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Sahara occidental : Entretien avec Sid Ahmed Ghozali

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  • Sahara occidental : Entretien avec Sid Ahmed Ghozali


    QUESTION A Sid Ahmed Ghozali :


    Sur le Sahara occidental, est-ce que l’option du référendum devient de plus en plus incertaine vu les soutiens apportés par la France, les États-Unis et d’autres puissances au plan marocain d’autonomie ?

    L’influence extérieure dans ce domaine est importante.
    Personnellement, je pense que la solution est entre les mains des deux pays, l’Algérie et le Maroc.
    Dans les deux pays, il y a cependant des forces qui pour des raisons de politique politicienne interne ou d’intérêts occultes, n’ont pas intérêt à ce que la question du Sahara occidental soit résolue. Plus généralement elles n’ont pas intérêt à la résorption des tensions régionales.

    Est-ce que la création d’un État au Sahara occidental est toujours possible ?

    En politique tout est possible ! Mais est-ce que ce qui est possible est probable ou souhaitable ? On peut aussi ne pas oublier que quelle que soit la solution du problème et il y en aura bien une un jour, ce ne sera qu’une transition vers un ensemble plus large, le Maghreb Uni, sans lequel il n’y aucun avenir possible pour aucun des pays de notre région.
    Par ailleurs, au stade de l’analyse, on ne réfutera jamais assez la thèse, dominante dans les esprits, aux termes de laquelle le problème du Sahara occidental serait la cause des mauvaises relations algéro-marocaines et, partant, de l’échec de l’UMA.
    C’est l’inverse qui est vrai. Les dissensions entre nous et le Maroc en sont la cause et non le produit.

    La cause principale de tout cela est le manque de confiance mutuelle et ce manque de confiance relève de l’insuffisance de nos systèmes institutionnels, notamment du déficit de l’État de droit dans la région.

    Le Premier ministre français sera en visite en Algérie à partir du 10 avril. Pourquoi les relations algéro-françaises sont à sens unique ?

    Ne jetons pas la pierre sur d’autres avant de la jeter sur nous-mêmes.
    Dans ce domaine, il y a une dissymétrie extraordinaire.
    Les Occidentaux s’adressent à nous en tant que porteurs d’intérêts nationaux.
    Nous nous présentons à eux en tant que pouvoirs politiques. Et là tout est faussé.

    Ce qu’on a brandi comme un fleuron de coopération industrielle, n’est guère plus qu’une importation de voitures… en pièces détachées.
    Durant la période coloniale, la même marque, fabriquait en Algérie colonisée une voiture à 40% d’intégration.

    En soixante ans nous avons régressé de 40 à 0% par rapport à notre état de colonisés.

    Par TSA

    Dernière modification par Raco, 03 avril 2016, 19h25.

  • #2
    Ce qu’on a brandi comme un fleuron de coopération industrielle, n’est guère plus qu’une importation de voitures… en pièces détachées.

    il m'a copié

    Commentaire


    • #3
      Personnellement, je pense que la solution est entre les mains des deux pays, l’Algérie et le Maroc.

      ça veut tout dire sur le conflit et l'implication de l'Algérie est confirmée par un ex responsable et non des moindres au fait de ce qui se passe

      Commentaire


      • #4
        algériens et marocains vont continuer a mettre les mains de la poche pour ce fonflit pour enrichir et renforcer les statuts de leurs responsables

        meme si on y trouve une solution, on en créera un autre problème pour nous occupe

        et dans le cas de l’indépendance du Sahara sa sera le début de la deuxième phase du conflit qui sera plus grave, mais cette fois ce sont les sahraouis du Maroc qui vont payer cher alors qu'ils vivent comme des rois en ce temps actuel

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        • #5
          C’est l’inverse qui est vrai. Les dissensions entre nous et le Maroc en sont la cause et non le produit.

          La cause principale de tout cela est le manque de confiance mutuelle et ce manque de confiance relève de l’insuffisance de nos systèmes institutionnels, notamment du déficit de l’État de droit dans la région.


          Je suis d'accord sur le fait que la question sahraoui n'est que l'arbre qui cache la forêt , même sans lui les deux capitales auraient trouvé un autre sujet de crispation et de tension
          Cependant ce n'est pas le déficit d'État de droit qui en est la cause . il y a beaucoup de non dits refoulés dans la relation des deux frères ennemis qui sont beaucoup plus pesant et important que la question des institutions

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