Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a descendu en flammes l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, de retour depuis quelques jours en Algérie après des années passées en exil volontaire et doré.
Dans un communiqué rendu publique aujourd’hui sous le titre interrogatif « l’Algérie est-elle maudite ?», cet opposant politique a vivement dénoncé ce retour programmé de Chakib Khellil. « Habitué à faire avaler des couleuvres aux Algériens, Monsieur Bouteflika et ses comparses veulent imposer au pays, à la tête de ses affaires publiques, de ses réserves de change et du peu de richesses encore disponibles comme Sonatrach, un délinquant international potentiel en attente d’être jugé par plusieurs pays bien que blanchi ici par décision politique et par la ‘justice de nuit’ », a-t-il écrit. Pour lui, cela donne « une bonne idée sur l’Etat civil que l’on nous promet ! » Il considère que le retour de Khelil renseigne sur la peur qui règne chez les détenteurs du pouvoir décisionnel. « Apeuré par la multitude de dossiers de corruption et de scandales qui touchent de trop nombreux cercles au pouvoir, le régime tente un passage en force pour prendre toutes les garanties d’impunité et se maintenir envers et contre tous aux commandes d’un pays trahi, dépecé par des charognards avides, sans foi ni loi », a-t-il poursuivi. Soufiane Djilali estime que cela a été rendu possible par « la lâcheté de trop d’Algériens, pollués qu’ils ont été par la corruption matérielle et morale ».
Le président de Jil Jadid a, dans ce sillage, tiré à boulets rouges sur ceux qui ont accueilli Chakib Khelil à la zaouia de Si M’hamed Ben Merzoug. « A voir des pseudo-religieux embrasser sur le front l’un des symboles vivants de la corruption donne un haut-le-cœur devant tant de cupidité. En portant les oripeaux de la respectabilité islamique, certains sont prêts à impliquer Dieu dans la bassesse humaine. Que Dieu maudisse ceux qui utilisent la religion pour mieux tromper le peuple et profiter de la largesse des maîtres », a-t-il ajouté. Soufiane Djilali considère que « Monsieur Chakib Khellil est loin d’être le seul comptable des turpitudes nationales, mais c’est dans une cours de justice publique qu’il aurait dû apporter la preuve de son innocence comme tout Algérien accusé de forfaiture, à tort ou à raison et non pas dans les salons de la République où il est reçu par des officiels et des walis qui ont perdu le sens de la dignité ». Soufiane Djilali ne s’arrête pas là ; il se demande pourquoi Chakib Khelil, même innocent, devrait-il revenir aux affaires ? « Il n’y aurait donc nulle part des Algériens capables de gérer des responsabilités à ce niveau ? Sa gestion personnelle de Sonatrach et du ministère de l’Energie, en dehors de toute institution de contrôle, est pour le moins controversée. Comment peut-il être présenté par la propagande officielle comme un sauveur ? Il est le sauveur de qui ? De l’Algérie ou du clan Bouteflika ? », s’interroge-t-il.
Pour lui, en faisant revenir Chakib Khelil, le pouvoir fait subir aux Algériens « l’ultime affront ».
Par Malik Moffok
Dans un communiqué rendu publique aujourd’hui sous le titre interrogatif « l’Algérie est-elle maudite ?», cet opposant politique a vivement dénoncé ce retour programmé de Chakib Khellil. « Habitué à faire avaler des couleuvres aux Algériens, Monsieur Bouteflika et ses comparses veulent imposer au pays, à la tête de ses affaires publiques, de ses réserves de change et du peu de richesses encore disponibles comme Sonatrach, un délinquant international potentiel en attente d’être jugé par plusieurs pays bien que blanchi ici par décision politique et par la ‘justice de nuit’ », a-t-il écrit. Pour lui, cela donne « une bonne idée sur l’Etat civil que l’on nous promet ! » Il considère que le retour de Khelil renseigne sur la peur qui règne chez les détenteurs du pouvoir décisionnel. « Apeuré par la multitude de dossiers de corruption et de scandales qui touchent de trop nombreux cercles au pouvoir, le régime tente un passage en force pour prendre toutes les garanties d’impunité et se maintenir envers et contre tous aux commandes d’un pays trahi, dépecé par des charognards avides, sans foi ni loi », a-t-il poursuivi. Soufiane Djilali estime que cela a été rendu possible par « la lâcheté de trop d’Algériens, pollués qu’ils ont été par la corruption matérielle et morale ».
Le président de Jil Jadid a, dans ce sillage, tiré à boulets rouges sur ceux qui ont accueilli Chakib Khelil à la zaouia de Si M’hamed Ben Merzoug. « A voir des pseudo-religieux embrasser sur le front l’un des symboles vivants de la corruption donne un haut-le-cœur devant tant de cupidité. En portant les oripeaux de la respectabilité islamique, certains sont prêts à impliquer Dieu dans la bassesse humaine. Que Dieu maudisse ceux qui utilisent la religion pour mieux tromper le peuple et profiter de la largesse des maîtres », a-t-il ajouté. Soufiane Djilali considère que « Monsieur Chakib Khellil est loin d’être le seul comptable des turpitudes nationales, mais c’est dans une cours de justice publique qu’il aurait dû apporter la preuve de son innocence comme tout Algérien accusé de forfaiture, à tort ou à raison et non pas dans les salons de la République où il est reçu par des officiels et des walis qui ont perdu le sens de la dignité ». Soufiane Djilali ne s’arrête pas là ; il se demande pourquoi Chakib Khelil, même innocent, devrait-il revenir aux affaires ? « Il n’y aurait donc nulle part des Algériens capables de gérer des responsabilités à ce niveau ? Sa gestion personnelle de Sonatrach et du ministère de l’Energie, en dehors de toute institution de contrôle, est pour le moins controversée. Comment peut-il être présenté par la propagande officielle comme un sauveur ? Il est le sauveur de qui ? De l’Algérie ou du clan Bouteflika ? », s’interroge-t-il.
Pour lui, en faisant revenir Chakib Khelil, le pouvoir fait subir aux Algériens « l’ultime affront ».
Par Malik Moffok
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