international a constitué, en 2015, 32,8% de l'encours global de la dette, contre 33,4% en 2014.
La ventilation de la dette par devise montre une contraction de la part des dettes en Euro (75,9% en 2015 contre 78,8% en 2014) en faveur des dettes en dollar (16,7% en 2015 contre 13,6% en 2014).
En outre, les charges de la dette se sont établies à 12,35 MMDH en 2015 contre 12,13 MMDH en 2014, représentant à présent 5,8% des recettes ordinaires (contre 5,6% en 2014).
Ceci dit, la DTFE anticipe une régression des charges d'intérêt de la dette extérieure du Trésor, pour se situer à 11,72 MMDH au titre de l'année 2016.
D'autre part, la dette extérieure publique (Trésor et établissements et entreprises publics) s'est située à 300,29 MMDH en 2015, contre 278,07 MMDH en 2014. Son ratio par rapport au PIB a légèrement augmenté, de
30,1% en 2014 à 30,4% en 2015, amorti par le recul de 1,1 point du PIB du ratio d'endettement extérieur du Trésor.
En devise, la part de la dette extérieure publique en Euro poursuit sa baisse (63,1% en 2015 contre 68,8% en 2014) en faveur des dettes en Dollar, représentant 23,6% en 2015 contre 17,9% en 2014.
Le total des charges de la dette extérieure publique a atteint 24,69 MMDH en 2015 contre 22,58 MMDH en 2014, et représente à présent 6,1% des recettes ordinaires contre 5,7% en 2014. A fin 2016, ils devraient atteindre 25,72 MMDH, selon les estimations de la DTFE.
Pour avoir une meilleure image de l'endettement public, il faudrait ajouter la dette intérieure. Ce que nous ferons prochainement.
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